Mardi 30 avril ...
Comme la météo est maussade, je poursuis mon compte rendu de voyage ...
Il est cinq heures trente, Castelmola dort encore et nous nous levons tôt, car c'est le jour de notre balade sur les îles éoliennes et notre périple commencera à l'aube par un transfert en taxi pour prendre le bus à Taormina, bus qui nous emmènera à Millazzo pour notre embarquement après un voyage routier d'une heure trente.
Je me sens l'âme bourgeoise lorsqu'au petit matin le réceptionniste de l'hôtel véhicule dans notre chambre la table du petit déjeuner ; en effet, le buffet n'est pas encore ouvert à potron minet.
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Notre bus longe la côte sur 70 km ; nous passons au large de Messine et de son détroit, apercevons la côte italienne, descendons à Milazzo pour embarquer vers l'île de Lipari, la plus proche et la plus grande des éoliennes que nous atteindrons après une heure de traversée.
Et subitement le temps s'est dégradé, le ciel s'est embrumé, le soleil s'est caché, il a commencé à, pleuvoir à verse ! Nous irons à notre bateau en courant et encapuchonnés dans nos anoraks !
Ca commençait mal !
Une vue au départ de notre bateau ... à travers le carreau mouillé du pont.
Miracle inexpliqué d'une météo frivole, le soleil rayonne sur Lipari alors que nous y abordons.
Le pied à peine posé sur la quai, nous sommes sollicités par Alessandro ; il nous propose de faire en une heure le tour de son île à bord de son taxi, pour 10 euros.
Nous partons avec lui et quatre autres passagers dont trois anglophones.
Et je n'ai pas regretté mes dix euros. Alessandro est attentionné, s'arrête aux endroits les plus jolis, nous photographie avec nos appareils, nous cherche des morceaux de la roche volcanique appelée obsidienne et ce qui ne gâte rien, il parle très correctement le français et l'anglais. Sa bonne humeur est communicative ! Nous ferons un excellent tour de Lipari.
En images :
Alessandro nous hèle sur le quai ; deux paysages sur la route ; retour à Lipari ville .
Il nous reste une heure pour "faire" la rue commerçante de Lipari, sans photos, avant de reprendre le bateau.
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Courte traversée vers Vulcano.
Si le volcanisme de Lipari est discret, celui de vulcano est omniprésent ; l'odeur d'oeufs pourris est due aux vapeurs soufrées qui émanent de partout avec le souffle chaud qui sort de la roche, et nous passons à côté des bains de boue soufrée, elle aussi ...
Mais il nous faut nous restaurer ce qui ne nous laissera pas le temps nécessaire pour une visite de Vulcano et de son volcan sommital. Un regret ...
En images : Les bains de boue - avec la roche soufrée d'où émanent des gaz nauséabonds.
Et puis c'est le retour ...
Je me suis porté à la proue de l'embarcation et j'ai rêvé au spectacle de notre sillage ; un moment je me suis senti un Ulysse découvrant selon Homère la belle Nausicaa au bain, nue, seulement vêtue de boue ... peut être sur Vulcano ...
