Cyberpotes, le forum !

Denis a écrit :Allez va! Je suis sur qu'il y en a un qui t'attend à la patisserie du coin!

...malheureusement c'est mal parti car la boulangère est une petite nouvelle...

Tadkozh

Suite à différentes activités dans le " monde " du vélo, je n'avais pas trop le choix pour réaliser ce premier brevet qualificatif pour le P-B-P 2015, c'est pourquoi j'avais envisagé un moment d'aller éventuellement à celui de Beuvry, à coté de chez J-Michel & Nathalie, mais un impondérable est venu se greffer sur le planning et donc, il ne me restait que celui de Rouen, c'était en quelque sorte un véritable " quitte ou double " ! Je n'étais pas inquiet pour la distance, je savais que je l'avais dans les jambes, c'était plutôt la météo qui au fil des jours était de plus en plus pessimiste concernant le temps du Week-End, et là, je puis vous dire que je n'ai pas été déçu ! ! !
Après une courte nuit, car pas de bol non plus, c'était le changement d'horaire justement et n'ayant pas pu me coucher aussi tôt que je l'aurai souhaité, lorsque le réveil a sonné à 3h45, dur dur de ne pas céder à la tentation de rester sous la couette ! Je jette un œil par la fenêtre de la chambre, chouette, il ne pleut pas, mais le vent souffle fort !
Je prends la route pour Rouen à 4H55, j'ai 10 mn de retard sur l'horaire prévu, mais en appuyant un peu sur le " champignon ", je le rattrape, et en cours de route, la pluie commence à tomber drue !
Je tenais absolument à partir à 6h30 avec l'ensemble des participants pour 2 raisons:
- La " traversée " de Rouen, ( pas celle de Paris ! ) est un incroyable labyrinthe pour retrouver le début du circuit, seul, je ne sais pas comment j'aurai fait !
- Avec ce temps " épouvantable ", je ne voulais pas être seul, sachant qu'il y avait + de la moitié du kilométrage face au vent !
Départ donc à 6h30 sous la pluie, elle nous " fichera " la paix que 2 petites heures, entre 11h00 et 13h00 ! Au bout des quais de Rouen, sur les bords de la Seine, se dresse une superbe côte, je m'en doutais un peu, le premier " bled " étant sur le " plateau ", il ne pouvait en être autrement, et si tout le monde a été bien sage jusqu'au pied, à mi-côte, il y a eu un coup de " fusil " avec une douzaine de gars que j'ai délibérément laissé partir, me disant qu'avec ce temps et ce kilométrage, nous allions nous " revoir " à un moment ou un autre. Cependant, dans mon groupe, je constate rapidement qu'il y a quelques cyclos au comportement dangereux, donc, je place une " mine " de derrière " les fagots " pour faire le ménage et de ce fait, nous nous retrouvons à quatre à rouler, mais à 3 à " passer " pour les relais, je devais plutôt dire 2, car le 3ème ce n'était pas vraiment ça. Nouvelle côte, nouveau coup de fusil de ma part et je dis au gars qui m'accompagne que je préfère que l'on roule " bien " à 2, plutôt que " mal " à 3 ! OK qu'il me répond, on y va ! Nous avons ainsi parcouru ensemble les 3/4 du circuit dans une sacré " galère " ! Les conditions météorologiques ont été épouvantable tout au long de la journée ! Les 110 premiers km vent de face, mais surtout entre le 85 ème et le 110 km où la, le vent était de travers, les rafales de vent venant nous repousser vers le milieu de la chaussée malgré que nous étions littéralement aplatis sur le bike et en position oblique dont j'aurai bien aimé connaitre l'angle ! Vraiment limite dangereux, mais pas question de poser pieds à terre, il faut que j'aille au bout ! Pour connaitre ce coin, ( c'est par là qu'habite ma fille ), je savais que cela allait être le passage le plus terrible car c'est sur un " plateau " sans aucun abri. Dans ce passage au combien difficile, nous ramassons 4 gars " à la p'tite cuillère " complètement à la dérive, puis 1 autre un peu plus loin, qui restera jusqu'au bout avec nous, puis 2 autres entrain de se ravitailler à un poste de pointage, nous terminerons tous les 5 ensemble et si sur le plat " j'embraye " encore bien comme il faut, dans les 2 dernières " patates ", je dois rassembler mes dernières forces pour ne perdre le contact ( en haut de la dernière, ils ont eu l'excellente idée d'une pose pipi, étant 80 mètres derrière, j'ai pu reprendre " contact " sans effort particulier ). Nous rentrerons tous les 5 ensemble à Rouen, où nous apprenons que seulement 5 gars sont rentrés avant nous, c'est encourageant pour l'avenir, bien content dans voir terminé avec ce BRM 200, accompli à 23,5 de moyenne pour 12.. de D+ et 125 puls moyen, soit 25 de plus que d'habitude. Vivement le BRM 300 ( dans 1 mois ).
@cyberpotes+ !

