Tadkozh a écrit :....
bon.....ben pas d’accroche hier..!!
Je vais essayer le "sud"...pas loin de Cannes..

...abbaye de Lérins ...création au IVème siècle... avec le fort de l'île St Honorat du XI/XIIème.. cette abbaye eut beaucoup à souffrir des attaques sarrasines juste après Poitiers...au VIIIème siècle une incursion des maures y massacra plus de 500 personnes...
Tadkozh
Si, il y en a des photos, mais des locales, pas " pompées " sur la toile !
Le château d' EU, là même où nous avons eu la remise d'équipements cet aprés-midi.
Le coté Ouest, avec les jardins à l'Anglaise
Le coté Est, avec la statue du Duc d'Orléans
Chronologie...
1578-1588 : Premiers travaux
Catherine de Clèves, comtesse d'Eu, et son époux Henri de Lorraine, duc de Guise, entreprennent la construction d'un château à plan en « U ». L'assassinat du duc dix ans plus tard signe l'arrêt des travaux. Seule une aile et la moitié du corps de logis central seront achevées. Elles constituent la partie la plus ancienne du château.
1661 : la Grande Mademoiselle passe, à partir de cette date, une partie de son exil au château.
Anne-Marie-Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier, comtesse d'Eu, entreprend des travaux d'embellissement pour ce domaine acquis en 1660. Le château est allongé d'un pavillon flanqué d'un précieux cabinet de toilette (partiellement redécoré sous Louis-Philippe), miraculeusement épargné.
L'intérieur du château est refait et accueille la richissime collection de portraits de la princesse. Complétée par Louis-Philippe, elle constituera le principal élément du décor mural de la galerie de Guises.
XVIIIe siècle : le château sommeille
Son propriétaire est le duc de Penthièvre.
1821 : le duc d'Orléans, futur Louis-Philippe, hérite du château à la mort de sa mère.
1826 : l'architecte Fontaine entreprend la modernisation du château, en améliore le confort et le remet au goût du jour. Des cuisines, des communs, des serres, une ferme, des caves creusées en sous-oeuvre sont réalisés. La largeur du château est doublée et la façade régularisée. Manifestation de l'anglomanie triomphante, Georges Packham réalise les précieux parquets de marqueterie des appartements du rez-de-chaussée et du premier étage.
Les verreries de la vallée de la Bresle réalisent les vitres des portes-fenêtres, fenêtres, lucarnes et tabatières.
Photo : sous-tasse représentant le château d'Eu après les travaux de Fontaine. Porcelaine, Manufacture de Sèvres, 1843.
1830-1848 : Monarchie de Juillet
Louis-Philippe devient roi des Français et le château d'Eu devient résidence royale. La famille royale séjourne régulièrement et on construit «l'aile de la Bresle» ou «aile des vingt-deux chambres», capable d'accueillir salle du Conseil, logements des ministres, ambassadeurs, médecins et généraux pour le Gouvernement. Les collections exposées, acquises par Louis-Philippe pour le château, décrivent précisément le cadre de vie de la famille : mobilier de Jacob-Desmalter, services de porcelaine issus des ateliers de Paris et de Sèvres...
1843 et 1845 : Visites de la Reine Victoria au château.
L' «Entente cordiale» est scellée entre la France et l’Angleterre
1848-1852 : Seconde République
Le gouvernement ordonne la dispersion du mobilier du château.
1852-1870: Second Empire
Mise sous séquestre du château par l'Etat. Vide, il est surveillé par un intendant.
1872 : Restitution du château d'Eu au comte de Paris, petit-fils du Roi Louis-Philippe.
Entre 1874 et 1879 : le comte entreprend des travaux avec l'architecte Viollet-le-Duc. Ce dernier a déjà restauré le château de Pierrefonds pour Napoléon III (1859-1870), et celui de Roquetaillade (1864-1878). L'habitation est équipée de l'éclairage au gaz et du chauffage central. Représentatif des chantiers conduits par Viollet-le-Duc, le château est décoré d'ornements d'inspiration végétale richement colorés, ainsi que de vitraux.
L'architecte participe à l'ameublement du château en concevant un mobilier original en palissandre. Il conçoit également un vaste programme utilitaire, reflet des évolutions techniques, en dessinant pour les communs du château, une usine à gaz, un « fourneau économique » pour les pauvres, une fontaine publique…
1902 : Incendie du château.
Il ravage l'essentiel de la partie sud du château. Le comte d'Eu et le prince Pierre d'Orléans-Bragance mènent les restaurations nécessaires.
1964 : la ville d'Eu acquiert le domaine.
