Il est revenu le temps de la lecture ... Parlons-en.

[Robert]

Je me suis abonné à la revue 200.

Je ne suis pas compétent pour porter un jugement sur les revues qui touchent à notre sport et à la bicyclette, mais cette publication m'apparaît, outre le mérite de parler de vélo, celui d'une grande qualité à la fois des textes et des images. Comme elle est constituée de 150 pages et que sa parution est trimestrielle, elle offre un beau temps à la lecture ! Publicité non rémunérée !

Un très beau compte-rendu de voyage m'a redonné l'envie de relire Jean Giono.

Un autre article parle d'un livre intitulé Tourmalet dont l'auteur est un ancien journaliste de Libération (Bruno Bayon), adepte de la petite reine. Ce livre relate une chute sur la route du Tourmalet ...
Je vous parlerai de ce bouquin ... quand je l'aurai lu, ce qui me semble indispensable !

[Lolo90]

Cool si tu t'es abonné
C'est vrai que dans autres revues elles sont remplies de pub, ça parle de matos certes et souvent de programmes d'entrainement mais qui ne nous servent plus à grand choses maintenant.

[Denis]

Tu me fais plaisir quand tu parles de Giono… J’ai offert la nouvelle « L’homme qui plantait des arbres » à un ami d’enfance qui n’aime pas trop lire, et il s’est régalé… Une bonne introduction à son œuvre… À Manosque on peut visiter sa maison, transformée en musée, mais le plus beau, je trouve, c’est de balader dans les paysages qui l’ont inspiré… Banon, le Contadour, la montagne de Lure, Ongles, voir la vallée du Jabron, avec le vieux village abandonnée de Noyers sur Jabron…

[Lolo90]

Je vais aller faire un tour à la Fnac car je ne connais pas ce Giono

J'ai une grosse lacune en culture

[Denis]

C’est l’écrivain des alpes de haute provence…

[Robert]

Je vais aller faire un tour à la Fnac car je ne connais pas ce Giono

J'ai une grosse lacune en culture

La culture n'est pas exclusivement littéraire et je suis certain que tu ne manques pas de compétences culturelles.

[Denis]

C’est ben vrai, ça! (Mère Denis, pub Vedette)

[Robert]

J'ai reçu mon bouquin hier (Tourmalet de Bruno Bayon).
Ça me fera de la lecture à Embrun, si j'ai le temps de lire !

[Lolo90]

Je vais aller faire un tour à la Fnac car je ne connais pas ce Giono

J'ai une grosse lacune en culture

La culture n'est pas exclusivement littéraire et je suis certain que tu ne manques pas de compétences culturelles.

Oh que si

[Robert]

Je viens de lire le dernier mot du livre dont je parle ci-dessus.

Conseiller un livre est un exercice de haute voltige intellectuelle auquel j'ai des scrupules à me livrer : en effet, tous les goûts étant dans la nature, ceci est bien connu, je prendrais toutefois ce risque utile !

Je vous livre donc les impressions de lecture qui me sont propres.

Il s'agit d'un livre, petit par le nombre de ses pages (160) écrites en caractères de bonne dimension pour en faciliter la lecture ... Un livre petit par la taille mais très dense par son contenu. Il m'a captivé.

... Un cycliste surpris par la nuit dans la descente vertigineuse du Tourmalet, un caillou tombé là, sur la route, pour fixer un destin hasardeux, et c'est la chute atroce qui envoie pour un temps un homme dans le monde dont généralement on ne revient pas.

Je ne qualifierai pas ce livre de "facile" à lire ; il ne l'est pas. Mais quelle plume! ... quel vocabulaire dans ce récit condensé d'une vie, un voyage ésotérique au retour d'un coma.

Une incitation peut-être aussi à la prudence ... et je pense ici à un ami qui parfois se laisse aller à l'ivresse des descentes folles.

Je prends un petit risque en recommandant ce livre ; si son sujet le désigne en priorité au lecteur/cycliste, je pense qu'il va bien au-delà et peut, bien entendu, intéresser le lecteur ordinaire.

Note : Le Tourmalet, je l'ai gravi et descendu sur ses deux faces au temps où le vélo électrique n'existait pas. Je n'en ai gardé le souvenir que de la rudesse des pentes, rien d'autre, car ce jour là, il faisait un temps si épouvantable que je n'ai retenu que le brouillard épais au sommet et de la pluie dense qui inondait La Mongie ... Mais moi, je n'ai pas mordu le bitume de la dangereuse chaussée ; je n'en écrirai donc pas un livre !