Vous pouvez faire la promo d'un livre, d'un magazine, d'un film, d'un site internet, d'un musée, d'un podcast et déclenchez en nous l'envie de lire, de voir, d'y aller !
Le vélo, c'est aussi le pédalage des méninges. Partageons nos connaissances !
Oh ! la, la ... La Montespan n'aurait eu aucune chance pour décrocher un job dans le mannequinat 2010 ... à moins d'être pistonné par un Louis XIV moderne !
Robert a écrit :Oh ! la, la ... La Montespan n'aurait eu aucune chance pour décrocher un job dans le mannequinat 2010 ... à moins d'être pistonné par un Louis XIV moderne !
....c'est vrai qu'elles te mettent l'angoisse ces pauvres filles dont on a l'impression qu'elles vont s'écrouler à chaque pas tant elles sont maigres...!!
J'ai terminé la lecture du livre de Teulé intitulé "Le Montespan" .
C'est un livre qui se laisse lire, sans trop de difficulté.
La critique, dit-on est aisée ... Je me laisse donc aller à cette facilité.
Si je suis convaincu de la culture historique de l'auteur, il me semble qu'il brode autour de l'histoire en sorte que la crédibilité historique du récit me semble incertaine ; je reproche à l'auteur de verser volontiers dans la description de scènes insoutenables de nature à vous retourner l'estomac.
Ainsi, le cadavre de la jadis si jolie et libidineuse Madame de Montespan termine ainsi (je cite) :
" L'homme aux bras colorés observe ces faméliques mâtins jaunes qui courent sur la route poudreuse, traînant derrière eux les intestins de l'ancienne favorite du roi ......
Ses longs boyaux, au cul des molosses, s'élèvent dans l'air, tournoient, balancent de droite à gauche comme le bas de sa robe s'envolait lorsqu'elle dansait en tournoyant dans des ballets de Benserade."
Amis de la poésie, peut être avez vous pensé comme moi, au poème de Baudelaire intitulé "La charogne" (les fleurs du mal).
Pour ma part, cette complaisance voulue dans l'horreur ne m'attire pas beaucoup.
Robert a écrit :J'ai terminé la lecture du livre de Teulé intitulé "Le Montespan" .
C'est un livre qui se laisse lire, sans trop de difficulté.
La critique, dit-on est aisée ... Je me laisse donc aller à cette facilité.
Si je suis convaincu de la culture historique de l'auteur, il me semble qu'il brode autour de l'histoire en sorte que la crédibilité historique du récit me semble incertaine ; je reproche à l'auteur de verser volontiers dans la description de scènes insoutenables de nature à vous retourner l'estomac.
Ainsi, le cadavre de la jadis si jolie et libidineuse Madame de Montespan termine ainsi (je cite) :
" L'homme aux bras colorés observe ces faméliques mâtins jaunes qui courent sur la route poudreuse, traînant derrière eux les intestins de l'ancienne favorite du roi ......
Ses longs boyaux, au cul des molosses, s'élèvent dans l'air, tournoient, balancent de droite à gauche comme le bas de sa robe s'envolait lorsqu'elle dansait en tournoyant dans des ballets de Benserade."
Amis de la poésie, peut être avez vous pensé comme moi, au poème de Baudelaire intitulé "La charogne" (les fleurs du mal).
Pour ma part, cette complaisance voulue dans l'horreur ne m'attire pas beaucoup.
..."...la critique est aisée, l'art est difficile..;" ....je cite toujours "Boileau" à l'évocation de ce proverbe (toujours citer Boileau en société, avec aplomb et assurance ça "passe" bien.. ) mais en fait il me semble que ce doit être Destouches..!!
...ces descriptions macabres n'ont rien d'attirant !! on peut effectivement s'interroger sur leur motivation ..!! D'autant qu'il n'y a rien d'historique quant à cette description puisque cette personne repose tranquillement aux Cordeliers de Poitiers...! Y aurait-il eu embaumement et de facto éviscération ....avec un moment de distraction de l'homme de l'art ?? Je n'ajouterai rien de plus aux descriptions lugubres de Teulé !
Effectivement, il s'agit d'élucubrations sur fond historique avec l'allusion au fait que le corps de la Montespan a été embaumé ... mais enfin, je te rejoins pour apprécier peu ce genre de description.
Ma précédente lecture de Teulé (Je François Villon) est émaillée d'une quantité de descriptions de ce tonneau ; je n'en suis pas friand !
Robert a écrit :Effectivement, il s'agit d'élucubrations sur fond historique avec l'allusion au fait que le corps de la Montespan a été embaumé ... mais enfin, je te rejoins pour apprécier peu ce genre de description.
Ma précédente lecture de Teulé (Je François Villon) est émaillée d'une quantité de descriptions de ce tonneau ; je n'en suis pas friand !
.....serait-ce "vendeur"...?? le mercantilisme est partout...
Robert a écrit :Effectivement, il s'agit d'élucubrations sur fond historique avec l'allusion au fait que le corps de la Montespan a été embaumé ... mais enfin, je te rejoins pour apprécier peu ce genre de description.
Ma précédente lecture de Teulé (Je François Villon) est émaillée d'une quantité de descriptions de ce tonneau ; je n'en suis pas friand !
.....serait-ce "vendeur"...?? le mercantilisme est partout...
Tadkozh
Ca, Tad, c'est une évidence ; la culture du fric est bien là.
Et l'horreur, c'est vendeur.