Il t’aurait au moins fallu un appareil photo ! Dommage. :lol
Poésie du jour ...
- Robert
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Re: Poésie du jour ...
- Lolo90
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Re: Poésie du jour ...
- Robert
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Re: Poésie du jour ...
Ambiance du petit matin
Ma tête sur ma main se pose
Le journal diffuse sa prose
C’est un petit matin gris
Radios cette couleur ont mis
Distraite est mon attention
Ne perçois plus que les sons
Tremblements de terre Ukraine
Palestine malheurs en chaîne
Je pense à l’heure du boulot
On va courir à pied à vélo
La tête pleine de soucis
Bureaux écoles et ennuis
J’avale mon café noir
Le jour se lève je peux voir
Les branches des mirabelliers
Par le grand vent agitées
Crachin breton persistant
Tout est mouillé dégoulinant
Après l’avril nait le mai
Joli toujours on le sait
Et jardins Fleurir de roses
Soleil et bien belles choses
Vacances ombres et lumières
Bonheurs sont-ils éphémères
Leçons que donne la vie
Il faut ouvrir mon parapluie
Souvenirs en ribambelles
Sans cesse me tombent du ciel
Robert Develotte–avril 2024.
Ma tête sur ma main se pose
Le journal diffuse sa prose
C’est un petit matin gris
Radios cette couleur ont mis
Distraite est mon attention
Ne perçois plus que les sons
Tremblements de terre Ukraine
Palestine malheurs en chaîne
Je pense à l’heure du boulot
On va courir à pied à vélo
La tête pleine de soucis
Bureaux écoles et ennuis
J’avale mon café noir
Le jour se lève je peux voir
Les branches des mirabelliers
Par le grand vent agitées
Crachin breton persistant
Tout est mouillé dégoulinant
Après l’avril nait le mai
Joli toujours on le sait
Et jardins Fleurir de roses
Soleil et bien belles choses
Vacances ombres et lumières
Bonheurs sont-ils éphémères
Leçons que donne la vie
Il faut ouvrir mon parapluie
Souvenirs en ribambelles
Sans cesse me tombent du ciel
Robert Develotte–avril 2024.
- Lolo90
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Re: Poésie du jour ...
Ouah bravo Robert
C'est trop bien écrit

Tu es un sacré poète que le monde va découvrir
Pouet Pouet


C'est trop bien écrit


Tu es un sacré poète que le monde va découvrir

Pouet Pouet

- callune
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Re: Poésie du jour ...
En effet !
BRAVO Robert !
Et merci
BRAVO Robert !

Et merci

- Robert
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Re: Poésie du jour ...
Dans la même forme que le précédent encore un poème d’un mauvais poète. Que diable tout le monde ne peut pas s’appeler Victor Hugo, Baudelaire ou Jacques Prévert !
Complainte du revenant.
Je suis un vieux revenant
Qui n’est jamais revenu
D’une chute soudain advenue
Alors qu’allais dans le vent
Suis devenu feu follet
Au-dessus des tombes errant
Et me souviens du bon temps
Je n’étais qu’enfant fluet
Aux vacances de juillet
Le soleil chauffait la terre
Nous allions au cimetière
Défier les feux follets
Émanations des ancêtres
Dans ces lueurs farfelues
Que jamais nous n’avons vues
Cherchions les leçons des prêtres
Et de penser aujourd’hui
À l’abbaye de Thélème
Endroit du bonheur suprême
Où presque tout est permis
Pas de proie ni prédateur
J’y Aime l’indien d’Amérique
Ou le noir bantou d’Afrique
Peu importe la couleur
Ils sont là chers disparus
Qu’un vent mauvais emporta
Et viendront aussi tous là
Ceux que la vie a tenus
Et nous ferons belles rondes
Autour d’un astre nouveau
Vive la grappe et le tonneau
Vive les brunes et les blondes
Toutes jolies bien-aimées
Douces choses de la terre
jamais ne pourrais les taire
Sur la planète Espérée
Robert Develotte–26 avril 2024
Complainte du revenant.
Je suis un vieux revenant
Qui n’est jamais revenu
D’une chute soudain advenue
Alors qu’allais dans le vent
Suis devenu feu follet
Au-dessus des tombes errant
Et me souviens du bon temps
Je n’étais qu’enfant fluet
Aux vacances de juillet
Le soleil chauffait la terre
Nous allions au cimetière
Défier les feux follets
Émanations des ancêtres
Dans ces lueurs farfelues
Que jamais nous n’avons vues
Cherchions les leçons des prêtres
Et de penser aujourd’hui
À l’abbaye de Thélème
Endroit du bonheur suprême
Où presque tout est permis
Pas de proie ni prédateur
J’y Aime l’indien d’Amérique
Ou le noir bantou d’Afrique
Peu importe la couleur
Ils sont là chers disparus
Qu’un vent mauvais emporta
Et viendront aussi tous là
Ceux que la vie a tenus
Et nous ferons belles rondes
Autour d’un astre nouveau
Vive la grappe et le tonneau
Vive les brunes et les blondes
Toutes jolies bien-aimées
Douces choses de la terre
jamais ne pourrais les taire
Sur la planète Espérée
Robert Develotte–26 avril 2024
Modifié en dernier par Robert le 28 avr. 2024, 12:12, modifié 1 fois.
- Lolo90
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Re: Poésie du jour ...
C'est beau Robert comme d'habitude mais c'est bien triste 

