Vendredi 3 mai ...
Jour Etna.
C'est le grand jour, celui que j'attendais avec tant d'impatience, jusqu'à m'y être entraîné et avoir intégré à mes bagages un équipement d'alpiniste !
Au petit matin déjà, j'avais enfilé mes "grolles" et, plein d'espoir, chargé mon sac à dos pour une ascension mémorable !
Las, la mauvaise nature en a décidé autrement et notre périple s'arrêtera à 2000 m, au refuge de l'Etna appelé "Sapienza", là où sont arrivés les coureurs cyclistes du tour de la Sicile que j'ai visionné il y a une quinzaine de jours à la télé.
En effet, et notre guide nous a prévenu dans le bus.
- Ne dépensez pas d'argent pour aller plus haut ... vous ne verrez guère plus loin que vos chaussures et ce serait jeter votre argent par la fenêtre ! Restez autour du refuge.
Il avait raison : La suite du parcours est très onéreuses (funiculaire et bus 4X4 pour monter à 3 000 m) coûtent plus de 100 euros par personne ... et nous voyons le funiculaire s'élever dans un nuage opaque.
Donc nous sommes restés là. Une petite marche de quatre km, dans des conditions météo proches de l'apocalypse.
Alors ?
Alors, j'ai un peu de regrets de n'avoir pu aller au bout de mes rêves de montagnes et d'ascensions de volcans.
Cependant, nous avons eu un accompagnateur, ancien guide de haute montagne et ancien compagnon d'Haroun Tazieff, homme de grande culture et parfaitement francophone ; en cours de route, ses explications nous ont éclairé sur la mécanique complexe de l'Etna, sur les paysages de cet extraordinaire environnement que nous parcourions et sur l'histoire si riche de la Sicile, son île. Un moment précieux de culture dont je ne ferai pas ici le résumé. Le résumé même serait trop long !
Juste pour dire que si ce coin de Sicile est si riche, il le doit à la fertilité des ses sols volcaniques, à son climat, et à ses grandes réserves d'eau douce ; en hiver, il est fréquent que le sommet de l'Etna se couvre de neige sur une épaisseur de six mètres ...
Je mets un terme à ce bavardage pour quelques images ...
- Ce que nous avons vu par les vitres du bus qui nous mène à 2 OOO m. Sur les coulées anciennes de lave, la nature reprend ses droits.
Vu d'ensemble du glacis du refuge de l'Etna à 2 000 m ... Nous n'irons guère plus haut !
Avec quelques images de notre "exploration" bien modeste.
Il pleut. Il pleut fort !
Et le vent souffle en bourrasques telles que par moment nous en "chamboulons" !
Ambiance en photos :
Midi approche ... et se réveillent nos appétits.
Las, il ne nous reste pas assez de temps pour un repas normal et nous déjeunerons, ce dont j'ai une sainte horreur, d'un affreux "hamburger" genre Mac'Do, ce que l'on ingère dans ces temples de la mal bouffe qui génèrent l'obésité.
Note, nous ferons mieux ... demain. (voir le petit coin d'Epicure) !
Une vue de l'intérieur du refuge choisi.
les tripes moins 
