Hautes-Alpes à la mi-septembre ....

Déposez les CRs de vos exploits perso !
Avatar du membre
Robert
Messages : 26758
Enregistré le : 21 janv. 2009, 20:38
Localisation : SARREBOURG
Contact :

Re: Hautes-Alpes à la mi-septembre ....

Message par Robert »

J'ai un petit répit entre deux corvées de "pluches" pour vous donner un aperçu de l'autre sortie effectuée avec l'ami Phiphi : Il s'agit du classique Embrun-Crévoux et retour, un parcours que je pourrais presque faire les yeux fermés tant cette route bien aimée m'est familière.
A peine quarante kilomètres ... mais presque mille mètres de dénivelée pour les seuls vingt premiers kilomètre ; ce qui rend cette petite balade un peu sportive.

Nous partons à neuf heures afin d'éviter les fraîcheurs de l'heure du laitier. Le ciel est bleu, le soleil brille, nous sommes heureux d'autant qu'à midi nous attend un joli plat de légumes du jardin de Sarrebourg enrichi des fameuses andouillettes locales !

Et voilà Phiphi, coup de pédale aérien ; la pente s'est un peu relâchée et le paysage mérite sa photo.

Image

Et voici la douce fontaine de Praveyral, hameau avancé de Crévoux, son eau pure et fraîche et bienfaisante pour compenser les pertes hydriques qu'imposent la montée.

Image

Le terme de notre petite balade : La place du joli village de Crévoux, son église, et sa fontaine ...


Image
Avatar du membre
Tadkozh
Messages : 31671
Enregistré le : 11 avr. 2009, 07:27
Localisation : plein ouest...!!

Re: Hautes-Alpes à la mi-septembre ....

Message par Tadkozh »

Robert a écrit :J'ai un petit répit entre deux corvées de "pluches" pour vous donner un aperçu de l'autre sortie effectuée avec l'ami Phiphi : Il s'agit du classique Embrun-Crévoux et retour, un parcours que je pourrais presque faire les yeux fermés tant cette route bien aimée m'est familière.
A peine quarante kilomètres ... mais presque mille mètres de dénivelée pour les seuls vingt premiers kilomètre ; ce qui rend cette petite balade un peu sportive.
Nous partons à neuf heures afin d'éviter les fraîcheurs de l'heure du laitier. Le ciel est bleu, le soleil brille, nous sommes heureux d'autant qu'à midi nous attend un joli plat de légumes du jardin de Sarrebourg enrichi des fameuses andouillettes locales !
Et voilà Phiphi, coup de pédale aérien ; la pente s'est un peu relâchée et le paysage mérite sa photo.

Et voici la douce fontaine de Praveyral, hameau avancé de Crévoux, son eau pure et fraîche et bienfaisante pour compenser les pertes hydriques qu'imposent la montée.
Image

Le terme de notre petite balade : La place du joli village de Crévoux, son église, et sa fontaine ...
...oui...!! ben je connais sans doute une partie de ce circuit...!! C'est en effet plat...........!! :mrgreen:
Et là, pour la fontaine, tu as ton pied où l'appareil est en équilibre sur le bord du lavoir...? :D ;)

Tadkozh
Avatar du membre
Tadkozh
Messages : 31671
Enregistré le : 11 avr. 2009, 07:27
Localisation : plein ouest...!!

Re: Hautes-Alpes à la mi-septembre ....

Message par Tadkozh »

Robert a écrit :
Tadkozh a écrit :
Robert a écrit :De retour après une semaine dans l'embrunais, je me suis enrichi de cinq sorties (trois à vélo et deux pédestres) ... en voici quelques images commentées.

1) Balade dans la vallée de la Clarée.
Voilà une sortie refaite ; j'avais expérimenté ce parcours en plein été, j'y ai entraîné mon pote Phiphi, tant ce parcours m'avait séduit. Malgré une météo mitigée, je persiste à penser que la vallée de la Clarée, toute proche de Briançon est bien l'un des plus beaux site que je connaisse.
Partis tôt avec la voiture de Philippe (la mienne est trop juste pour deux vélos) nous sommes arrivés à pied d'oeuvre vers dix heures. Le fond de l'air est bien frais et le soleil joue son rôle par intermittence ainsi qu'un acteur sans emploi ; en conséquence nous partons un peu couverts, malgré une route sensiblement montante. Un bon échauffement. Avec Phiphi, nous brocardons un peu notre ami Tad qui a qualifié le parcours de "plat" et nous nous réjouissons à l'avance de lui faire déguster les "platitudes" alpestres !

