Chouette Karl ! Grosse éclatude, c'est du sérieux la course devant.
Je connais la région, je me pose la question :
"mais comment peux-t-il grimper comme ça lui qui habite dans la Beauce".
Dans le vélo, les grimpeurs sont des Seigneurs.
The Phil a écrit :Chouette Karl ! Grosse éclatude, c'est du sérieux la course devant.
Je connais la région, je me pose la question :
"mais comment peux-t-il grimper comme ça lui qui habite dans la Beauce".
Dans le vélo, les grimpeurs sont des Seigneurs.
A bientôt à la Chiappuche.
Salut The Phil,
C'est simple quand j'étais gamin pour aller me balader dans la forêt il fallait grimper déjà de belles bosses, à 6 ans c'était un jeu. je m'amusais à ne pas poser pied à terre. Puis j'habite la Beauce depuis 6 ans, sinon j'étais à Montmorency et j'allais chercher toutes les belles bosses de la forêt de Turquaise. Pour moi c'est devenu inné....
Voilou !
Eric a écrit :Salut Karl,
ouhaha t'as une des ces patates en ce moment !!
Je suis content pour toi. Bravo
J'espère qu'il fera bon à la Chiapucci car dimanche je me suis encore aperçu que je ne peux vraiment plus frotter dans un peleton,même par beau temps, alors sur route mouillée ...
Je pense qu'on va bien s'amuser le 6 juin si mes crampes cette année me laissent enfin tranquille ...ce que je doute sur 160 bornes
Amicalement Eric
Salut Eric,
A la chiappucci vous serez 2 Eric costauds, il y a Leblacher aussi ! Un bon conseil n'en fais pas trop !
Chouette CR. Merci, on voit que comme d'hab. tu ne te laisses pas abattre.
Ta description des enfants, de tout ce que tu dois gerer me rappelle quelqu'un d'autre.
Moi, je n'ai qu'une fille, mais c'est parfois déjà sport. Et puis 2 jours par semaine, ma tendre moitié prends les 2 garçons d'à côté pour les repas et les emmener à l'école, c'est drôle quand je rentre le soir elle est vanée
Je me réjouis d'être avec vous à la CC.
Quant à Eric Leblacher, je suis complètement abasourdi par la volonté et la force de ce gars. Quand tu revois sur son blog les photos de sa jambes il y a 11 mois à peine...Je suis vraiment admiratif.
Je vais penser à toi très fort ces prochains temps car voilà qu'une vieille douleur à la jambe droite me rappelle a mes souvenirs.
Je peux vivre avec, pédaler avec et je vais essayer de prendre un peu de ta phylosophie, je suis content d'être là, de me faire plaisir sur mon vélo. Ya un max de plaisir et n'est-ce pas cela l'essentiel?
Je peux continuer de pédaler.
A+
Ghislain
Le gars en noir tout devant, c'est moi pour une fois...
Bravo Karl, pour ta course et ton cr.
Comme ça je vois commment ça se passe devant.
De l'avant j'en connais que les 50 premiers km et encore. Ensuite c'est une glissade vers l'arrière que je n'arrive pas à maitriser cette année.
Eric a écrit :Salut Karl,
ouhaha t'as une des ces patates en ce moment !!
Je suis content pour toi. Bravo
J'espère qu'il fera bon à la Chiapucci car dimanche je me suis encore aperçu que je ne peux vraiment plus frotter dans un peleton,même par beau temps, alors sur route mouillée ...
Je pense qu'on va bien s'amuser le 6 juin si mes crampes cette année me laissent enfin tranquille ...ce que je doute sur 160 bornes
Amicalement Eric
Salut Eric,
A la chiappucci vous serez 2 Eric costauds, il y a Leblacher aussi ! Un bon conseil n'en fais pas trop !
