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On les regrette, ces vieilles voitures… Moi ma première fut une Renault 5, qui m’a servi pour les études d’infirmier et meme après. Très peu de pannes, mais le châssis etait rouillé, et elle s’affaissait… Elle a fini à la casse… Je me souviens que le chauffage faisait un bruit monstrueux, et ne chauffait pas beaucoup…

Denis a écrit : ↑16 sept. 2023, 06:01 On les regrette, ces vieilles voitures… Moi ma première fut une Renault 5, qui m’a servi pour les études d’infirmier et meme après. Très peu de pannes, mais le châssis etait rouillé, et elle s’affaissait… Elle a fini à la casse… Je me souviens que le chauffage faisait un bruit monstrueux, et ne chauffait pas beaucoup…

Elles étaient bien les premières R5, elles avaient aussi le changement de vitesses au tableau de bord comme les 2CV et 4L

Moi c’était celles d’après, levier de vitesse au plancher.

Moi ma première voiture fût une 4CV. Je n'avais pas encore 18 ans, donc pas de permis, même si je roulais sans permis avec mon père. Donc, c'était l'hiver ce qui m'est arrivé, je la sortais du garage le matin et la rentrais le soir, jusqu'au jour où le midi, je suis allé faire une virée en forêt, et j'ai choisi mon jour, neige et verglas ! Pour revenir à la maison de mes parents, une petite route en descente, et vous devinez aisément ce qui m'est arrivé ! Je suis parti en dérapage, taper un petit talus à gauche et parti en tonneaux dans une pâture en descente elle aussi ! Les loopings ont duré je ne sais combien de temps, ce fut interminable ! Lorsque je suis sorti de la voiture, j'ai constaté " la casse ", il n'y avait que les 4 portières qui étaient intactes, car rappelez-vous, elle étaient en retrait. Je suis revenu à la maison " la queue entre les jambes ", blanc comme un mort, mon père a tout de suite compris, nous sommes allés chercher la voiture, et sa première parole en arrivant là où elle se trouvait fût : Tu as su la casser, tu sauras la réparer ! Et je me suis déguisé en carrossier pendant des mois, débosselant, mastiquant, ponçant et enfin, repeindre cette 4 CV, elle était superbe en " Gris Pompadour ", alors qu'elle était vert kaka d'oie avant, mon père croyait que j'en avais racheter une ! Et non, c'était l'origine. Je l'ai ensuite prêtée à Christine le temps que j'étais au Régiment, puis nous l'avons vendu, 300 frs lorsque nous nous sommes mariés, et forcément qu'avec le recul, je me dis que j'aurais dû la garder !
Voilà l'histoire de ma 1ère voiture, rocambolesque non ?
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Hé ben ils vous est arrivé de sacrés accidents toi et Robert
En tout cas, vous avez eu de la chance et c'est l'essentiel

J’ai eu la chance de ne jamais avoir eu d’accident jusqu’aujourd’hui… Là seule chose qui m’est arrivée, c’est d’avoir oublié, après une nuit de travail à l’hôpital, le frein à main devant le service de psychiatrie dans lequel je travaillais alors. J’avais oublié dans mon casier mon porte monnaie. A mon retour à la voiture, elle n’y était plus… Puis j’entends un grand boum, la voiture avait fini sa course dans un arbre…

Denis a écrit : ↑17 sept. 2023, 05:50 J’ai eu la chance de ne jamais avoir eu d’accident jusqu’aujourd’hui… Là seule chose qui m’est arrivée, c’est d’avoir oublié, après une nuit de travail à l’hôpital, le frein à main devant le service de psychiatrie dans lequel je travaillais alors. J’avais oublié dans mon casier mon porte monnaie. A mon retour à la voiture, elle n’y était plus… Puis j’entends un grand boum, la voiture avait fini sa course dans un arbre…

Oh punaise

Je constate que vous avez eu des problèmes automobiles. En réalité c’est le lot commun. L’automobile est entrée dans nos vies avant le téléphone portable et l’ordinateur. Aujourd’hui, on suppose que chacun dispose d’un smartphone et d’un iPad !
Ce n’est pas facile, car enfin il n’y a plus aucune tranquillité. Autre fois vous rentriez à la maison et vous étiez tranquille. Aujourd’hui vous êtes traqués jusque dans vos lits !