Etant Samedi en dépannage course avec Shimano, j'ai pu prendre en photo mon futur " Bike " !

Super compte rendu! La douche a du etre bonne!

chapeau phiphi dans des conditions pareilles ,pluie,vent ,tempête,je n'aurai même pas pris le départ

benoit a écrit :chapeau phiphi dans des conditions pareilles ,pluie,vent ,tempête,je n'aurai même pas pris le départ

Merci les gars, mais j'ai une motivation toute particulière...
@cyberpotes+ !

Oui, il faut une super motivation pour s'embarquer dans une pareille galère. Mais je l'ai fait, sans motivation particulière autre que celle de vivre une modeste aventure ! Comme toi, j'aurais sans doute pris le départ.

Très bien rendu, récit captivant, Philippe. Merci, Phiphi.
Ton compte-rendu m'a rappelé mon dernier 200, il y a cinq ans je pense ; ce fut un audax en Alsace. Les conditions météo avaient été épouvantables : 5° - vent et pluies violents sans la moindre interruption, automobilistes irascibles près de Strasbourg, pluie qui gicle de partout, pieds et mains gelés etc ... C'est à la suite de cette galère que j'avais acheté ma veste "Chapak" bleue qui m'a, depuis, souvent accompagné !

Vu ce 200 dont tu nous fais le récit, il s'agit d'une version randonneurs ... pas tous sympas, ces compagnons de route. Je l'avoue, je suis un peu déconnecté de cet esprit compétition, hors saison et qui ne devrait pas s'imposer, qui sévit pourtant dans les pelotons de cyclosportifs ; dans les conditions extrêmes qui étaient celles de ce 200, au contraire, la solidarité n'aurait-elle pas dû s'imposer ?

Je ne jette la pierre à personne et je sais bien que l'esprit de compétition sommeille en chacun de nous, insidieux, latent, un peu ridicule alors que défilent les anniversaires ! J'ai, je pense et par la force de l'âge, réussi à me départir de ce déplorable état d'esprit ... Mais il m'a fallu longtemps ...

PBP est une épreuve et une aventure. J'espère que tu trouveras les meilleures conditions possible pour réaliser ce voeu qui est si cher à ton coeur de sportif de défis.

Robert a écrit :Oui, il faut une super motivation pour s'embarquer dans une pareille galère. Mais je l'ai fait, sans motivation particulière autre que celle de vivre une modeste aventure ! Comme toi, j'aurais sans doute pris le départ.

Très bien rendu, récit captivant, Philippe. Merci, Phiphi.
Ton compte-rendu m'a rappelé mon dernier 200, il y a cinq ans je pense ; ce fut un audax en Alsace. Les conditions météo avaient été épouvantables : 5° - vent et pluies violents sans la moindre interruption, automobilistes irascibles près de Strasbourg, pluie qui gicle de partout, pieds et mains gelés etc ... C'est à la suite de cette galère que j'avais acheté ma veste "Chapak" bleue qui m'a, depuis, souvent accompagné !

Vu ce 200 dont tu nous fais le récit, il s'agit d'une version randonneurs ... pas tous sympas, ces compagnons de route. Je l'avoue, je suis un peu déconnecté de cet esprit compétition, hors saison et qui ne devrait pas s'imposer, qui sévit pourtant dans les pelotons de cyclosportifs ; dans les conditions extrêmes qui étaient celles de ce 200, au contraire, la solidarité n'aurait-elle pas dû s'imposer ?

Je ne jette la pierre à personne et je sais bien que l'esprit de compétition sommeille en chacun de nous, insidieux, latent, un peu ridicule alors que défilent les anniversaires ! J'ai, je pense et par la force de l'âge, réussi à me départir de ce déplorable état d'esprit ... Mais il m'a fallu longtemps ...

PBP est une épreuve et une aventure. J'espère que tu trouveras les meilleures conditions possible pour réaliser ce voeu qui est si cher à ton coeur de sportif de défis.

Effectivement, pas tous sympas ! Au 1er contrôle, soit après 43 km de route, j'ai été extrêmement surpris de retrouver 4 cyclos, dont 1 femme et un vétéran de 80 ans, qui je suis sur, était à la queue du groupe dans la 1ère côte à la sortie même de Rouen lorsque j'ai accéléré à mon tour; j'en suis sur, car à ce moment là, j'étais en leur compagnie et j'ai même échangé quelques mots avec le gars ! Alors je me pose cette question, qui restera sans réponse: comment ont ils fait pour être là avant nous ?
Pas sympa non plus, car nous les avons attendu pour repartir d'Yvetot, et ensuite, à plusieurs occasions, ils ont roulé en accélérant à " tout va " comme des idiots face au vent, au lieu, effectivement et je te rejoins dans ton raisonnement, de faire " corps " tous les 6, face aux intempéries. De toute évidence, ces 2 là n'était pas des " puits de science ! ". Alors cela à eu le don de me contrarier, donc j'ai fait un petit signe discret au " collègue ", après lui avoir fait remarquer le comportement stupide de la nana en lui demandant: mais pourquoi fait-elle cela ? et nous avons franchement accéléré et sommes repartis tous les deux. J'ai peut être eu tord d'agir ainsi, mais je ne supporte pas les imbéciles qui n'ont pas " de sous de jugeote ", au point d'être incapable au milieu des éléments déchainés, de se dire que " l'union fait la force " ! Nous ne les avons jamais revu, heureusement !
C'est en arrivant au local du départ que nous avons appris que seul 5 gars étaient rentrés avant nous, je ne m'en suis jamais inquiété durant la totalité du parcours, seul l'envie d'aller jusqu'au bout habitait mon esprit.
@cyberpotes+ !

