Philosophie existentielle ...
- Robert
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Philosophie existentielle ...
Elle est une femme jeune.
Elle porte une longue robe Bleu-marine ornée de cinq gros boutons bleu-marine aussi.
Chaque bouton porte en lettres blanches des mots qui dans leur suite, de haut en bas, formulent cette injonction : POUR - VIVRE - HEUREUX - VIVONS - CACHéS ....
J'étais alors un petit garçon qui venait d'apprendre ce merveilleux instrument de vie qu'est la lecture. Et ces simples mots qui peut-être n'étaient pas compris de l'enfant que j'étais, sont cependant restés présents dans ma mémoire. Et j'y pense aujourd'hui alors que j'erre dans les rues de ma ville.
Cette jeune dame était ma mère. Et ces mots me reviennent en mémoire alors que je marche, complètement anonyme dans l'artère principale de la ville où je ne connais personne et où personne ne me connaît.
Je suis resté enfermé dans un confortable anonymat depuis maintenant près de trente ans.
L'inverse eut été de devenir public, de me fourvoyer dans un mandat électoral, de me proposer au service d'associations diverses, de me montrer aux spectacles, de serrer des dizaines de mains dans la rue, d'inaugurer des chrysanthèmes, de mériter une médaille de reconnaissance de mes semblables, d'être distingué du commun.
J'ai fait mon choix, sciemment, après des années d'adhésion à beaucoup d'associations dont j'assurais les secrétariats.
J'ai pris une retraite totale, sans la moindre concession.
Et aujourd'hui je me demande si cette conduite un peu lâche ne m'a pas été inspirée par ce dicton lu dans mon enfance sur les boutons de la robe que portait ma maman.
En tous les cas ces mots seraient un beau sujet de dissertation philosophique ; dans tous les cas ils posent une interrogation existentielle pour chacun de nous.
Elle porte une longue robe Bleu-marine ornée de cinq gros boutons bleu-marine aussi.
Chaque bouton porte en lettres blanches des mots qui dans leur suite, de haut en bas, formulent cette injonction : POUR - VIVRE - HEUREUX - VIVONS - CACHéS ....
J'étais alors un petit garçon qui venait d'apprendre ce merveilleux instrument de vie qu'est la lecture. Et ces simples mots qui peut-être n'étaient pas compris de l'enfant que j'étais, sont cependant restés présents dans ma mémoire. Et j'y pense aujourd'hui alors que j'erre dans les rues de ma ville.
Cette jeune dame était ma mère. Et ces mots me reviennent en mémoire alors que je marche, complètement anonyme dans l'artère principale de la ville où je ne connais personne et où personne ne me connaît.
Je suis resté enfermé dans un confortable anonymat depuis maintenant près de trente ans.
L'inverse eut été de devenir public, de me fourvoyer dans un mandat électoral, de me proposer au service d'associations diverses, de me montrer aux spectacles, de serrer des dizaines de mains dans la rue, d'inaugurer des chrysanthèmes, de mériter une médaille de reconnaissance de mes semblables, d'être distingué du commun.
J'ai fait mon choix, sciemment, après des années d'adhésion à beaucoup d'associations dont j'assurais les secrétariats.
J'ai pris une retraite totale, sans la moindre concession.
Et aujourd'hui je me demande si cette conduite un peu lâche ne m'a pas été inspirée par ce dicton lu dans mon enfance sur les boutons de la robe que portait ma maman.
En tous les cas ces mots seraient un beau sujet de dissertation philosophique ; dans tous les cas ils posent une interrogation existentielle pour chacun de nous.
Modifié en dernier par Robert le 22 févr. 2020, 08:31, modifié 1 fois.
- callune
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Re: Philosophie existentielle ...
beau sujet de réflexion
perso VHVC me convient parfaitement

