Cyberpotes, le forum !

callune a écrit :

Robert a écrit :

Lolo90 a écrit : Fais gaffe au dos, histoire de ne pas te retrouver comme Robert

Effectivement, prudence Callune.
Je crois que j'ai eu des ennuis de dos après portage d'une machine à laver le linge dans un escalier fort long lors du déménagement de ma fille ; de l'autre côté de ce fardeau, il y avait mon fils mais lui, il pèse près du quintal et est autrement costaud que son rachitique papa !

rachitique ? pas tout à fait
ben mon dos n'est pas très costaud, mon bras droit non plus et la cheville gauche vacille...beaucoup de voyages mais seulement des cartons, des étagères et tout un tas de bricoles
bon, je n'allais pas laisser tomber ma collègue
on verra le weekend prochain, suite du déménagement: le lourd espérons que nous trouverons des bras

Il faudra trouver quelques bras de déménageurs.
Il faut se connaître et ne pas dépasser ses possibilités propres. Le portage d'objets lourds s'apprends aussi.

Allez, je vous donne en prime ce beau poème de Victor Hugo.

Son dernier quatrain peut laisser au coeur un voile d'amertume ... mais que de belles images qui mettent en avant la pérennité de la nature, son constant renouvellement.

Soleils couchants


Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées ;
Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ;
Puis l'aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ;
Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s'enfuit !

Tous ces jours passeront ; ils passeront en foule
Sur la face des mers, sur la face des monts,
Sur les fleuves d'argent, sur les forêts où roule
Comme un hymne confus des morts que nous aimons.

Et la face des eaux, et le front des montagnes,
Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts
S'iront rajeunissant ; le fleuve des campagnes
Prendra sans cesse aux monts le flot qu'il donne aux mers.

Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête,
Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux,
Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête,
Sans que rien manque au monde immense et radieux !

.......................

Plus prosaïque c'est à dire moins poétique : Ce soir, j'ai abandonné l'une de mes béquilles. Entré dans un tunnel ce lundi, j'entrevois le jour radieux de la sortie. Et vive la vie !

Bin voilà une chose qu'elle est bonne Robert ! Bientôt, tu pourras laisser l'autre au placard ! Très content pour toi !
@cyberpotes+ !

Ce soir, j'ai chanté la Marseillaise, j'ai vibré lorsque l'harmonie municipale a joué sobrement mais avec beaucoup de justesse l'hymne Anglais , le God save the quenn . Je me suis également profondément recueilli lorsque cette même harmonie a joué avec grand talent, le chant des partisans, à 20h30, dans la nuit, le vent et le froid, je peux vous dire que cela vous prend aux tripes ! Je me suis joins à la municipalité et aux quelques habitants de Mers, environ une cinquantaine de personnes, c'est vraiment peu. La municipalité, la veille des cérémonies officielles du 11 Novembre, avait organisée une cérémonie de recueillement sur les 19 tombes des 25 Mersois décédés au front de la guerre de 14/18. Nous avons parcourus le cimetière de long en large pour déposer sur les tombes encore identifiables, une fleur et une bougie allumée. Cette longue heure et demie fut véritablement poignante, mais nous a permis d'accomplir notre devoir de mémoire envers ceux qui se sont battus si courageusement pour qu'aujourd'hui nous aillons toujours notre dignité d'être humain sous le drapeau Français. Que dire de l'âge de ses soldats Français tombés sous les mitrailleuses ou les bombardements ennemis, de 20 à 32 ans, terrible ! Et surtout, pourquoi ? ? ?
@cyberpotes+ !

En voilà un sujet qu’il est profond... bon là je vais me coucher mais demain j’irai de ma petite bafouille sur le sujet...

Robert a écrit :Allez, je vous donne en prime ce beau poème de Victor Hugo.

Son dernier quatrain peut laisser au coeur un voile d'amertume ... mais que de belles images qui mettent en avant la pérennité de la nature, son constant renouvellement.

Soleils couchants


Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées ;
Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ;
Puis l'aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ;
Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s'enfuit !