Et puis sous le pont sur la Moselle, il a coulé beaucoup d’eau. Nous nous sommes installés à Arry, dernier village de Moselle, avant le passage vers la Meurthe-et-Moselle. Jean-Michel est né en 1965, Anne en 1966.
Nous voilà une famille composée de deux parents et de deux enfants en bas âge susceptibles de partir en vacances.
Entre-temps, nous avons fait l’acquisition d’une caravane et d’une voiture susceptible de tracter une remorque relativement lourde. Ce fut le temps des terrains de camping, des routes avec une caravane en remorque, des séjours aux quatre coins de l’Hexagone, avec plein d’anecdotes !
Il faut dire que nos pauvres enfants n’ont connu d’instituteurs que leurs parents avec lesquels il partaient aussi en vacances. Une constance dont ils ont sans doute souffert.

Premières vacances avec notre première caravane. Il faut le dire, elle n’était pas très grande la caravane. C’était la plus petite des caravanes de marque : « caravelair».

Anne y dormait dans un hamac ! Pour tout arranger, nous avions choisi comme but de nos premières vacances, la région des lacs des Landes, une traversée totale du pays ! Avec une étape, je ne sais plus où, le voyage s’était déroulé sans incident.
Le camping où nous avions échoué ressemblait comme celui de la télévision appelé « camping des flots bleus ». Nous n’étions pas très loin de l’immense plage, et pas très loin non plus du commerce tenu par un certain monsieur «.Dupin»… Et les campeurs de dire cette maxime : « chez Dupin, rien pour rien. » ce qui était bien vrai, en regard des prix pratiqués.

La principale distraction du campeur quand arrive le soir, c’est une balade pédestre à travers les installations diverses. Ce soir là, avec nos enfants, nous étions passés à côté d’une caravane de marque « Georges et Jacques». Ces caravanes étaient à l’époque, parmi les plus coûteuses, les plus luxueuses, mais cependant je ne les trouvais pas très belles. Et de le dire à Josette.
Au retour de la balade, Jean-Michel échappant à notre surveillance, a couru dire aux propriétaires de la caravane en cause : « Mon papa a dit que votre caravane est moche ! »
Vous imaginez notre embarras quand nous avons rencontré nos voisins de camping.
Heureusement, c’étaient des gens ouverts et compréhensifs.

Tous les jours nous allions à la plage.
Il faut savoir que les plages des Landes sont dangereuses à cause des grosses vagues et du phénomène dit des « Baïnes » qui entraînent les nageurs imprudents au large. Ce qui nous confinait sur le sable de la plage.

Tous les jours, pour aller jusqu’à l’océan, il nous fallait traverser du sable, du sable, du sable. Un jour Anne s’est écriée : « papa, papa, j’ai trouvé un caillou ! »
Mais non, Anne, lui ai-je dit : « mais non, Anne, ce n’est pas un caillou ! C’est une crottede chien ! »
j’avais sans doute raison, mais Anne m’en a toujours voulu de lui laisser penser qu’elle avait tenu dans ses mains une déjection canine.



Le village d’Arry était un petit village, de moins de 500 habitants, avec deux classes élémentaires, celle des petits, et celle des grands. Josette s’occupait des petits et moi des grands. À nos débuts, nos classes comportaient 30 élèves ou plus ! Et l’école élémentaire incluait encore les cours de fin d’études qui menaient au fameux « certif »
Un jour, en cours de récréations, Jean-Michel s’était emparé de la balle avec laquelle les grands jouaient et pas moyen de la lui reprendre. Du haut de ses quatre ans, Jean-Michel protestait :« c’est moi, le maître ! »
Trait de caractère naissant, Jean-Michel avait le goût de l’autorité !

Dans la cour, le ballon était roi. S’engageaient des matchs de volleyball, pleins de sérieux. Souvent, j’étais chargé de l’arbitrage des points litigieux.
Arbitrage régulièrement contesté par Anne, persuadée qu’elle était victime d’un arbitrage partial, destiné à faire perdre son équipe ! Là, encore un trait de caractère : Anne a un sens aigu de la justice et de ses droits ! de plus Anne n’accepte pas de perdre ! C’est une gagnante !


Le curé de la paroisse était chargé de donner des cours de catéchisme dans ma classe. Ce brave homme était incapable d’établir la moindre autorité. À peine était-il entré dans la classe que s’ établissait un invraisemblable chahut.
Aussi, Monsieur le curé m’avait-il demandé de rester dans la classe pendant le cours de catéchisme, ce que je faisais volontiers.
Un jour, observant une gravure du livre de catéchisme, lequel présentait des images de Jésus, dans son pays, l’un de mes élèves, dont les parents étaient à ma connaissance très racistes, s’est écrié à l’adresse du curé et désignant l’image : « mais c’est qui ce bougnoule ? »
Et le curé offusqué de répondre : « mais ce n’est pas un bougnoule, c’est Jésus ! »

Ah la la merci de nous retracer si bien ce moment de vacances avec nous, j'ai presque du sable dans les oreilles
Et j'entends tes coups de sifflet dans la cour