Passé le village de Névache, la route se cabre avec une insoupçonnable brutalité et nous ne ressentons plus les effets du froid. Passé ce secteur dont la pente moyenne avoisine les 10%, nous faisons une pose photo.
...mon unique balade dans la Clarée remonte à la "préhistoire"..!! J'ai toujours le souvenir d'un très grand faux plat (sauf pour l'Echelle que j'avais monté à l'aller mais il est vraiment court, pas plus de 3/4 km..). Il est vrai qu'après Nevache il y a un bon coup de "cul" mais ensuite, les pourcentages sont raisonnables...Disons que c'est un profil" encore dans mes "cordes"....... ;)

Tadkozh
Donc tu es inscrit pour la prochaine remontée de la vallée de la Clarée ...
Pour le col de l'échelle, côté français, c'est une montée de moins de trois km, estimée (par moi) à 7/8 % ; pas un épouvantail, moins rude que la rampe de la sortie de Névache.
...et ce sera avec le plus grand plaisir..! Quant à la rampe de Névache, l'avant dernier kilomètre de l'Echelle n'a rien à lui envier : il est affiché à 9%4 contre 10%2 pour Névache !!
Bien que les souvenirs soient bien présents mais commencent à fleurer le "flou" avec le temps, j'ai tenté de me rafraîchir les idées quant au "plat" dont j'aurais qualifié la vallée de la Clarée. Internet, dont il faut absolument se méfier de certains contenus, apporte, à qui veut bien s'en donner la peine, de précieux renseignements.

J'ai trouvé ce profil instructif sur la Clarée :
Image
La lecture de ce profil me conforte dans appellation "d'aimable faux-plat", le tout, y compris le "mur de Nevache, affichant un d+ moyen de 2%3....

Cependant, j'ai trouvé ce profil un peu trop petit, pas très net et en ai trouvé deux autres, plus détaillés et surtout plus lisibles :

Image
C'est le profil du col de l'Echelle, en partant du carrefour sur la route de Montgenèvre. Tu peux constater que les deux derniers kilomètres ne sont pas "piqués des hannetons" et n'ont pas à pâlir du mur de Nevache... ;) L'approche du col (il y a même de la descente le premier kilomètre...) mérite sans conteste le qualificatif de faux-plat... :)

Image
...et voici le profil de la route en partant de Nevache pour se rendre aux chalets de Laval. A part cette portion d'un kilomètre où la pente est notée à 10%2 de moyenne, tout le reste se situe encore dans le raisonnable, disons dans l'ordre d'un faux-plat accentué... ;) Et c'est avec le plus grand des plaisirs que j'y retournerais si l'occasion m'en est donnée !

Tadkozh
Avatar du membre
Robert
Messages : 26758
Enregistré le : 21 janv. 2009, 20:38
Localisation : SARREBOURG
Contact :

Re: Hautes-Alpes à la mi-septembre ....

Message par Robert »

Ce sera une occasion Tad, de passer du profil sur papier au ressenti routier.
Je ne prétends pas que le parcours de la vallée de la Clarée est très difficile ; tu verras, cependant, qu'il n'est pas anodin et le final un peu "casse-pattes".
Avatar du membre
Robert
Messages : 26758
Enregistré le : 21 janv. 2009, 20:38
Localisation : SARREBOURG
Contact :

Re: Hautes-Alpes à la mi-septembre ....

Message par Robert »

Il faut que j'en termine avec ce séjour haut-alpin par son morceau de bravoure ...
Je pense avoir eu les yeux plus grand que les roues de ma bécane en établissant un programme copieux de grande bouffe ; j'ai "sauté" le tour du lac que Phiphi a fait seul, (il avait tant envie d'une remontée de la vallée de la Blanche) et je me suis borné à cette randonnée inscrite : La montée au lac de Serpent.
Pour Josette et moi, cinq heures de marche, ce qui n'est plus tout à fait dérisoire, nos vieilles articulations ont des révoltes douloureuses !
Pendant que Phiphi tournait autour de Serre-Ponçon, nous partions pour une belle journée de montagne. Ciel bleu et soleil resplendissant cependant que le thermomètre de notre voiture indique 3° ! L'heure est matinale et la vallée de la Clarée est fraîche à potron-minet ! Bientôt le soleil va réchauffer l'atmosphère et jamais dans cette journée estivale le moindre nuage ne viendra projeter un soupçon d'ombre fugace, de celles qui courent en couvrant les obstacles qu'elles épousent. Rien, juste quelques cotons blancs enjoliveurs fugaces d'un azur profond.

Le départ :
Foncouverte, où coule la Clarée.

