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Tadkozh

Comme ma séance de HT m'a donné des ailes , je voulais vous faire découvrir ou redécouvrir les paroles de cette chanson.

Daniel Balavoine
LES OISEAUX 1


Le matin aux saisons nouvelles
Je vais au bord de la Moselle
Regarder les oiseaux
Ils viennent quand je les appelle
Caresser l'eau du bout des ailes
Et suivre les bateaux

Fatigués abandonnent
En s'enfoncent dans le ciel
Pour aller chercher de l'air plus haut

Plus haut que Dieu décida de faire mourir le vent
Plus haut que nous ne pourrons aller avant longtemps
C'est si loin
Loin de moi que mes yeux déçus
Aveuglés aux voûtes d'azur
Ne les voit plus

Ce matin assis sous le ciel
Je pleure au bord de la Moselle
Et j'attends les oiseaux
On dit que partout c'est pareil
Qu'ils sont morts pendant leur sommeil
D'avoir volé trop haut

Ceux qui s'étaient perdu
Ont dû s'en aller si haut
Qu'ils se sont brûlés sur le soleil

Plus haut que Dieu décida de faire mourir le vent
Plus haut que nous ne pourrons aller avant longtemps
C'est si loin
Loin de moi que mes yeux déçus
Aveuglés aux voûtes d'azur
N'y croit plus

...sur mesure pour Robert qui va apprécier...

Tadkozh

Effectivement.
J'ai habité 25 ans un village perché qui domine de 150 m la belle vallée de la Moselle (Arry - rive droite, pour les curieux).
La Moselle est MA rivière. J'ai longuement rêvé sur ses berges avant que d'énormes travaux ne viennent utiliser ses flots et la canaliser, dans les années 1980.
Ma chère rivière est devenue cloaque à bateaux rhénans, sans doute utile économiquement. Elle y a perdu ses rives ombragées de saules et de trembles et ses jolis goujons qui batifolaient sur les bancs de sable blond ...
Le poète a dit (Baudelaire je crois) :
"La forme d'une ville change plus vite, hélas, que le coeur d'un mortel" ...
Ici, je remplace le mot ville par le mot rivière, et la phrase a pour moi tout son sens.
Adieu Moselle. J'ai quitté tes rivages pour un pays où tu ne coules pas ... (là je plagie Péguy qui fait dire à Jeanne d'Arc : "Adieu, Meuse endormeuse et douce à mon enfance - Qui demeures aux prés où tu coules tout bas ... Meuse Adieu - J'ai déjà commencé ma partance -En des pays nouveaux où tu ne coules pas ....)

Robert a écrit :Effectivement.
J'ai habité 25 ans un village perché qui domine de 150 m la belle vallée de la Moselle (Arry - rive droite, pour les curieux).
La Moselle est MA rivière. J'ai longuement rêvé sur ses berges avant que d'énormes travaux ne viennent utiliser ses flots et la canaliser, dans les années 1980.
Ma chère rivière est devenue cloaque à bateaux rhénans, sans doute utile économiquement. Elle y a perdu ses rives ombragées de saules et de trembles et ses jolis goujons qui batifolaient sur les bancs de sable blond ...
Le poète a dit (Baudelaire je crois) :
"La forme d'une ville change plus vite, hélas, que le coeur d'un mortel" ...
Ici, je remplace le mot ville par le mot rivière, et la phrase a pour moi tout son sens.
Adieu Moselle. J'ai quitté tes rivages pour un pays où tu ne coules pas ... (là je plagie Péguy qui fait dire à Jeanne d'Arc : "Adieu, Meuse endormeuse et douce à mon enfance - Qui demeures aux prés où tu coules tout bas ... Meuse Adieu - J'ai déjà commencé ma partance -En des pays nouveaux où tu ne coules pas ....)

....Le vieux Paris n'est plus...Le cygne mais c'est à peu près tout ce dont je me rappelle...

Tadkozh