1973 : ouverture du Musée Louis-Philippe.
Depuis, d'importantes restaurations sont menées pour restituer au château son aspect d'origine. L'étude des archives du château permet de retrouver des objets sur le marché de l'art, de connaître leur emplacement original dans le château.
Ainsi, les collections s'enrichissent régulièrement par des achats, dons ou dépôts.
Ampleurs et diversité des collections...
Berline brésilienne, Paris, 1727
Il s'agit de la plus ancienne voiture issue des ateliers de carrosserie parisiens conservée dans les collections publiques françaises. Elle a été commandée par le roi Jean V de Portugal (1707-1750), protecteur des arts et des sciences. Les mines d'or et de diamants récemment découvertes au Brésil, colonie portugaise, lui permettent de rivaliser en magnificence avec la cour de France.
Coffret à bijoux, porcelaine de Sèvres réticulée, bronze doré, 1846.
Cet objet rare, original et raffiné a été acquis le 21 juin 2001 par la Ville d’Eu avec le soutien de MM. Dragesco et Cramoisan, Paris, et le Fonds Régional d'Acquisition des Musées de Haute-Normandie.
Pour sa réalisation, la manufacture de Sèvres a sollicité deux de
ses plus grands artistes : les plaques ajourées ont été réalisées
par Hyacinthe Régnier, modeleur et sculpteur, et la représentation des châteaux est due au pinceau de Jules André, graveur et peintre.
Paire de vases Floréal, porcelaine de Sèvres, 1848.
La paire a été acquise en 1994 par la Ville d’Eu, grâce au Fonds National du Patrimoine, au Fonds Régional d'Acquisition des Musées de Haute-Normandie, aux Amis du Musée Louis-Philippe et à l'Association Patrimoine Historique et Artistique de la ville d'Eu
Cette paire de vases a été commandée en 1847 par la reine Marie-Amélie, à la Manufacture de Sèvres, pour le « service des Présents ». Le destinataire du cadeau demeure anonyme. La forme « Floréal » a été dessinée en 1805 par Alexandre Brongniart, administrateur de la Manufacture de Sèvres de 1800 à 1847. Il s'agit de la plus grande paire de vases connue portant la double effigie royale. Les meilleurs artistes de la manufacture ont été sollicités pour effectuer cette commande royale : Moriot pour les miniatures représentant Louis-Philippe et Marie-Amélie, d'après deux portraits peints en 1839 et 1842 par Wintherhalter, Richard pour les ornements et Boquet pour les bronzes dorés.
Lunettes de soleil du roi Louis-Philippe, métal et verre teinté, Bodson (opticien du Duc d'Orléans, Palais-Royal, Paris), première moitié du XIXe siècle.
Les lunettes ont été acquises le 14 octobre 2008 à la vente de succession de feus Monseigneur le comte de Paris et de Madame la comtesse de Paris, grâce au soutien de l'Etat par l'intermédiaire de la Direction régionale des Affaires Culturelles de Haute-Normandie, du Conseil Régional de Haute-Normandie, et d'une souscription publique lancée par l’Association des Amis du Musée Louis-Philippe.
Cette vente fut une des dernières opportunités d'acquérir des souvenirs historiques de cette provenance. Elle permit de faire entrer dans les collections des objets ayant appartenu à certains propriétaires du château ou les évoquant.
Peu d'objets témoignant la vie quotidienne et intime du souverain sont connus, contrairement à ceux issus de l'iconographie officielle ou de l'imagerie populaire.
Ces lunettes furent données par la reine Marie-Amélie à son petit-fils, le comte de Paris, peu après la mort de Louis-Philippe en 1850.
Pendule « Les Trois Grâces », marbre griotte, bronze doré et patiné,
H. 2m, fonte de Ferdinand Barbedienne (1810-1892), réduction
mécanique par Achille Collas (1794-1859), vers 1864.
Il s'agit du cadeau de mariage du duc d'Aumale à son neveu le comte d'Eu Gaston d'Orléans, et à son épouse Isabelle de Bragance, fille de l'empereur Pedro II, mariés à Rio de Janeiro le 15 octobre 1864. En 1889, l'Empire brésilien est renversé et la République proclamée. La famille impériale quitte alors le Brésil et s'exile en France. Le Comte et la Comtesse d'Eu s'installent au château d'Eu, qu'ils rachètent en 1905, et y placent la pendule.
Cette oeuvre est particulièrement originale pour sa monumentalité, la richesse des matériaux et les contrastes colorés qu'ils créent, la finesse de son exécution.
Et voilà !
@cyberpotes + !