Cyberpotes, le forum !

Tadkozh a écrit :

François a écrit :Cette année pour Noël j'ai reçu deux livres: Docteur Sleep de Stephen King, la suite de Shining, qui est aussi bien voir meilleur que Shining.
Là, j'ai attaqué un deuxième livre de l'auteur de vol au dessus d'un nid de coucou, Ken Kesey. Le titre : Et quelquefois j'ai comme une grande idée. Tout est résumé ici :http://www.lemonde.fr/livres/article/20 ... _3260.html. Ce livre a été écrit en 1962, et seulement traduit en 2013.
Il est très bien même s'il demande une lecture attentive.

.....c'est quand même un très gros "truc".....faut être solide !!

Tadkozh

Oui, je ne lis qu'un vingtaine de page à la fois, car la construction du roman est complexe (pas de chapitre, des A/ R dans le passé, des passages où l'on passe à la pensée d'un personnage). En tout cas c'est très bien écrit, et captivant.

François a écrit :

Tadkozh a écrit :

François a écrit :Cette année pour Noël j'ai reçu deux livres: Docteur Sleep de Stephen King, la suite de Shining, qui est aussi bien voir meilleur que Shining.
Là, j'ai attaqué un deuxième livre de l'auteur de vol au dessus d'un nid de coucou, Ken Kesey. Le titre : Et quelquefois j'ai comme une grande idée. Tout est résumé ici :http://www.lemonde.fr/livres/article/20 ... _3260.html. Ce livre a été écrit en 1962, et seulement traduit en 2013.
Il est très bien même s'il demande une lecture attentive.

.....c'est quand même un très gros "truc".....faut être solide !!

Tadkozh

Oui, je ne lis qu'un vingtaine de page à la fois, car la construction du roman est complexe (pas de chapitre, des A/ R dans le passé, des passages où l'on passe à la pensée d'un personnage). En tout cas c'est très bien écrit, et captivant.

.....tu fais comme moi.... et je reprends les 5 dernières...

Tadkozh

...gâtés hier soir...! grosse émission de Busnel avec une pléiade d'écrivains : Nothomb, d'Ormesson, Orsenat, Teullé ...émission suivie de celle de Giesberg avec notamment Onfray et un neuro-biologiste dont j'ai mangé le nom...

Tadkozh

Ma lecture du moment ?
Nicolas de Stael, Le Vertige et La Foi de Stéphane Lambert.
Cet écrivain imagine les dernières heures du peintre au volant de sa voiture lors d'un voyage de nuit... Particulièrement bien écrit, on passe de souvenir, en réflexion, en pensée furtive et éphémère, avec la sensation d'être dans sa tête.
Je suis à la seconde partie...

Je lis aussi, Trafic, un trimestriel sur le cinéma... Je suis dans un article très très bien écrit (comme toujours) sur le dernier Godard en 3D (absolument génial), Adieu Au Langage.

Manyairs a écrit :Ma lecture du moment ?
Nicolas de Stael, Le Vertige et La Foi de Stéphane Lambert.
Cet écrivain imagine les dernières heures du peintre au volant de sa voiture lors d'un voyage de nuit... Particulièrement bien écrit, on passe de souvenir, en réflexion, en pensée furtive et éphémère, avec la sensation d'être dans sa tête.
Je suis à la seconde partie...

Je lis aussi, Trafic, un trimestriel sur le cinéma... Je suis dans un article très très bien écrit (comme toujours) sur le dernier Godard en 3D (absolument génial), Adieu Au Langage.

...Madame de Staël, je connais, Nicolas de Satël aussi mais comme peintre un peu "fou" mais pas de Nicolas de Staël écrivain...et "trafic" est inconnu au bataillon...

Tadkozh

Après une soirée devant l'émission de la 5 dite "la grands librairie", j'ai manifesté le souhait de lire un livre présenté ce soir là :
Il s'agit d'une biographie de Joseph Fouché intitulée "les silences de la pieuvre" et dont l'auteur est l'historien Emmanuel de Waresquiel.

Mes filles m'ont offert ce livre pour mon Noël.
Le personnage de Fouché est fascinant ; il a traversé au plus haut niveau des états successifs incompatibles que sont, la république révolutionnaire et la terreur institutionnalisée, l'empire et la restauration de la monarchie ... C'est à peine imaginable ! Un personnage d'ombres, de machinations souterraines, bizarrement antipathique et attachant dans l'horreur qu'il suscite. Machiavélique mais fidèle malgré tout, en amitiés et dans son couple aussi (on ne lui connaît aucune aventure extra-conjugale) ce qui, dans l'histoire est d'une très grande rareté ! ... Jusqu'à nos jours !