Hé Karl, parceque tu crois franchement qu'Eric va finir devant J'ai prévu de m'arreter à Beaune vendredi a-m. Histoire de déguster un peu, mais je ne lui en ai pas encore parlé
Le gars en noir tout devant, c'est moi pour une fois...
Et puis à Beaune, il y a 2 très bons patissiers-confiseurs. Vu qu'on arrivera là-bas pour le goûter...
Il faut bien que je fasse honneur à ma réputation
A+
Ghislain
Le gars en noir tout devant, c'est moi pour une fois...
Bon, on va encore dire que je ne suis jamais satisfait et ce sera malheureusement encore une fois le cas après cette épreuve, puisque je suis réellement déçu par mon résultat. Il est vrai que si l'on raisonne uniquement sur ce classement, 60ème de l'épreuve (26ème dans la catégorie) à 19 minutes de la tête, on peut l'être réellement mais d'autres choses m'amènent à penser que le tableau n'est pas si noir que ça.
Et d'ailleurs, hier, à l'arrivée de l'épreuve, j'étais plutôt satisfait de mon comportement...
Satisfait d'avoir pu "frotter" 60 km durant au milieu du peloton bien que mon placement au sein de ce dernier n'était pas parfait (petit reste d'appréhension qui s'estompe tout doucement);
Satisfait de m'être arraché dans la première bosse digne de ce nom au km53 pour rester dans ce qui restait du peloton principal; malheureusement, dans les 3 répliques suivantes, ça vissait de trop pour moi et j'ai finalement fini par sauter au km58, les jambes ne pouvant plus suivre le rythme élevé imprimé par les meilleurs !
La journée fut belle malgré tout, le franc soleil qui était là dés le départ y étant pour beaucoup, mettant en valeur ces beaux paysages vallonnés de la région du Creusot.Dés le départ, on a le droit a un vrai départ neutralisé puisque la traversée du Creusot se fait derrière la voiture ouvreuse à un petit rythme; c'est parfait pour moi puisqu'une fois de plus, je n'ai pas eu le temps de m'échauffer.
La course débute réellement à partir du km 4 et j'essaie tant bien que mal de me maintenir dans la première partie du peloton mais c'est bien difficile pour moi tant je reste sur la défensive pour éviter la chute.
Cependant, tout se passe pour le mieux dans cette première partie de course sans grosses difficultés si ce n'est une succession de petites bosses montées rapidement et de petites descentes. On garde en point de mire les premiers échappés (dont Karl), le peloton n'est pas très inquiet...
Arrive donc la première difficulté au km 50, une longue montée pas très pentue sur des routes qui ne rendent pas; on se rend vite compte dès le bas de cette bosse que le peloton semble décidé à sortir de sa léthargie et une accélération se fait rapidement sentir; elle se fait d'autant plus vite sentir pour les gars qui sont moins bien placés comme moi et l'effort est intense pour rester au contact; devant, c'est la débandade et de nombreux gars lâchent prise. Je maintiens mon effort pour boucher les trous laissés par ces coureurs et en haut, je suis toujours vivant...
Certes, je suis en queue de ce premier groupe d'une quarantaine de gars mais j'ai su me faire mal pour rester. Mais pas le temps de pavoiser, le rythme s'intensifie sur le haut et je suis dans la ficelle. Le premier "coup de cul" qui suit me permet de rester au contact, toujours en queue de groupe malgré tout; le second me fait plus mal encore mais je tiens le choc; malheureusement, dans le 3ème, plus de jambes, impossible pour moi d'accélérer pour rester avec les meilleurs et c'est avec une énorme frustration que je vois la queue de ce groupe s'éloigner de moi sans que je puisse réagir ! Et pourtant, je me suis vraiment mis minable cette fois-ci, la tête n'a pas flanché aujourd'hui !
Sur le haut, je reprends 2 gars qui ont sauté un peu après moi et on essaie de s'organiser pour maintenir un bon rythme; nous somme repris par un groupe plus conséquent au pied de la descente qui suit et j'ai plaisir à retrouver Raphaël.