- Robert
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Re: Poésie du jour ...
J’avais Mémorisé une partie de ce beau texte d’Arthur Rimbaud intitulé « mouvement ». Il illustre le mouvement perpétuel des progrès d’une société. Nous revenons avec ce poème à la littérature classique !
Mouvement.
Le mouvement de lacet sur la berge des chutes du fleuve,
Le gouffre à l’étambot
La célérité de la rampe,
L’énorme passade du courant
Mènent par les lumières inouïes
Et la nouveauté chimique
Les voyageurs entourés des trombes du val
Et du strom.
Ce sont les conquérants du monde
Cherchant la fortune chimique personnelle ;
Le sport et le confort voyagent avec eux ;
Ils emmènent l’éducation
Des races, des classes et des bêtes, sur ce vaisseau
Repos et vertige
À la lumière diluvienne,
Aux terribles soirs d’étude.
Car de la causerie parmi les appareils, le sang, les fleurs, le feu, les bijoux,
Des comptes agités à ce bord fuyard,
On voit, roulant comme une digue au delà de la route hydraulique motrice,
Monstrueux, s’éclairant sans fin, — leur stock d’études ;
Eux chassés dans l’extase harmonique,
Et l’héroïsme de la découverte.
Aux accidents atmosphériques les plus surprenants,
Un couple de jeunesse, s’isole sur l’arche,
— Est-ce ancienne sauvagerie qu’on pardonne ? —
Et chante et se poste.
Arthur Rimbaud, Les Illuminations
Mouvement.
Le mouvement de lacet sur la berge des chutes du fleuve,
Le gouffre à l’étambot
La célérité de la rampe,
L’énorme passade du courant
Mènent par les lumières inouïes
Et la nouveauté chimique
Les voyageurs entourés des trombes du val
Et du strom.
Ce sont les conquérants du monde
Cherchant la fortune chimique personnelle ;
Le sport et le confort voyagent avec eux ;
Ils emmènent l’éducation
Des races, des classes et des bêtes, sur ce vaisseau
Repos et vertige
À la lumière diluvienne,
Aux terribles soirs d’étude.
Car de la causerie parmi les appareils, le sang, les fleurs, le feu, les bijoux,
Des comptes agités à ce bord fuyard,
On voit, roulant comme une digue au delà de la route hydraulique motrice,
Monstrueux, s’éclairant sans fin, — leur stock d’études ;
Eux chassés dans l’extase harmonique,
Et l’héroïsme de la découverte.
Aux accidents atmosphériques les plus surprenants,
Un couple de jeunesse, s’isole sur l’arche,
— Est-ce ancienne sauvagerie qu’on pardonne ? —
Et chante et se poste.
Arthur Rimbaud, Les Illuminations
- callune
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