Il est revenu le temps de la lecture ... Parlons-en.

[Robert]

J’ai tenté d’apporter des corrections au compte rendu de lecture ci-dessus. Ça m’a créé un doublon et je n’ai rien corrigé ! Je ne parviens plus à aller sur mon post afin de lui apporter les corrections. Je renonce.

[Robert]

Vladimir Jankelevitch : le je– ne– sais –quoi et le presque– rien.




Une émission sur la chaîne culturelle m’a donné envie de lire un ouvrage du philosophe Vladimir Jankelevitch.
Par bonheur, ce livre existe en version numérique.
La version numérique des livres offre cette possibilité intéressante d’en lire les premières page gratuitement avant de commander et de payer le livre intégral.
J’ai donc commencé la lecture des premières pages du livre mentionné ci-dessus.

Comment vous en conseiller la lecture ?

Sur chacune des pages que je viens de lire, il y a une douzaine de mots dont je ne connais pas le sens. Après cette lecture, je lui reconnais une vertu : elle m’offre le plaisir de n’en comprendre rien.

Je reprendrai un bout de ce texte, après un moment de repos ! Dans tous les cas, je ne pense pas que j’achèterai le livre. Il est trop difficile, beaucoup trop intellectuel et philosophique pour moi.

Il a eu le mérite de me rappeler un épisode de ma vie de potache.

Notre professeur de philo malade, nous avions eu pour remplaçant un intellectuel de haute volée.
Celui-ci arrivait comme un souffle dans la classe. Il jetait son cartable sur le bureau et commençait une logorrhée dont nous ne comprenions strictement rien. Il nous livrait son discours ésotérique pendant deux heures. Au bout des deux heures, il reprenait sa serviette sur le bureau et repartait sans dire au revoir.
Nous avions entendu parler d’Aristote et de Platon.
Il ne nous a jamais adressé une seule parole directement.
Je pense qu’il n’a jamais su un seul nom des potaches auxquels il s’adressait ! Son bagage pédagogique s’arrêtait à son discours !

C’était la première fois que j’étais mis en présence d’un vrai « intellectuel »… Depuis, il ne m’a plus jamais été offert de vivre dans ce milieu de gens qui s’expriment avec des mots que je ne comprends pas.

Ce livre est exactement écrit dans ce langage qui n’est accessible qu’aux intellectuels et philosophes d’un certain niveau que je n’atteindrai jamais.

Je préfère les textes qui ont pour base ce précepte : Vous voulez dire qu’il pleut ? Dites, il pleut.

[Lolo90]

Tu sais ? Ça m'arrive aussi assez souvent de lire des mots dont je ne savais même pas l'existence avant de les voir ou de les entendre, et je n'en fais pas tout un plat

[Robert]

J’ai renoncé à la lecture du livre du philosophe et musicologue Vladimir Jankélévitch.

Je me suis mis à la recherche d’une nouvelle lecture.
Et j’ai trouvé un titre : « Des diables et des saints» de Jean-Baptiste Andrea.
Jean-Baptiste Andrea est l’auteur du livre« veiller sur elle » qui a obtenu le prix Goncourt 2023 que j’ai lu.
Compte rendu du 30 juin 2025. Le prix Goncourt ne m’avait pas totalement convaincu…

La lecture des 25 premières pages de « des diables et des des saints » m’a enthousiasmé. Ce sera donc ma prochaine lecture.

Je ferai mon compte rendu après lecture complète du livre.

[Lolo90]

En tout cas le Vladimir il n’a pas que son style qui est difficile à lire , même son nom est indéchiffrable

[Denis]

Sur les conseils d’un ami, je m’attelle à lire 22/11/1963 de Stephen King. Une histoire de voyage dans le temps pour empêcher l’assassinat de Kennedy à la date sus-citée. Il y a beaucoup de détails dans la narration, qui me font parfois perdre le fil de l’histoire. On est loin des chefs d’œuvre que lit Robert, mais ça permet de se poser un peu…

[Robert]

Des diables et des saints de Jean-Baptiste Andrea.


Je viens de terminer ce livre. J’aurais aimé continuer à le lire. Hélas, il est terminé.
Un très beau livre. Un livre plein d’émotion et d’humanité.

…

Sur le quai d’une gare, un pianiste joue sur le piano placé là, pour distraire les voyageurs de passage. On s’approche de lui. On lui demande pourquoi il n’a pas un grand auditoire dans un grand théâtre avec de grands auditeurs tant il interprète divinement Beethoven..

Et par la magie du roman, le pianiste se remémore sa vie et nous la raconte.