S'en suit la côte de Rambuteau, une longue bosse dans les bois longue de 3-4 km avec des passages difficiles à 10%; ça se passe plutôt bien pour moi et je reste aux avants postes de ce groupe tout au long de la montée.
Dans la descente qui suit, je perds mon bidon d'eau plate (zut, le bidon qui m'a accompagné lors la Marmotte l'année dernière) ! Là, ça se complique, il me reste les 3/4 d'un bidon de boisson énergétique pour faire 100 bornes et il fait déjà bien chaud; et puis j'aime bien alterné eau plate, boisson énergétique car je sature vite si je ne bois que cette dernière ! Bon, on verra bien au prochain ravitaillement comment je peux faire et en attendant, il va falloir gérer mes réserves liquide.
Au grès des difficultés, Raphaël se fait la belle en compagnie de 2 autres coureurs, on va le garder en point de mire pendant une vingtaine de km avant que l'on décide de reprendre ce trio. Ça sera chose faite peut après le second ravitaillement mais ce ne sera pas chose aisée, les candidats aux relais étant trop peu nombreux dans ce groupe. Il doit rester une soixantaine de km au moment de la jonction et j'ai pu récupérer une bouteille d'eau à la volée lors de ce second ravitaillement.
Nous sommes donc une trentaine de gars dans ce groupe et on va dire que nous sommes seulement 6 ou 7 gars à vouloir faire vivre ce groupe, ce qui a le don d'énerver certains d'entre nous dont un coureur du beaujolais en particulier... Au détour d'une bosse que je passe en tête, il place une attaque et m'invite à lui emboîter le pas histoire de fausser compagnie au groupe. Nous sommes ainsi 4-5 gars (dont Raphaël) à vouloir ainsi collaborer pour partir et s'en suit une partie de manivelles qui va durer une bonne trentaine de km au cours desquels les attaques vont se multiplier mais rien n'y fera puisque le groupe finira toujours par se reformer. On se retrouvera bien un moment à 4 devant avec Raphaël, le gars du Beaujolais et un gars de Sens mais on se fera finalement reprendre. Les gars ne sont pas assez forts pour rouler mais ils le sont quand il faut rester dans les roues !
Arrive la dernière longue bosse à une douzaine de bornes du but, une côte pas très pentue mais qui a ce moment de la course parait interminable. Ça monte au train et je suis plutôt à l'aise mais malheureusement pour moi, je ne suis pas assez attentif. 5 gars arrivent à nous fausser compagnie, je ne vois même pas le coup partir alors que j'avais encore de très bonnes jambes. En fait, je ne me suis jamais posé la question de savoir s'ils allaient aller au bout, je me suis simplement dit que des gars étaient partis, un point c'est tout. C'est en voyant le classement plus tard que je me suis dis que j'aurais du tenter d'aller avec eux car pour le coup, j'ai perdu beaucoup de places vu que je n'ai pas fais pas le sprint à l'arrivée ! J'avais largement les moyens d'y aller et à l'avenir, je surveillerai davantage ce genre d'initiatives à l'abord de l'arrivée car j'ai tout à y gagner ! J'ai encore pas mal appris suite à ce fait de course, ça me servira à l'avenir.
L'arrivée se profile donc à l'horizon, elle fait suite à une descente de 3 km dans la ville du Creusot. Bizarrement, je remarque à cet instant des maillots inconnus; ça remonte sur les côtés et j'ai vite fait de me faire déborder. Je ne fais d'ailleurs pas d'effort inconsidéré pour essayer de jouer à ce jeu dangereux et je me contenterai de suivre jusqu'à l'arrivée.
Voilà, s'en est fini de cette belle épreuve bien usante mais au cours de laquelle je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer. Aucun moment de flottement, toujours quelque chose à apprécier tout au long de parcours. Bref, une belle journée de vélo même si le résultat n'est pas à la hauteur de mes espérances.