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- Robert
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Re: Philosophie existentielle ...
Sans doute.
Note : En me relisant, je retrouve des offenses à la grammaire, et ça me rend conscient qu'une relecture de mes posts, avant leur envoi, serait bien nécessaire !Je prie ceux qui me lisent de m'en excuser.
Vivre heureux et caché ? A chacun de faire un choix ...
Certains, j'imagine, ne sont bien que sur le devant de la scène ... et il en faut !
Il en est de même avec l'argent. Certains ne se contentent pas de ce qu'ils ont, courent et tueraient père et mère pour nager dans une fortune que pourtant, ils devraient le savoir, ils n'emporteront pas dans l'au-delà. Tout est éphémère et nous aussi !
Vivre heureux c'est aussi se contenter de ce qu'on a.
- Lolo90
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Oui pareil, j'aurais jamais voulu être Brad Pitt 

- callune
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- Robert
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Re: Philosophie existentielle ...
Quelques vers d'Alfred de Musset ...
Un brin d'optimisme romantique.
"Le carnaval s'en va ... les roses vont éclore" ...
et ...
"Créature d’un jour qui t’agites une heure,
De quoi viens-tu te plaindre et qui te fait gémir ?
Ton âme t’inquiète, et tu crois qu’elle pleure :
Ton âme est immortelle, et tes pleurs vont tarir.
Tu te sens le cœur pris d’un caprice de femme,
Et tu dis qu’il se brise à force de souffrir.
Tu demandes à Dieu de soulager ton âme :
Ton âme est immortelle, et ton cœur va guérir.
Le regret d’un instant te trouble et te dévore ;
Tu dis que le passé te voile l’avenir.
Ne te plains pas d’hier ; laisse venir l’aurore :
Ton âme est immortelle, et le temps va s’enfuir"
Voilà qui est dit bien mieux que je ne saurais le faire !.
Un brin d'optimisme romantique.
"Le carnaval s'en va ... les roses vont éclore" ...
et ...
"Créature d’un jour qui t’agites une heure,
De quoi viens-tu te plaindre et qui te fait gémir ?
Ton âme t’inquiète, et tu crois qu’elle pleure :
Ton âme est immortelle, et tes pleurs vont tarir.
Tu te sens le cœur pris d’un caprice de femme,
Et tu dis qu’il se brise à force de souffrir.
Tu demandes à Dieu de soulager ton âme :
Ton âme est immortelle, et ton cœur va guérir.
Le regret d’un instant te trouble et te dévore ;
Tu dis que le passé te voile l’avenir.
Ne te plains pas d’hier ; laisse venir l’aurore :
Ton âme est immortelle, et le temps va s’enfuir"
Voilà qui est dit bien mieux que je ne saurais le faire !.
- Lolo90
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Re: Philosophie existentielle ...
Ouep mais je préfère ta prose 

- Robert
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Re: Philosophie existentielle ...
J'arrive au bout de mon chemin, sans toutefois en percevoir les limites exactes.
J'essaie de ne pas y penser, et j'y parviens souvent.
Et si parfois ma mémoire me ramène brutalement à dix années en arrière, j'essaie de ne pas trop penser aux dix années à venir !
Le bonheur est aussi dans notre faculté à oublier.
Carpe Diem !
J'essaie de ne pas y penser, et j'y parviens souvent.
Et si parfois ma mémoire me ramène brutalement à dix années en arrière, j'essaie de ne pas trop penser aux dix années à venir !
Le bonheur est aussi dans notre faculté à oublier.
Carpe Diem !
- Robert
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Re: Philosophie existentielle ...
Mon pote vient de m'envoyer deux images qui datent de dix ans ...
Une autre époque !
Nous avions fait un séjour d'une semaine dans mon studio d'Embrun ... Trois "tafioles" célibatairisées.
- En cuisine au studio ...Léo boit, Gilbert sert et ... je cuisine (des pâtes) ...

Bon, nous avions tout de même fait quelques belles randos tafiolisées : L'Izoard, le Vars, le tour du lac et ... le Galibier ...

C'était le beau temps ...
Une autre époque !
Nous avions fait un séjour d'une semaine dans mon studio d'Embrun ... Trois "tafioles" célibatairisées.
- En cuisine au studio ...Léo boit, Gilbert sert et ... je cuisine (des pâtes) ...

Bon, nous avions tout de même fait quelques belles randos tafiolisées : L'Izoard, le Vars, le tour du lac et ... le Galibier ...

C'était le beau temps ...