Image

Sur un chemin montant, caillouteux, malaisé, nous allons, à l'ombre des mélèzes.

Image

Une première étape au refuge Ricou, un moment de pause avant d'entrer dans l'espace des alpages.

Image


Après une bonne heure d'effort depuis le refuge Ricou, voilà enfin le lac Laramon où nous prendrons une collation reconstituante.

Image


Même lac, autre vue

Image

Toujours le lac Laramon (une vue d'ensemble depuis le chemin qui monte au second lac dit lac du serpent).

Image

A couper le souffle ! Nous découvrons la barre des Ecrins enneigée, sur le verrou glaciaire du lac du Serpent, but de la randonnée.

Image

Sommet de la balade (altitude 2500 m) : Le lac du Serpent, bien fréquenté des truitelles.
Reste une belle descente pour retrouver vallée et voiture.

Image

A revoir ces photos, j'ai comme des envies de recommencer.

Je laisse la place à Phiphi pour nous narrer ses périples et son "tour du lac".
Avatar du membre
Robert
Messages : 26758
Enregistré le : 21 janv. 2009, 20:38
Localisation : SARREBOURG
Contact :

Re: Hautes-Alpes à la mi-septembre ....

Message par Robert »

Je viens de faire de l'occupation d'un espace du forum ... Promis, je vais me faire discret !
Avatar du membre
Paillon
Messages : 1575
Enregistré le : 14 nov. 2015, 20:31
Localisation : Sud-Est
Contact :

Re: Hautes-Alpes à la mi-septembre ....

Message par Paillon »

Robert a écrit :Il faut que j'en termine avec ce séjour haut-alpin par son morceau de bravoure ...
Je pense avoir eu les yeux plus grand que les roues de ma bécane en établissant un programme copieux de grande bouffe ; j'ai "sauté" le tour du lac que Phiphi a fait seul, (il avait tant envie d'une remontée de la vallée de la Blanche) et je me suis borné à cette randonnée inscrite : La montée au lac de Serpent.
Pour Josette et moi, cinq heures de marche, ce qui n'est plus tout à fait dérisoire, nos vieilles articulations ont des révoltes douloureuses !
Pendant que Phiphi tournait autour de Serre-Ponçon, nous partions pour une belle journée de montagne. Ciel bleu et soleil resplendissant cependant que le thermomètre de notre voiture indique 3° ! L'heure est matinale et la vallée de la Clarée est fraîche à potron-minet ! Bientôt le soleil va réchauffer l'atmosphère et jamais dans cette journée estivale le moindre nuage ne viendra projeter un soupçon d'ombre fugace, de celles qui courent en couvrant les obstacles qu'elles épousent. Rien, juste quelques cotons blancs enjoliveurs fugaces d'un azur profond.

Le départ :
Foncouverte, où coule la Clarée.


Sur un chemin montant, caillouteux, malaisé, nous allons, à l'ombre des mélèzes.



Une première étape au refuge Ricou, un moment de pause avant d'entrer dans l'espace des alpages.




Après une bonne heure d'effort depuis le refuge Ricou, voilà enfin le lac Laramon où nous prendrons une collation reconstituante.




Même lac, autre vue


Toujours le lac Laramon (une vue d'ensemble depuis le chemin qui monte au second lac dit lac du serpent).


A couper le souffle ! Nous découvrons la barre des Ecrins enneigée, sur le verrou glaciaire du lac du Serpent, but de la randonnée.


Sommet de la balade (altitude 2500 m) : Le lac du Serpent, bien fréquenté des truitelles.
Reste une belle descente pour retrouver vallée et voiture.


A revoir ces photos, j'ai comme des envies de recommencer.

Je laisse la place à Phiphi pour nous narrer ses périples et son "tour du lac".

Oh! que oui. Magnifiques photos qui me rappelle d'excellents souvenirs, j'avais déjà écrit que la vallée de la Clarée était extraordinaire, une preuve de plus.
Avatar du membre
phiphi76
Messages : 11674
Enregistré le : 31 oct. 2010, 10:57
Contact :

Re: Hautes-Alpes à la mi-septembre ....

Message par phiphi76 »

Re: Hautes-Alpes à la mi-septembre ....

Rapporter le message


Citation






Messagepar Robert » 01 octobre 2016, 09:03




Tadkozh a écrit :



Robert a écrit :
De retour après une semaine dans l'embrunais, je me suis enrichi de cinq sorties (trois à vélo et deux pédestres) ... en voici quelques images commentées.

