Cyberpotes, le forum !

callune a écrit :Merci Robert de m'encourager parce que c'est long, long, long à publier
il reste encore J2,J3 et J4

Oui, je connais pour l'avoir pratiqué.
Bon courage, tu nous régales !

Diversité des paysages ... et des activités.
Encore merci.
Oui, la mer se mérite !

Et les intempéries font souvent le sel de nos sorties.
Ainsi, une randonnée qui pourrait être oubliée ne l'est pas pour la simple raison d'un orage hors du commun, d'une pluie diluvienne et continue, d'un vent à décorner les boeufs, d'un froid de canard, d'une montée si héroïque que pour un temps elle nous fait passer de l'état de cycliste à celui de piéton etc ... liste non limitative.
Ce qui est extraordinaire, c'est que nous oublions bien vite les souffrances générées pour ne nous souvenir que des anecdotes amusantes.

Merci pour la suite du reportage
Dommage que tu aies eu de la pluie

Lolo90 a écrit :Merci pour la suite du reportage :P
Dommage que tu aies eu de la pluie :(

Ouais les tofs sous la pluie c'est moche :lol:

callune a écrit :

Lolo90 a écrit :Merci pour la suite du reportage
Dommage que tu aies eu de la pluie

Ouais les tofs sous la pluie c'est moche

... mais réaliste et qui rendent compte d'une ambiance.
Et pas si moches que ça !

Robert a écrit :

callune a écrit :

Lolo90 a écrit :Merci pour la suite du reportage
Dommage que tu aies eu de la pluie

Ouais les tofs sous la pluie c'est moche

... mais réaliste et qui rendent compte d'une ambiance.
Et pas si moches que ça !

en effet, ça donne l'ambiance

J3: le retour: panne, chaleur, baignade, orage, lassitude, bonheur

départ à 6h30 car j'ai envie d'éviter la grosse chaleur, hier c'était le four
un beau lever de soleil sur ces terres que je quitte à regret

à 20 km je passe les vitesses et crac c'est trop moche, je me dis que c'est fichu, que je vais devoir faire demi-tour
En plus, depuis 2 jours, les vitesses passaient mal et je me disais qu'il y avait un truc qui clochait et que j'apporterais mon vélo à l'entretien dès mon retour...

bon, je vais jusqu'à Gignac et j'aviserai. Sur la route je rencontre un cyclo, ancien gendarme dans le coin qui m'assure qu'il n'y a pas de vélociste à Gignac mais à Clermont l'Hérault à 20 bornes (et ce n'est pas sur ma route ) . Je quitte ce compagnon un peu égocentrique (qui ne m'a parlé que de ses exploits passés ) et je vais boire un café en ville pour réfléchir.
Google m'indique un vélociste juste à côté qui ouvre à 9h30,. Yes !

Un coup de repérage du magasin, puis je m'installe dans un square à l'ombre, il est 8h et il fait déjà 24°C.

A 9h30, je me pointe à la boutique.

Le gars me dit qu'il a plein de rv et ne pourra me réparer mon vélo qu'en fin de matinée et rajoute: "Vous n'êtes pas pressée !" Nan , nan, c'est pas comme si j'allais à la Canourgue Comme il est sympa, il me dit qu'il va faire le maximum. Je retourne dans mon square et j'attends
à 10h40 , téléphone, le vélo est prêt , yaouh !! je vais pouvoir repartir
le gars me donne les pièces cassées et me dit que tant qu'à faire, il a changé le câble avant.

Je n'ai perdu que 3h30 bah, l'essentiel est de pouvoir rouler et d'avoir quand même le temps d'en profiter

Passage de l'hérault


A Lagamas, au pied du Larzac, je m'asperge la tête d'eau en prévision de la chaleur sur la route du col exposée plein sud.
J'ai bien fait car il a fait 33°C et pas souffert. Les jambes sont bonnes

adieu mes Terres, je reviendrai


Encore quelques km avant de rejoindre le Caylar où je connais une boulangerie qui vend des sandwichs pas trop mauvais




hum la bonne herbe grasse et fraîche


Après le Caylar je traverse le plateau du Larzac en passant par la Couvertoirade, il y a de l'air, c'est super agréable.
Puis je redescends sur Nant


Un petit apéro à Nant! Je pique niquerai plus tard au bord de la Dourbie où je compte bien me baigner

au bord du bassin, je discute un long moment avec un jeune couple de cyclos voyageurs (et bien chargés), c'est vraiment sympa ces rencontres . C'est important de prendre le temps des choses et des gens sur la route

Passionnant reportage d'une itinérance ... sans câble qui freine !
Finalement, ce sont les incidents de parcours, les rencontres fortuites aussi, qui font le sel de ces voyages en liberté où l'on ne sent pas le pesant regard du temps chronologique. Le contraire d'une course où il faut boucler un parcours en un certain temps.
Il y a les courses, les parcours organisés, les brevets etc... mais la forme la plus aboutie du vélo, c'est ce que tu fais, seule et (presque) sans contraintes ; on en retrouve l'esprit, souvent, dans la revue "200" et c'est pour cet aspect de ses articles que j'en apprécie la lecture.

Merci pour ce passionnant récit illustré dans le détail.

Robert a écrit :Passionnant reportage d'une itinérance ... sans câble qui freine !
Finalement, ce sont les incidents de parcours, les rencontres fortuites aussi, qui font le sel de ces voyages en liberté où l'on ne sent pas le pesant regard du temps chronologique. Le contraire d'une course où il faut boucler un parcours en un certain temps.
Il y a les courses, les parcours organisés, les brevets etc... mais la forme la plus aboutie du vélo, c'est ce que tu fais, seule et (presque) sans contraintes ; on en retrouve l'esprit, souvent, dans la revue "200" et c'est pour cet aspect de ses articles que j'en apprécie la lecture.

Merci pour ce passionnant récit illustré dans le détail.

Merci Robert, tu m'encourages
En effet, lorsque je prends la route, le temps n'existe plus