Le bouquin aussi est assez effrayant au départ : 850 pages - grand format et petits caractères ! Un beau livre pour les temps météorologiques qui courent. Sa lecture me passionne et je n'ai là-dessus aucun doute : Il passionnerait l'ami Tad, lui-même passionné d'histoire.

Car je le concède volontiers aux cyberpotes en activité, se lancer dans une telle lecture demande, pour le moins, que le lecteur soit en vacances !

Pour justifier du titre qu'il a choisi, Emmanuel de Waresquiel écrit :

"A son image, les archives de Fouché sont tentaculaires. Je n'aurais pas trouvé le sous-titre de ce livre, les silences de la pieuvre, si je n'avais pas relu récemment "Les travailleurs de la mer" de Victor Hugo. J'en demande pardon à cet animal paisible et inoffensif, mais la description terrifiante qu'en fait l'auteur des "Misérables" m'a fait irrésistiblement penser à Fouché :
"La pieuvre en chasse ou au guet, se dérobe ; elle se rapetisse, elle se condense ; elle se réduit à sa plus simple expression. Elle se confond avec la pénombre. Elle a l'air d'un pli de la vague. Elle ressemble à tout, excepté à quelque chose de vivant. Elle n'a pas d'os, elle n'a pas de sang, elle n'a pas d chair. C'est une peau. De la glu pétrie de haine. Toute la bête est froide ... Presque toujours, quand on la voit, on est pris "... [/b]

Robert a écrit :Après une soirée devant l'émission de la 5 dite "la grands librairie", j'ai manifesté le souhait de lire un livre présenté ce soir là :
Il s'agit d'une biographie de Joseph Fouché intitulée "les silences de la pieuvre" et dont l'auteur est l'historien Emmanuel de Waresquiel.

Mes filles m'ont offert ce livre pour mon Noël.
Le personnage de Fouché est fascinant ; il a traversé au plus haut niveau des états successifs incompatibles que sont, la république révolutionnaire et la terreur institutionnalisée, l'empire et la restauration de la monarchie ... C'est à peine imaginable ! Un personnage d'ombres, de machinations souterraines, bizarrement antipathique et attachant dans l'horreur qu'il suscite. Machiavélique mais fidèle malgré tout, en amitiés et dans son couple aussi (on ne lui connaît aucune aventure extra-conjugale) ce qui, dans l'histoire est d'une très grande rareté ! ... Jusqu'à nos jours !

Le bouquin aussi est assez effrayant au départ : 850 pages - grand format et petits caractères ! Un beau livre pour les temps météorologiques qui courent. Sa lecture me passionne et je n'ai là-dessus aucun doute : Il passionnerait l'ami Tad, lui-même passionné d'histoire.

Car je le concède volontiers aux cyberpotes en activité, se lancer dans une telle lecture demande, pour le moins, que le lecteur soit en vacances !

Pour justifier du titre qu'il a choisi, Emmanuel de Waresquiel écrit :

"A son image, les archives de Fouché sont tentaculaires. Je n'aurais pas trouvé le sous-titre de ce livre, les silences de la pieuvre, si je n'avais pas relu récemment "Les travailleurs de la mer" de Victor Hugo. J'en demande pardon à cet animal paisible et inoffensif, mais la description terrifiante qu'en fait l'auteur des "Misérables" m'a fait irrésistiblement penser à Fouché :
"La pieuvre en chasse ou au guet, se dérobe ; elle se rapetisse, elle se condense ; elle se réduit à sa plus simple expression. Elle se confond avec la pénombre. Elle a l'air d'un pli de la vague. Elle ressemble à tout, excepté à quelque chose de vivant. Elle n'a pas d'os, elle n'a pas de sang, elle n'a pas d chair. C'est une peau. De la glu pétrie de haine. Toute la bête est froide ... Presque toujours, quand on la voit, on est pris "... [/b]

...je ne connais pas Waresquiel mais un peu Fouché que je n'ai pas en odeur de sainteté..!! Intrigant, prévaricateur, sanguinaire et malgré tout ministre de la police un temps..!! Noblesse de robe faut-il le rappeler car son père n'était que marin, du côté de Nantes me semble-t-il...il serait donc breton...ma Doué..!! D'une intelligence redoutable, la pieuvre est bien choisie car voilà bien un animal d'une intelligence rare...!!
Comme Carrier, Lamberty à Nantes, il doit être honni à Lyon....Je ne sais plus trop bien ou il a fini ses jours, certainement pas en France mais plutôt en exil soit en Italie ou en Suède car je crois qu'il était en bons termes avec Bernadotte..