1) Balade dans la vallée de la Clarée.
Voilà une sortie refaite ; j'avais expérimenté ce parcours en plein été, j'y ai entraîné mon pote Phiphi, tant ce parcours m'avait séduit. Malgré une météo mitigée, je persiste à penser que la vallée de la Clarée, toute proche de Briançon est bien l'un des plus beaux site que je connaisse.
Partis tôt avec la voiture de Philippe (la mienne est trop juste pour deux vélos) nous sommes arrivés à pied d'oeuvre vers dix heures. Le fond de l'air est bien frais et le soleil joue son rôle par intermittence ainsi qu'un acteur sans emploi ; en conséquence nous partons un peu couverts, malgré une route sensiblement montante. Un bon échauffement. Avec Phiphi, nous brocardons un peu notre ami Tad qui a qualifié le parcours de "plat" et nous nous réjouissons à l'avance de lui faire déguster les "platitudes" alpestres !

Passé le village de Névache, la route se cabre avec une insoupçonnable brutalité et nous ne ressentons plus les effets du froid. Passé ce secteur dont la pente moyenne avoisine les 10%, nous faisons une pose photo. La Clarée y joue à saute-mouton sur un dédale de rochers désordonnés. Comme j'ai oublié à Embrun mon traditionnel pied photographique, je pose mon appareil photo sur une pierre et ça donne ce cliché.
Nous suivons le cours de la rivière jolie qui chante aux prés fleuris ou gronde en cascades. Elle est bien montante notre route qui perd son goudronnage ici. C'est le refuge Laval, bien connu des randonneurs. Phiphi et moi y dégusterons une fameuse assiettes de charcuteries de montagne avec une "mousse" artisanale de grande qualité.
Pendant que nous nous restaurions et refaisions gaiement le monde avec Phiphi, le patron du refuge nous met en garde : Ca se gâte ! "Ca", c'est le temps ! Effectivement, par la large baie vitrée, nous observons l'arrivée du gris, et les sommets s'ornent de chapeaux brumeux ...
La descente à peine amorcée, la pluie nous assaille à grosses gouttes. En quelques kilomètres nous sommes trempés et Phiphi me glisse:
"S'il pleut, nous n'irons plus au col de l'échelle mais rentrons tout de suite" ...
Phiphi est un fieffé menteur ! Au carrefour de la route qui monte au col de l'échelle je reste à une dizaine de mètres derrière lui, pour voir ... et bien qu'il pleuve des cordes, Phiphi prend la direction qu'il avait prévu d'éviter.
Trois kilomètres plus loin, nous nous photographions mutuellement sous un vrai déluge !
Une bien belle sortie qui a enrichi mon album "vélo" déjà bien riche. Merci, Phiphi ... Sans toi, je n'aurai pas entrepris ce beau périple !
(suite pour plus tard, le devoir m'appelle ...)

...mon unique balade dans la Clarée remonte à la "préhistoire"..!! J'ai toujours le souvenir d'un très grand faux plat (sauf pour l'Echelle que j'avais monté à l'aller mais il est vraiment court, pas plus de 3/4 km..). Il est vrai qu'après Nevache il y a un bon coup de "cul" mais ensuite, les pourcentages sont raisonnables...Disons que c'est un profil" encore dans mes "cordes"....... ;)

Tadkozh

Donc tu es inscrit pour la prochaine remontée de la vallée de la Clarée ...
Pour le col de l'échelle, côté français, c'est une montée de moins de trois km, estimée (par moi) à 7/8 % ; pas un épouvantail, moins rude que la rampe de la sortie de Névache

Il y a certes la rampe à la sortie de Névache, mais les autres km sont bien pentus également 10/11%, dont une rampe entre 2 baraques de cantonnier qui est elle à 17% !
Robert, le col de l'échelle commence au moment ou tu quittes la route de Montgenèvre. La première borne indiquant les KM à parcourir pour atteindre le sommet, ainsi que le pourcentage y figurent. Après le carrefour où nous avons tourné à gauche pour aller au sommet, il n'y a plus de bornes en allant sur Névache, c'est donc bien que ces bornes sont sur l'itinéraire du Col de l'Echelle; certes, au carrefour, il ne reste plus que 2,7 km pour aller au sommet, ils sont à 7/8%, mais en montant barreau par barreau, nous sommes arrivés au sommet de l' échelle ! :mrgreen:
Tad, tu es de mauvaise fois ! pour aller jusque Névache, ça monte bel et bien, certes plus du domaine du faux plat ( lorsque tu reviens de Névache, tu t'en aperçois bien ! ), quand à la montée de Névache jusqu'au refuge Laval qui se situeà 2000 mètres, c'est du costaud . :o
@cyberpotes+ !
Avatar du membre
phiphi76
Messages : 11674
Enregistré le : 31 oct. 2010, 10:57
Contact :

Re: Hautes-Alpes à la mi-septembre ....

