...eh bien , je vois que tu t'es sorti de tes problème d'images disparues et...................revenues ..!Robert a écrit :J6
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L’éternel et l’infini n’existent que dans nos esprits.
Nous voilà arrivés à notre dernière journée complètement italienne.
Nous sommes libres et n’avons encore rien inscrit au programme de la journée.
La mer est brumeuse et nous promet encore le beau temps. Mon aversion pour l’automobile s’étant affirmée, nous explorerons notre proche environnement, l’ensemble des hameaux qu’une administration commune réunit et qui s’étalent à flanc de montagne, de la mer à son point culminant à environ 500 m, jusqu’au bourg sommital qui est dénommé San Agata. L’Italie n’épuise jamais la liste des saints et saintes ! L’ensemble de ces bourgades est couvert par le patronyme de «Massa-Lubrense».
Sans pression qui serait due à un horaire, nous allons au buffet du petit matin. La salle est calme. Je m’enquiers auprès du serveur aux fins de connaître un restaurant fréquentable à San Agata, ce qu’il fait bien volontiers et me note le nom de l’établissement recommandé sur un morceau de nappe en papier, que je glisse dans ma poche.
Tout d’abord, nous allons à pied descendre vers le port. Une rue fortement pentue et étroite y mène ; deux cent mètres pavés, et cent quarante sept marches d’un large escalier (j’ai compté les marches en remontant !).
Nous sommes surpris de voir, devant chaque maison, des petits sachets d’ordures, visiblement en attente d’être ramassés. Effectivement, vu le large passage en escalier, aucun véhicule ne peut accéder aux maisons de cette voie étroite.
Nous croiserons l’éboueur, jeune et avenant, avec lequel nous échangerons quelques mots. Sans autre moyen que ses mains et jambes, il ramasse les sacs d’ordures et les achemine vers une benne, deux cents mètre en contrebas, en plusieurs voyages. Un vrai sportif que nous congratulerons d’un commentaire admiratif.
Agréable balade au long des petites installations portuaires et sur l’imposante digue qui protège la côte des furies supposées de la mer. (en images)
La ruelle qui descend vers le port ...
Le port minuscule de Massa ...
Le vieil homme et le mer ... et enrochements de basalte du Vésuve
Revenu, à l’hôtel, je reprends le volant au su et non à l’insu douloureux de mon plein gré, pour aller vers San Agata. Une dizaine de km d’une route typique de montagne, heureusement assez calme en ce samedi matin d’avril .
Voiture posée dans un très grand parking, presque vide et très peu onéreux (deux euros pour une journée), nous prenons la décision de monter à pied vers le sommet.
Ce sera un pur émerveillement !
Deux kilomètres de marche sur une route très calme ; passé un superbe établissement hôtelier cinq étoiles, nous nous nous trouvons devant un gros portail qui ferme la route aux voitures cependant qu’un portillon laisse un passage aux piétons.
Une allée ombragée, et nous voilà dans l’enceinte d’un ensemble conventuel.
Calme, sérénité, silence, vertigineux panorama sur les deux golfes, celui de Naples et celui de Salerne, lieudit due golfi.
Je m’assieds sur une souche et je me laisse émerveiller par le spectacle offert, la sérénité du moment, la douceur de la brise, les bleus confondus du ciel et de la mer qui s’embrassent. Repos et vertige d’un moment tellement différent de l’agitation de Capri vécue hier, île que j’aperçois, toute proche, nimbée de ses brumes de beau temps.
Homme libre, toujours tu chériras la mer ... La mer est ton miroir.
Charles Baudelaire a raison !
Nous rendons au restaurant désigné, bien, mais sans comparaison avec celui de Sorrente que j’ai tant vanté !

Belles darnes de poisson grillées (du thon..?). Pour les comparaisons, de quel restaurant s'agit-il, je suis un peu perdu, celui dont j'ai passé des avis très favorables supra..?

Tadkozh