Tadkozh

Tadkozh a écrit :

Robert a écrit :Après une soirée devant l'émission de la 5 dite "la grands librairie", j'ai manifesté le souhait de lire un livre présenté ce soir là :
Il s'agit d'une biographie de Joseph Fouché intitulée "les silences de la pieuvre" et dont l'auteur est l'historien Emmanuel de Waresquiel.

Mes filles m'ont offert ce livre pour mon Noël.
Le personnage de Fouché est fascinant ; il a traversé au plus haut niveau des états successifs incompatibles que sont, la république révolutionnaire et la terreur institutionnalisée, l'empire et la restauration de la monarchie ... C'est à peine imaginable ! Un personnage d'ombres, de machinations souterraines, bizarrement antipathique et attachant dans l'horreur qu'il suscite. Machiavélique mais fidèle malgré tout, en amitiés et dans son couple aussi (on ne lui connaît aucune aventure extra-conjugale) ce qui, dans l'histoire est d'une très grande rareté ! ... Jusqu'à nos jours !

Le bouquin aussi est assez effrayant au départ : 850 pages - grand format et petits caractères ! Un beau livre pour les temps météorologiques qui courent. Sa lecture me passionne et je n'ai là-dessus aucun doute : Il passionnerait l'ami Tad, lui-même passionné d'histoire.

Car je le concède volontiers aux cyberpotes en activité, se lancer dans une telle lecture demande, pour le moins, que le lecteur soit en vacances !

Pour justifier du titre qu'il a choisi, Emmanuel de Waresquiel écrit :

"A son image, les archives de Fouché sont tentaculaires. Je n'aurais pas trouvé le sous-titre de ce livre, les silences de la pieuvre, si je n'avais pas relu récemment "Les travailleurs de la mer" de Victor Hugo. J'en demande pardon à cet animal paisible et inoffensif, mais la description terrifiante qu'en fait l'auteur des "Misérables" m'a fait irrésistiblement penser à Fouché :
"La pieuvre en chasse ou au guet, se dérobe ; elle se rapetisse, elle se condense ; elle se réduit à sa plus simple expression. Elle se confond avec la pénombre. Elle a l'air d'un pli de la vague. Elle ressemble à tout, excepté à quelque chose de vivant. Elle n'a pas d'os, elle n'a pas de sang, elle n'a pas d chair. C'est une peau. De la glu pétrie de haine. Toute la bête est froide ... Presque toujours, quand on la voit, on est pris "... [/b]

...je ne connais pas Waresquiel mais un peu Fouché que je n'ai pas en odeur de sainteté..!! Intrigant, prévaricateur, sanguinaire et malgré tout ministre de la police un temps..!! Noblesse de robe faut-il le rappeler car son père n'était que marin, du côté de Nantes me semble-t-il...il serait donc breton...ma Doué..!! D'une intelligence redoutable, la pieuvre est bien choisie car voilà bien un animal d'une intelligence rare...!!
Comme Carrier, Lamberty à Nantes, il doit être honni à Lyon....Je ne sais plus trop bien ou il a fini ses jours, certainement pas en France mais plutôt en exil soit en Italie ou en Suède car je crois qu'il était en bons termes avec Bernadotte..

Tadkozh

J'en suis encore à la période du Fouché dans la révolution, chargé de mission par la convention nationale à Nantes, Moulins et Nevers ... enfin Lyon où son passage n'a pas que laissé de bons souvenirs aux lyonnais ; son ami (puis ennemi mortel) Robespierre guillotiné, on se demande comment Fouché a pu passer entre les lames de la guillotine. Il lui a fallu une intelligence hors du commun et des réseaux dans tous les camps ... Fouché n'est pas un vrai breton à moins que Nantes soit une ville bretonne ? Sa famille s'est enrichie au départ du commerce maritime négrier triangulaire ( Nantes - golfe de Guinée - Antilles et retour) ...

Robert a écrit :

Tadkozh a écrit :

Robert a écrit :Après une soirée devant l'émission de la 5 dite "la grands librairie", j'ai manifesté le souhait de lire un livre présenté ce soir là :
Il s'agit d'une biographie de Joseph Fouché intitulée "les silences de la pieuvre" et dont l'auteur est l'historien Emmanuel de Waresquiel.