Message par phiphi76 »

En revenant de notre ballade humide dans la vallée de la Clarée, qui monte doucement, mais surement, surtout pour atteindre le refuge Laval, et dont le ressenti routier est bien plus parlant que le profil " papier ", n'en déplaise à Monsieur Tad, nous nous sommes arrêté chez le meilleur boulanger d'Embrun y acheter une baguette pour le repas du soir, et là, j'ai remarqué derrière une vitrine, la présence de ce qui devait être de succulent casse-croûte ! Donc, dans ma petite tête, cela n'a fait qu'un tour et je me suis dit que demain, avant de prendre la route pour un long et difficile périple, je viendrai y chercher mon ravitaillement indispensable pour le lendemain midi.
Le lendemain, après une nuit de réflexion où chacun sait qu'elle porte conseil, j'étais décidé à effectuer le tour à Robert, le fameux tour du Lac ! L'ayant loupé en Juin pour les raisons que chacun connaît, cette fois, j'avais la ferme intention de l'inscrire à mon tableau de chasse, seule un petit doute sur le nombre km effectués à l'entrainement depuis l'opération me tracassait. Le lendemain matin, le soleil levant brillait déjà de mille feux derrière l'appartement, et l'hésitation entre une sortie " locale " et le tour du Lac fut vite dissipée, se sera le Tour à Robert !
La musette bien garnie pour le repas pique-nique du midi, plus les gels énergétiques et la boîte de boisson du même acabit en place bien calée sur le dos, me voilà parti direction St Appolinaire, et là mes amis, j'ai été au bout d'un moment tenté de faire demi tour tant les 1er km sont difficiles ! C'est vrai que partir vers Chorges en passant par là à froid, c'est du " suicide " ! Puis, chemin faisant, l'allure se réglant petit à petit, les magnifiques paysages se découvrant au fur et à mesure des km et au détour de chaque virage, le plaisir est arrivé ! Difficile, très difficile ce coin là, mais quelle beauté ! Enfin une longue et belle descente me menant vers Chorges se présente à moi, inutile de vous dire que j'ai profité de cette opportunité pour me faire plaisir en descendant " plein pot " ! Me voici arrivé dans le col Lebraut qui n'en finit pas de monter, à la vue de chaque virage, je me dis que c'est le dernier, et non, ça monte encore pour enfin arrivé au parking à touristes au sommet avec belvédère et vue imprenable sur le barrage; petit arrêt obligatoire, tout comme du coté de St Appolinaire, afin d'immortaliser l'instant jouissif qui s'offre à moi sur le portable. Un regard vite fait sur ma montre et je me dis que je peux être dans le début de la Vallée de Blanche pour pique-niquer, donc, je ne m'attarde guère sur le site du barrage et je déboulle " à fond les manettes " dans la descente du Lebraut. Arrivé à Lespinasse, une petite photo du début du canal de la Durance dont les paysans ont bien besoin, et me voilà parti vers cette vallée que j'avais admiré en voiture l'année dernière et que j'avais tant envie de redécouvrir, mais en vélo cette fois. Les premiers kilomètres sont absolument magnifiques et j'arrive très vite à l'arche taillée dans le roc, là même où l'année dernière je m'étais arrêté pour pique-niquer, les jambes quasi dans le vide au dessus de " La Blanche " qui serpente doucement au fond du ravin, instant divin ! Et comme à chaque fois que je grimpe et que j'arrive à un sommet, ou à un refuge comme le Laval, je me dis que je me rapproche un peu plus d'elle, mes pensées s'envolent vers celle qui me manque tant, je suis sur que Christine aurait aussi apprécié cet endroit, elle est de toute façon avec moi sur ce merveilleux itinéraire.
Arrivé à Sélonnet, je prend directement la route du col St Jean en oubliant de faire un petit détour vers le centre du village où je crois, de mémoire, se trouve une belle fontaine, tant pis, j'ai déjà effectué quelque hectomètres lorsque j'y pense et ne fait donc pas demi tour. J'avale le St Jean les doigts dans le nez, je ne bifurque pas à gauche pour aller voir le pavillon où ont habités ceux qui se trouvent maintenant en Lorraine, et puis, j'avais hâte d'arriver au sommet, persuadé qu'il y avait une fontaine, mes réserves liquides commençant à s'épuiser. Arrivé là-haut, j'ai beau chercher, point de fontaine ! Je décide alors d'aller au centre de la station ou se trouve une supérette pour y acheter de l'eau, et là, que couic ! Fermée ! Je repars donc en cherchant dans ma mémoire et il semble me souvenir que dans la descente du col, après le carrefour avec la route de Gap à gauche et de Barcelo à droite, il doit un avoir un point d'eau. La descente est belle, de quoi bien se régaler, mais je cherche du regard le point d'eau, le voilà, il se trouve dans une cavité sur le mur de soutien du talus, et un mince filet d'eau en coule, suffisamment pour remplir les bidons ! Je fais donc le plein et reprends ma descente jusqu'au carrefour de la route du Sauze du Lac à pleine vitesse.