Je vais maîtriser mon envie de vous résumer le livre dans ses grandes lignes. J’ai une bonne raison de ne rien écrire de plus : j’ai tellement envie que vous lisiez ce livre. Il m’a tant passionné que j’en ai oublié les heures qui passaient.

Jean-Baptiste Andrea est un grand écrivain.…

je vais reprendre la lecture rapide du prix Goncourt 2023.

[Lolo90]

Merci pour ce retour
Je ne connaissais pas du tout cet auteur
Ça me donne une idée de lecture alors

[Robert]

Quand on a lu un très bon livre, on cherche une lecture tout aussi attrayante.
Ainsi je viens de lire les 20 ou 30 premières pages de cinq ou six livres sans vraiment trouver mon bonheur.
Il me manque de pouvoir librement circuler dans les allées d'une librairie ou de la Fnac. Je ne l’ai pas fait assez quand je pouvais le faire. Il faut dire qu’à cette époque-là je lisais beaucoup moins.
Je suis toujours dans mes recherches. Je vais bien finir par trouver le titre et les premières pages d’un livre qui me donneront l’envie de l’acheter.

Je suis un lecteur difficile. J’élimine déjà tous les policiers, le genre ne m’intéresse pas.
Certains des livres que j’ai ainsi commencé ne m’ont pas plu, quant aux styles d’écriture. J’aurais été tenté par le livre de Michel Bussi intitulé « l’ombre du monde », mais il traite du génocide du Rwanda dont je viens de sortir par un autre bouquin.

[Robert]

Pour illustrer ma lecture du livre« ma reine», de Jean-Baptiste Andrea , et pour introduire mon propos, j’utilise la poésie de Jacques Prévert ci-dessous que sans doute chacun d’entre nous a entendue ou lue.

 
Page d’écriture, Jacques Prévert :


Deux et deux quatre
Quatre et quatre huit
Huit et huit font seize…
Répétez ! dit le maître
Deux et deux quatre
Quatre et quatre huit
Huit et huit font seize…
Mais voilà l’oiseau-lyre
Qui passe dans le ciel
L’enfant le voit
L’enfant l’entend
L’enfant l’appelle :
Sauve-moi
Joue avec moi
Oiseau !
Alors l’oiseau descend
Et joue avec l’enfant
Deux et deux quatre…
Répétez ! dit le maître
Et l’enfant joue
L’oiseau joue avec lui…
Quatre et quatre huit
Huit et huit font seize
Et seize et seize qu’est-ce qu’ils font ?
Ils ne font rien seize et seize
Et surtout pas trente-deux
De toute façon
Et ils s’en vont.
Et l’enfant a caché l’oiseau
Dans son pupitre
Et tous les enfants
Entendent sa chanson
Et tous les enfants
Entendent la musique
Et huit et huit à leur tour s’en vont
Et quatre et quatre et deux et deux
A leur tour fichent le camp
Et un et un ne font ni une ni deux
Un à un s’en vont également.
Et l’oiseau-lyre joue
Et l’enfant chante
Et le professeur crie :
Quand vous aurez fini de faire le pitre!
Mais tous les autres enfants
Écoutent la musique
Et les murs de la classe
S’écroulent tranquillement.
Et les vitres redeviennent sable
L’encre redevient eau
Les pupitres redeviennent arbres
La craie redevient falaise
Le porte-plume redevient oiseau.
(Recueil : Paroles, 1946)

Une autre poésie de Prévert, intitulée, « le cancre » aurait pu convenir.





Après la lecture de «Des diables et des saints» et du prix Goncourt, intitulé « veiller sur elle», deux livres de Jean-Baptiste Andrea, J’ai cherché dans tous les titres que m’offre ma bibliothèque informatique et j’ai trouvé ce livre, encore de Jean-Baptiste Andrea. Ce livre est le premier roman publié par l’auteur.
La lecture de ces pages m’a ému aux larmes.
Le narrateur est un enfant. Un enfant qui n’est pas « comme tout le monde »; il se raconte dans ces pages.

Vous faire un compte rendu de ce livre serait un crime ! je m’autorise un résumé rapide : le narrateur a 12 ans. Il fugue. Dans sa fuite, il rencontre, Viviane, 12 ans aussi, qui devient sa reine.
Vous n’aurez aucune excuse de ne pas le lire, car ce roman n’est pas un roman fleuve : juste 140 pages qui vous emmèneront dans votre monde oublié que ce petit récit vous remettra en mémoire, peut-être. Les rêves adolescents sont universels.

Un titre à retenir.
Un Livre à lire, absolument !