Mes filles m'ont offert ce livre pour mon Noël.
Le personnage de Fouché est fascinant ; il a traversé au plus haut niveau des états successifs incompatibles que sont, la république révolutionnaire et la terreur institutionnalisée, l'empire et la restauration de la monarchie ... C'est à peine imaginable ! Un personnage d'ombres, de machinations souterraines, bizarrement antipathique et attachant dans l'horreur qu'il suscite. Machiavélique mais fidèle malgré tout, en amitiés et dans son couple aussi (on ne lui connaît aucune aventure extra-conjugale) ce qui, dans l'histoire est d'une très grande rareté ! ... Jusqu'à nos jours !

Le bouquin aussi est assez effrayant au départ : 850 pages - grand format et petits caractères ! Un beau livre pour les temps météorologiques qui courent. Sa lecture me passionne et je n'ai là-dessus aucun doute : Il passionnerait l'ami Tad, lui-même passionné d'histoire.

Car je le concède volontiers aux cyberpotes en activité, se lancer dans une telle lecture demande, pour le moins, que le lecteur soit en vacances !

Pour justifier du titre qu'il a choisi, Emmanuel de Waresquiel écrit :

"A son image, les archives de Fouché sont tentaculaires. Je n'aurais pas trouvé le sous-titre de ce livre, les silences de la pieuvre, si je n'avais pas relu récemment "Les travailleurs de la mer" de Victor Hugo. J'en demande pardon à cet animal paisible et inoffensif, mais la description terrifiante qu'en fait l'auteur des "Misérables" m'a fait irrésistiblement penser à Fouché :
"La pieuvre en chasse ou au guet, se dérobe ; elle se rapetisse, elle se condense ; elle se réduit à sa plus simple expression. Elle se confond avec la pénombre. Elle a l'air d'un pli de la vague. Elle ressemble à tout, excepté à quelque chose de vivant. Elle n'a pas d'os, elle n'a pas de sang, elle n'a pas d chair. C'est une peau. De la glu pétrie de haine. Toute la bête est froide ... Presque toujours, quand on la voit, on est pris "... [/b]

...je ne connais pas Waresquiel mais un peu Fouché que je n'ai pas en odeur de sainteté..!! Intrigant, prévaricateur, sanguinaire et malgré tout ministre de la police un temps..!! Noblesse de robe faut-il le rappeler car son père n'était que marin, du côté de Nantes me semble-t-il...il serait donc breton...ma Doué..!! D'une intelligence redoutable, la pieuvre est bien choisie car voilà bien un animal d'une intelligence rare...!!
Comme Carrier, Lamberty à Nantes, il doit être honni à Lyon....Je ne sais plus trop bien ou il a fini ses jours, certainement pas en France mais plutôt en exil soit en Italie ou en Suède car je crois qu'il était en bons termes avec Bernadotte..

Tadkozh

J'en suis encore à la période du Fouché dans la révolution, chargé de mission par la convention nationale à Nantes, Moulins et Nevers ... enfin Lyon où son passage n'a pas que laissé de bons souvenirs aux lyonnais ; son ami (puis ennemi mortel) Robespierre guillotiné, on se demande comment Fouché a pu passer entre les lames de la guillotine. Il lui a fallu une intelligence hors du commun et des réseaux dans tous les camps ... Fouché n'est pas un vrai breton à moins que Nantes soit une ville bretonne ? Sa famille s'est enrichie au départ du commerce maritime négrier triangulaire ( Nantes - golfe de Guinée - Antilles et retour) ...

...de mémoire, au sujet de ses canonnades à la mitraille de Lyon, Robespierre le lui avait véhémentement reproché...Quant à l'éternel problème de Nantes et sa "Bretonnitude", c'est quand même bien dans cette ville que notre Duchesse Anne y avait son château. Il n'y a que depuis Pétain que la Loire Atlantique est détachée de la Bretagne, Ayrault ayant tout fait pour qu'elle reste en Pays de Loire lors de notre "sensationnelle" réforme des régions...

Tadkozh

Je me garderai bien, n'étant pas le régional de trancher sur l'appartenance de Nantes/ St Nazaire à la vraie Bretagne ... Le peu que je connaisse de Nantes (j'ai un vieil ami qui réside à Saint-Etielle de Montluc ), pour y avoir séjourné, je ne "sens" pas la Bretagne à Nantes. Ce n'est qu'une impression ! Pour moi, la "vraie" Bretagne commence au-delà de Guérande, de la Brière et de La Baule.
Tu me pardonneras sans doute d'amputer ta belle province d'un territoire intéressant par ailleurs !