Me voici entrain de traverser le pont au bout du Lac, les sédiments déposés par l'Ubaye y sont bien visible, le niveau est très bas, j'aperçois des vestiges de l'ancien village engloutie lors du remplissage de la vallée après la construction du barrage, le vieux cimetière sur la gauche, et je m'approche du tunnel qu'il faut traverser dans la nuit noir, une hantise ! Je m'arrête pour allumer mes feux, je les positionne en clignotant à l'arrière, je pense que cela se remarque mieux, en fixe devant, mais pour la forme, cela ne sert à rien, trop faible ! J'essai de m'habituer à la pénombre quelques minutes à l'entrée, mais c'est vraiment stressant ce passage ! Je roule maintenant vers la montée du Sauze, que je connais et que j'appréhende aussi un peu au vu de la distance déjà parcouru, à tord ma fois, ça passe tout seul, est-ce le fait que j'adore cet endroit, je ne sais, mais c'est une montée raide en lacets, presque un petit col au revêtement routier impeccable, j'ai envie de m'arrêter à chaque épingle tant la vue y ai belle et différente à chaque fois ! L'entrée du village est remarquablement fleurie avec de nombreuses jardinières d'où débordent de beaux géraniums aux multiples couleurs, superbe ! Ce village est un endroit que j'apprécie pour son calme reposant, sa beauté enchanteresque, et son resto/bistro de village; je regarde ma montre et vu l'heure positive, je décide de m'y arrêter boire une petite mousse salvatrice.
- Bonjour Monsieur-Dame
- Bonjour courageux cycliste, combien de KM ?
- Je suis parti d'Embrun ce matin, passé par là, puis là, etc ...une fois rentré, cela fera 120 km
- Bin " vin'diou ", faut l'faire me répond la patronne !
- Qué vous buvez ?
- Une bonne bière brune avec 3 sucres ! ( un vieux " truc " de compétiteurs pour un " coup de fouet " )
- Pas de brune me dit t'elle, et puis façon Lio: Faut pas prendre les brunes pour des prunes ! ! !
- Oh là, c'est qu'elle a de l'aplomb la p'tite dame ! N'ayant pas ma langue dans ma poche, je lui rétorque : Mais je ne vous prend pas pour une prune, d'ailleurs, vous êtes blonde ! :lol:
- Oui blonde, mais pas c.... ! Bière bière blanche ou 1664 !
- Je coupe court à une conversation atypique qui pourrait bien partir en vrille ! Server moi une 1664 svp
Je déguste lentement ce breuvage salvateur, mais ne m'éternise pas, je reprend la route pour arriver à un lieu que je connais: les Demoiselles Coiffées, au lieu du tourisme de la région. Des colonnes de pierre coiffées d'un chapeau, comme taillées, sculptées par le vent ou je ne sais quoi, mais vraiment originales; clic-clac, c'est dans la boîte. Me voici arrivé dans la partie la plus délicate de ce périple, le retour par la grande route entre Savines le Lac et Embrun, il faut être attentif et prudent, ne pas s'écarter de sa ligne tant passe de voitures, de camions et autres bus ! Savines le Lac, voilà une autre bourgade que j'aime bien, super propre, très bien fleurie et bien sur, une magnifique vue sur le lac, mais aussi sur les montagnes qui sont toutes proches et qui offre un spectacle permanent. Me voici à l'entrée d'Embrun, mais peu de temps avant, je suis passé devant le village de Crots et le souvenir d'une belle soirée entre cyberpotes au resto me revient en mémoire, bon moment de convivialité par excellence ! Encore un petit effort pour la grimpette à l'entrée d' Embrun et s'en sera terminé. Mes pensées vont vers CHristine et Robert, ma moitié qui m'a accompagné tout au long de la journée, et à Robert que je remercie de m'avoir parlé avec tant de passion du Tour du Las, le Tour à Robert, merci mon ami pour cette belle ballade que je n'aurais surement point découvert seul !
Avatar du membre
phiphi76
Messages : 11674
Enregistré le : 31 oct. 2010, 10:57
Contact :

Re: Hautes-Alpes à la mi-septembre ....

