Denis a écrit :Il me semblait que tu m'avais montré une photo de toi montant un berg... c'était pas au tour des Flandres?
Salut Denis
Non non, les photos ont éé prises dans la montée du Mont Kemmel en Belgique lors de la Semaine Fédérale 2009 à St Omer. Les passages les plus rudes sont entre 13 et 15%. Ce mont est emprunté lors de la course (( attention à l'orthographe ! ! ! )), Gand-Wellengen.
....bravo Phiphi....tu as eu un avant goût du Paris/Roubaix...
Je profite d'une disposition d'internet très relative en ce moment, ce qui ne favorise pas les comptes rendues. Donc veuillez excuser mon retard mais le désagrément est d'origine orangeade et non feignentade!!!!!
Bon ceci étant il s'est passé des choses, oui, les 20, 21, et 22 août avait lieu les 24 heures du Mans Vélo. Et le petit sylvain il avait emmener avec lui trois de ces copains pour une partie de manivelle qui espère leur restera mémorable.
Nous sommes arrivées aux Mans le vendredi soir aux alentours de 18heures, notre demeure, une tante, ce situera juste a coté du mythique circuit Bugatti. Les inscriptions aussitôt récupérés nous enfourchons nos destrier pour une petite séance décontraction. A peine effectué 15 kilomètres que déjà les premiers ennuies commence. Je crevé de la roue avant, pas de chambre sur moi, nous partions pour une 20 aines de bornes. Mes collègues me quitte pour aller chercher le nécessaire, pendant ce temps je contemple cette formidable entrée de ce circuit, et aéroport qui ce situe juste en face. Un planeur vient de s'y poser, mais un klaxon vient de me réveiller, Lionel me tend une roue et me voila reparti.....
Une nuit au Mans c'est terrible, pour ceux qui ne le savent pas. Les motards sont les rois, de 22 heures a 2 heures du matin, c'est pétarade!!!! Alors après notre pizza, et quelques éclat de rire notre nuit ne fut pas très réparatrice.
Il est quand même plus de 8 heure du matin quand je m'extirpe du duvet. Notre équipe cette année est composé de notre coach, Didier, Lionel et François deux juniors deuxième année. La fougue et l'endurance sont mélanger pour aborder ces 2 em 24 heures du Mans. Notre matinée va passer très vite, l'arrivée des parents va aussi réconforter toute notre équipe. Cette année les pâtes seront chaudes et la logistique parental pour nos deux jeunes coureurs est primordial.
Il est midi, le ton monte depuis plus d'une heure, pour ceux qui me côtoie depuis peu sur les courses voit l'avant, et je peux vous l'assurer je ne suis pas le plus bavard!!! Au contraire, ma froideur, ainsi que mon impatience font monter la pression aux trois autres. Je suis dans ma bulle, cette année encore je prendrais le premier relais. Ce qui veut dire faire le départ, et c'est un départ type Le Mans. Avec les cales ça glisse un peu.
Il est maintenant 14h45, je suis sur cette piste du Mans, c'est François qui tient mon vélo, un texto de ma petite famille me fait monter les larmes. La gorge est serré, le cœur bat déjà a 130pls, il fait environ 30 °c, pas d'air. Les hymnes nationaux, encore 5 minutes et c'est parti, la Marseillaise que je chante me décontracte un peu les joues, mais mon cœur lui est déjà dans la course.
15H, c'est parti, François m'a bien poussé pour partir car j'ai eu du mal pour mettre mes cales, il faut remonter rapidement sur la tête, et en un tour je me positionne sur les 15 premiers, et surtout ne perds pas de vu le dossard 414. Tout simplement car j'en ai fait mes favoris et qu'ils gagneront cette course. Les tours enchaînent vites, je sens que cette année les coureurs ne sont pas là pour enfiler des perles mais bien pour en découdre jusqu'à 15 heure demain. Des attaques se suivent aux attaques, je contre deux fois, mais je sais bien que c'est peine perdu, le peloton de fou furieux roule a plus de 42 de moyenne sur la première heure de course. Les bases sont lancé et il va falloir tenir. Mais c'est dur, et je sens que je perd beaucoup de force dans la bataille, alors au bout de une heure quarante je choisis de rentrer au stand. Les oreillettes ont du bon, Didier a bien compris que je rentrais et il va pouvoir prendre ma suite.
