Re: Souvenirs Fondus et autres exploits!
Posté : 11 janv. 2024, 21:34
C’est émouvant de relire ce post…
Un des moments qui m’a le plus marqué c’est cette montée de la Bonette sous l’orage, je ne sais plus en quelle année… J’étais avec Ghislaine et son compagnon (qui depuis est décédé), et nous venions de monter la Cayolle. Le temps était menaçant vers Jausiers. J’avais envie de prendre une tenue plus adaptée à la pluie en passant devant « notre » gite Tranquyl, mais les deux autres étaient préssés d’en finir, et puis il faisait très chaud maintenant dans la vallée…
Le début de la montée se passe en effet sous le cagnard, mais petit à petit la température descend, et le temps se couvre. La pluie arrive, de plus en plus froide, de plus en plus drue. Je me vois encore faire une pause après le lac des Esaupres, et me dire que j’allais descendre, puis je pensais à Joanne, patiente et surtout amie, qui était partie cette année là de cette salle maladie qu’est la mucoviscidose, alors il fallait finir. Passé les casernes, la grêle tombe, elle ne me quittera pas jusqu’au sommet. Heureusement les grêlons sont petits, et pas trop drus, mais quand j’enlèverai mon casque au sommet, de nombreux grêlons me tomberont dessus, car ils s’étaient glissés entre le casque et ma tête, en passant par les aérations du dit casque…
La descente sera pire que la montée: pluie, froid, pas de veste contre la pluie, les patins inefficaces sur les jantes carbone avec la pluie (vive les disques!). En descendant, je croise Christian Haettich, qui attaquait sa montée, malgré une chute dans un tunnel au petit matin… Par la suite on apprendra qu’il s’était abimé 3 cotes (dont une cassée). Faire ce qu’il a fait avec cette blessure et en plus son handicap (une jambe et un bras en moins) et pour moi un exploit…
Prochain souvenir demain!
Un des moments qui m’a le plus marqué c’est cette montée de la Bonette sous l’orage, je ne sais plus en quelle année… J’étais avec Ghislaine et son compagnon (qui depuis est décédé), et nous venions de monter la Cayolle. Le temps était menaçant vers Jausiers. J’avais envie de prendre une tenue plus adaptée à la pluie en passant devant « notre » gite Tranquyl, mais les deux autres étaient préssés d’en finir, et puis il faisait très chaud maintenant dans la vallée…
Le début de la montée se passe en effet sous le cagnard, mais petit à petit la température descend, et le temps se couvre. La pluie arrive, de plus en plus froide, de plus en plus drue. Je me vois encore faire une pause après le lac des Esaupres, et me dire que j’allais descendre, puis je pensais à Joanne, patiente et surtout amie, qui était partie cette année là de cette salle maladie qu’est la mucoviscidose, alors il fallait finir. Passé les casernes, la grêle tombe, elle ne me quittera pas jusqu’au sommet. Heureusement les grêlons sont petits, et pas trop drus, mais quand j’enlèverai mon casque au sommet, de nombreux grêlons me tomberont dessus, car ils s’étaient glissés entre le casque et ma tête, en passant par les aérations du dit casque…
La descente sera pire que la montée: pluie, froid, pas de veste contre la pluie, les patins inefficaces sur les jantes carbone avec la pluie (vive les disques!). En descendant, je croise Christian Haettich, qui attaquait sa montée, malgré une chute dans un tunnel au petit matin… Par la suite on apprendra qu’il s’était abimé 3 cotes (dont une cassée). Faire ce qu’il a fait avec cette blessure et en plus son handicap (une jambe et un bras en moins) et pour moi un exploit…
Prochain souvenir demain!