Message par phiphi76 »

phiphi76 a écrit :En revenant de notre ballade humide dans la vallée de la Clarée, qui monte doucement, mais surement, surtout pour atteindre le refuge Laval, et dont le ressenti routier est bien plus parlant que le profil " papier ", n'en déplaise à Monsieur Tad, nous nous sommes arrêté chez le meilleur boulanger d'Embrun y acheter une baguette pour le repas du soir, et là, j'ai remarqué derrière une vitrine, la présence de ce qui devait être de succulent casse-croûte ! Donc, dans ma petite tête, cela n'a fait qu'un tour et je me suis dit que demain, avant de prendre la route pour un long et difficile périple, je viendrai y chercher mon ravitaillement indispensable pour le lendemain midi.
Le lendemain, après une nuit de réflexion où chacun sait qu'elle porte conseil, j'étais décidé à effectuer le tour à Robert, le fameux tour du Lac ! L'ayant loupé en Juin pour les raisons que chacun connaît, cette fois, j'avais la ferme intention de l'inscrire à mon tableau de chasse, seule un petit doute sur le nombre km effectués à l'entrainement depuis l'opération me tracassait. Le lendemain matin, le soleil levant brillait déjà de mille feux derrière l'appartement, et l'hésitation entre une sortie " locale " et le tour du Lac fut vite dissipée, se sera le Tour à Robert !
La musette bien garnie pour le repas pique-nique du midi, plus les gels énergétiques et la boîte de boisson du même acabit en place bien calée sur le dos, me voilà parti direction St Appolinaire, et là mes amis, j'ai été au bout d'un moment tenté de faire demi tour tant les 1er km sont difficiles ! C'est vrai que partir vers Chorges en passant par là à froid, c'est du " suicide " ! Puis, chemin faisant, l'allure se réglant petit à petit, les magnifiques paysages se découvrant au fur et à mesure des km et au détour de chaque virage, le plaisir est arrivé ! Difficile, très difficile ce coin là, mais quelle beauté ! Enfin une longue et belle descente me menant vers Chorges se présente à moi, inutile de vous dire que j'ai profité de cette opportunité pour me faire plaisir en descendant " plein pot " ! Me voici arrivé dans le col Lebraut qui n'en finit pas de monter, à la vue de chaque virage, je me dis que c'est le dernier, et non, ça monte encore pour enfin arrivé au parking à touristes au sommet avec belvédère et vue imprenable sur le barrage; petit arrêt obligatoire, tout comme du coté de St Appolinaire, afin d'immortaliser l'instant jouissif qui s'offre à moi sur le portable. Un regard vite fait sur ma montre et je me dis que je peux être dans le début de la Vallée de Blanche pour pique-niquer, donc, je ne m'attarde guère sur le site du barrage et je déboulle " à fond les manettes " dans la descente du Lebraut. Arrivé à Lespinasse, une petite photo du début du canal de la Durance dont les paysans ont bien besoin, et me voilà parti vers cette vallée que j'avais admiré en voiture l'année dernière et que j'avais tant envie de redécouvrir, mais en vélo cette fois. Les premiers kilomètres sont absolument magnifiques et j'arrive très vite à l'arche taillée dans le roc, là même où l'année dernière je m'étais arrêté pour pique-niquer, les jambes quasi dans le vide au dessus de " La Blanche " qui serpente doucement au fond du ravin, instant divin ! Et comme à chaque fois que je grimpe et que j'arrive à un sommet, ou à un refuge comme le Laval, je me dis que je me rapproche un peu plus d'elle, mes pensées s'envolent vers celle qui me manque tant, je suis sur que Christine aurait aussi apprécié cet endroit, elle est de toute façon avec moi sur ce merveilleux itinéraire.
Arrivé à Sélonnet, je prend directement la route du col St Jean en oubliant de faire un petit détour vers le centre du village où je crois, de mémoire, se trouve une belle fontaine, tant pis, j'ai déjà effectué quelque hectomètres lorsque j'y pense et ne fait donc pas demi tour. J'avale le St Jean les doigts dans le nez, je ne bifurque pas à gauche pour aller voir le pavillon où ont habités ceux qui se trouvent maintenant en Lorraine, et puis, j'avais hâte d'arriver au sommet, persuadé qu'il y avait une fontaine, mes réserves liquides commençant à s'épuiser. Arrivé là-haut, j'ai beau chercher, point de fontaine ! Je décide alors d'aller au centre de la station ou se trouve une supérette pour y acheter de l'eau, et là, que couic ! Fermée ! Je repars donc en cherchant dans ma mémoire et il semble me souvenir que dans la descente du col, après le carrefour avec la route de Gap à gauche et de Barcelo à droite, il doit un avoir un point d'eau. La descente est belle, de quoi bien se régaler, mais je cherche du regard le point d'eau, le voilà, il se trouve dans une cavité sur le mur de soutien du talus, et un mince filet d'eau en coule, suffisamment pour remplir les bidons ! Je fais donc le plein et reprends ma descente jusqu'au carrefour de la route du Sauze du Lac à pleine vitesse.