....qué galère mon Phiphi...!! et vous vous êtes tapé dedans comme des chiffonniers...!!! Là, c'est "récup" active mais vraiment léger sur deux jours...

Tadkozh

phiphi76 a écrit :

Robert a écrit :Oui, il faut une super motivation pour s'embarquer dans une pareille galère. Mais je l'ai fait, sans motivation particulière autre que celle de vivre une modeste aventure ! Comme toi, j'aurais sans doute pris le départ.

Très bien rendu, récit captivant, Philippe. Merci, Phiphi.
Ton compte-rendu m'a rappelé mon dernier 200, il y a cinq ans je pense ; ce fut un audax en Alsace. Les conditions météo avaient été épouvantables : 5° - vent et pluies violents sans la moindre interruption, automobilistes irascibles près de Strasbourg, pluie qui gicle de partout, pieds et mains gelés etc ... C'est à la suite de cette galère que j'avais acheté ma veste "Chapak" bleue qui m'a, depuis, souvent accompagné !

Vu ce 200 dont tu nous fais le récit, il s'agit d'une version randonneurs ... pas tous sympas, ces compagnons de route. Je l'avoue, je suis un peu déconnecté de cet esprit compétition, hors saison et qui ne devrait pas s'imposer, qui sévit pourtant dans les pelotons de cyclosportifs ; dans les conditions extrêmes qui étaient celles de ce 200, au contraire, la solidarité n'aurait-elle pas dû s'imposer ?

Je ne jette la pierre à personne et je sais bien que l'esprit de compétition sommeille en chacun de nous, insidieux, latent, un peu ridicule alors que défilent les anniversaires ! J'ai, je pense et par la force de l'âge, réussi à me départir de ce déplorable état d'esprit ... Mais il m'a fallu longtemps ...

PBP est une épreuve et une aventure. J'espère que tu trouveras les meilleures conditions possible pour réaliser ce voeu qui est si cher à ton coeur de sportif de défis.

Effectivement, pas tous sympas ! Au 1er contrôle, soit après 43 km de route, j'ai été extrêmement surpris de retrouver 4 cyclos, dont 1 femme et un vétéran de 80 ans, qui je suis sur, était à la queue du groupe dans la 1ère côte à la sortie même de Rouen lorsque j'ai accéléré à mon tour; j'en suis sur, car à ce moment là, j'étais en leur compagnie et j'ai même échangé quelques mots avec le gars ! Alors je me pose cette question, qui restera sans réponse: comment ont ils fait pour être là avant nous ?
Pas sympa non plus, car nous les avons attendu pour repartir d'Yvetot, et ensuite, à plusieurs occasions, ils ont roulé en accélérant à " tout va " comme des idiots face au vent, au lieu, effectivement et je te rejoins dans ton raisonnement, de faire " corps " tous les 6, face aux intempéries. De toute évidence, ces 2 là n'était pas des " puits de science ! ". Alors cela à eu le don de me contrarier, donc j'ai fait un petit signe discret au " collègue ", après lui avoir fait remarquer le comportement stupide de la nana en lui demandant: mais pourquoi fait-elle cela ? et nous avons franchement accéléré et sommes repartis tous les deux. J'ai peut être eu tord d'agir ainsi, mais je ne supporte pas les imbéciles qui n'ont pas " de sous de jugeote ", au point d'être incapable au milieu des éléments déchainés, de se dire que " l'union fait la force " ! Nous ne les avons jamais revu, heureusement !
C'est en arrivant au local du départ que nous avons appris que seul 5 gars étaient rentrés avant nous, je ne m'en suis jamais inquiété durant la totalité du parcours, seul l'envie d'aller jusqu'au bout habitait mon esprit.
@cyberpotes+ !

...dès que tu as des parcours "libres" ce "phénomène" est présent...!! Des cyclos pas intéressants qui font leur "championnat du monde..."

Tadkozh

vu un article sur PBP dans le dernier 200 .Il es t conseillé de faire de la montagne ,le trajet comportant 11 000 mètres de dénivelé ?? étonnant ,non?