Tous ces jours passeront ; ils passeront en foule
Sur la face des mers, sur la face des monts,
Sur les fleuves d'argent, sur les forêts où roule
Comme un hymne confus des morts que nous aimons.

Et la face des eaux, et le front des montagnes,
Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts
S'iront rajeunissant ; le fleuve des campagnes
Prendra sans cesse aux monts le flot qu'il donne aux mers.

Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête,
Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux,
Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête,
Sans que rien manque au monde immense et radieux !

.......................

Plus prosaïque c'est à dire moins poétique : Ce soir, j'ai abandonné l'une de mes béquilles. Entré dans un tunnel ce lundi, j'entrevois le jour radieux de la sortie. Et vive la vie !

Tu te remets à la vitesse d un jeune homme !

phiphi76 a écrit :Ce soir, j'ai chanté la Marseillaise, j'ai vibré lorsque l'harmonie municipale a joué sobrement mais avec beaucoup de justesse l'hymne Anglais , le God save the quenn . Je me suis également profondément recueilli lorsque cette même harmonie a joué avec grand talent, le chant des partisans, à 20h30, dans la nuit, le vent et le froid, je peux vous dire que cela vous prend aux tripes ! Je me suis joins à la municipalité et aux quelques habitants de Mers, environ une cinquantaine de personnes, c'est vraiment peu. La municipalité, la veille des cérémonies officielles du 11 Novembre, avait organisée une cérémonie de recueillement sur les 19 tombes des 25 Mersois décédés au front de la guerre de 14/18. Nous avons parcourus le cimetière de long en large pour déposer sur les tombes encore identifiables, une fleur et une bougie allumée. Cette longue heure et demie fut véritablement poignante, mais nous a permis d'accomplir notre devoir de mémoire envers ceux qui se sont battus si courageusement pour qu'aujourd'hui nous aillons toujours notre dignité d'être humain sous le drapeau Français. Que dire de l'âge de ses soldats Français tombés sous les mitrailleuses ou les bombardements ennemis, de 20 à 32 ans, terrible ! Et surtout, pourquoi ? ? ?
@cyberpotes+ !

Et tout ça pour rien, et tout ça pour rien ... dit la chanson.

Oui, après un siècle de recul, on peut le dire mais au jour J ? C'est moins sûr.

En prenant de l'âge, je suis de plus en plus attaché au concept de la patrie ; nous appartenons à une communauté qui a ses valeurs propres, son histoire, sa langue, sa culture plus généralement, ses acquis, choses précieuses qu'il nous faut bien défendre quand elles sont agressées. Devrions nous céder à un nazisme conquérant ? NON ! Il faudrait bien alors prendre les armes et nous battre.
Les commémorations du 11 novembre sont bien là pour nous solidariser autour de notre drapeau.
On peut, bien entendu, penser autrement, croire en un pacifisme universel qui abolirait les frontières et ferait de l'humanité une seule communauté ; j'ose penser que ça n'est pas encore établi, ni aujourd'hui, ni pour demain.

Il est bientôt 22 heures et j'ai mis mon grain de sel ou de sable partout.

Une bonne nuit les amis, surtout à ceux ou celles qu'un travail difficile attend demain dès l'aube, à l'heure où blanchira la campagne.

Robert a écrit :Il est bientôt 22 heures et j'ai mis mon grain de sel ou de sable partout.

Une bonne nuit les amis, surtout à ceux ou celles qu'un travail difficile attend demain dès l'aube, à l'heure où blanchira la campagne.

Bonne nuit Nounours !
et merci

callune a écrit :

Robert a écrit :Il est bientôt 22 heures et j'ai mis mon grain de sel ou de sable partout.

Une bonne nuit les amis, surtout à ceux ou celles qu'un travail difficile attend demain dès l'aube, à l'heure où blanchira la campagne.

Bonne nuit Nounours !
et merci

Ca m'a rappelé (voir en rubrique humour) une petite histoire d'ours !