Me voici entrain de traverser le pont au bout du Lac, les sédiments déposés par l'Ubaye y sont bien visible, le niveau est très bas, j'aperçois des vestiges de l'ancien village engloutie lors du remplissage de la vallée après la construction du barrage, le vieux cimetière sur la gauche, et je m'approche du tunnel qu'il faut traverser dans la nuit noir, une hantise ! Je m'arrête pour allumer mes feux, je les positionne en clignotant à l'arrière, je pense que cela se remarque mieux, en fixe devant, mais pour la forme, cela ne sert à rien, trop faible ! J'essai de m'habituer à la pénombre quelques minutes à l'entrée, mais c'est vraiment stressant ce passage ! Je roule maintenant vers la montée du Sauze, que je connais et que j'appréhende aussi un peu au vu de la distance déjà parcouru, à tord ma fois, ça passe tout seul, est-ce le fait que j'adore cet endroit, je ne sais, mais c'est une montée raide en lacets, presque un petit col au revêtement routier impeccable, j'ai envie de m'arrêter à chaque épingle tant la vue y ai belle et différente à chaque fois ! L'entrée du village est remarquablement fleurie avec de nombreuses jardinières d'où débordent de beaux géraniums aux multiples couleurs, superbe ! Ce village est un endroit que j'apprécie pour son calme reposant, sa beauté enchanteresque, et son resto/bistro de village; je regarde ma montre et vu l'heure positive, je décide de m'y arrêter boire une petite mousse salvatrice.
- Bonjour Monsieur-Dame
- Bonjour courageux cycliste, combien de KM ?
- Je suis parti d'Embrun ce matin, passé par là, puis là, etc ...une fois rentré, cela fera 120 km
- Bin " vin'diou ", faut l'faire me répond la patronne !
- Qué vous buvez ?
- Une bonne bière brune avec 3 sucres ! ( un vieux " truc " de compétiteurs pour un " coup de fouet " )
- Pas de brune me dit t'elle, et puis façon Lio: Faut pas prendre les brunes pour des prunes ! ! !
- Oh là, c'est qu'elle a de l'aplomb la p'tite dame ! N'ayant pas ma langue dans ma poche, je lui rétorque : Mais je ne vous prend pas pour une prune, d'ailleurs, vous êtes blonde ! :lol:
- Oui blonde, mais pas c.... ! Bière bière blanche ou 1664 !
- Je coupe court à une conversation atypique qui pourrait bien partir en vrille ! Server moi une 1664 svp
Je déguste lentement ce breuvage salvateur, mais ne m'éternise pas, je reprend la route pour arriver à un lieu que je connais: les Demoiselles Coiffées, au lieu du tourisme de la région. Des colonnes de pierre coiffées d'un chapeau, comme taillées, sculptées par le vent ou je ne sais quoi, mais vraiment originales; clic-clac, c'est dans la boîte. Me voici arrivé dans la partie la plus délicate de ce périple, le retour par la grande route entre Savines le Lac et Embrun, il faut être attentif et prudent, ne pas s'écarter de sa ligne tant passe de voitures, de camions et autres bus ! Savines le Lac, voilà une autre bourgade que j'aime bien, super propre, très bien fleurie et bien sur, une magnifique vue sur le lac, mais aussi sur les montagnes qui sont toutes proches et qui offre un spectacle permanent. Me voici à l'entrée d'Embrun, mais peu de temps avant, je suis passé devant le village de Crots et le souvenir d'une belle soirée entre cyberpotes au resto me revient en mémoire, bon moment de convivialité par excellence ! Encore un petit effort pour la grimpette à l'entrée d' Embrun et s'en sera terminé. Mes pensées vont vers CHristine et Robert, ma moitié qui m'a accompagné tout au long de la journée, et à Robert que je remercie de m'avoir parlé avec tant de passion du Tour du Las, le Tour à Robert, merci mon ami pour cette belle ballade que je n'aurais surement point découvert seul !
Vue sur le Lac
Image
Répondre