Après une bonne douche et quelques bonnes pâtes je suis de retour aux stands, il est plus de 20 heures quand François me passe le relais, la nuit est presque tombée, enchaîne tout seul, je me sens bien, il faut a tout pris que je constitue un bon groupe. Au bout de trois tours, je me retrouve en compagnie d'eric Leblacher un ex-pro que je connais depuis un an et qui enchaîne victoire sur victoire en cyclosportive. On roule fort, et a chaque passage devant la tribune principal on nous annonce les temps. Oui devant nous il y a le peloton de tête et l'équipe de Vaux en velin, le 414, a fait le trou, et pris un tour a tout le monde. Mais nous sommes en train de rentrée sur eux au lieu d'avoir deux tours de retard (déjà). C'est donc au bout de plus d'heure de relais que la jonction a put s'établir, et c'est avec un grand ouf de soulagement que je me suis laissé aspirer par les autres pendant ma dernière heure de ce relais.
Je rentre a la tante vers 23 heures, mon prochain relais sera a 6heures, je pourrai dormir calmement, mais la fin de mon relais ma un peu émoussé. J'ai un début de crampe sur un mollet. Je me masse longuement au nifluril, puis aux huiles essentiel. Je n'ai pas faim, je suis déjà écœuré par les gels ainsi que les barres. Mais je mange quand même un peu de riz, et beaucoup de sauce vinaigrette, cela m'enlève le goût de sucré. Dans mon duvet je ne dors pas, Didier qui vient de rentrer lui s'endorme comme une masse. Je repense a Lionel qui avait oublier son casque et fait prendre une peur panique a tous le monde. Et aussi a son maillot que je ramène au campement et qu'il oublie. Obligé de revenir le chercher.....
5heures, debout, prêt, pas frais mais dispo pour l'ultime combat. Et oui depuis le début de la nuit chacun des "PILOTES" a rallongé ces relais. Alors je sais que si je peux faire deux heure trente voir trois heures j'en aurais fini. Me voici donc reparti, la dague aux mollets pour compter les tours, moi je comptes les kilomètres et sur ce relais j'en ferai 105. Et sur la totalités 270. Dans ce dernier "run" il me faudra un peu plus de temps pour trouver Le bon groupe. Il est maintenant 7 heure 30, je tourne depuis plus d'une heure, dans l'oreillette Didier me demande si je vais continuer. OUI, je continu, le but sera d'aller jusqu'à 9 heure!!!!! Comme l'année denier je profite de ces moments ou le soleil se lève, ou la moto du groupe de tête vous suit ou vous film. Entre rêve et réalité, entre ceux qui ont participé pour que nous puissions être là, j'ai a cette instant une grande pensée pour eux et les remercie maintenant. Dans les deniers instant de ce relais, on m'informe qu'il ne faut plus perdre de temps car le groupe de derrière est a moins de 40 secondes et Didier pourrai le rendre si il reste ce temps. C'est donc mon dernier tour et je le sais, les autres pas. Je vais me faire plaisir en lançant une attaque dans la bosse du Dunlop, personnes ne suit, dommage, car il y a du vent pour s'en aller tout seul. Mais le gros groupe d'on j'ai faussé compagnie me rejoins dans la fin de descente, j'enchaine un deux relais avec un gars de Skil shimano, puis en remets une couche. Mais là les gars me suivent, je me relève tout de suite, laisse passer un, puis deux, mais je veux finir en beauté, et remet tout a gauche et sorts définitivement du groupe. Derrière j'entends un "laisse tomber" il est fou. Je rentre au stand, content, content de mon denier tour et surtout super content de ces 24 heures du Mans qui achève pour moi.
Coté course, après ce dernier relais nous sommes a la 24 eme place. Notre meilleur place aura été le 7 eme. Nous finirons a la 22 eme place du scratch, 12 eme dans notre catégorie. Par rapport a l'année dernière les 34 premier de cette édition 2010 ont battu les tours du premier 2009. Ce qui en dit long sur le niveau de cette année.
Maintenant je tiens a remercier tous nos partenaires, Matériel vélo Denis, Mr Giroud Jean Luc, Wil de ATJ protection, Le groupe Proman Véro, Garage Mothion Michel, Henri De Almeida création Ludovic. Sans oublier Mme Mothion, Mme Sallet, et Gilles.
Et surtout Lionel, François et notre coach Didier, en espérant tous vous voir très bientôt a la remise des maillots a st Jean sur Veyle.
Sportivement Sylvain.
Dur dur d'être un grand quand on est encore gamin.
c'était où et quand...??