C'est L l'album du mois d'avril !
Posté : 16 avr. 2011, 15:33
En 2006, je vous en avais déjà parlé, j'avais découvert sur scène un dénommé BABX dans un co-plateau avec la non moins brillante Ariane Moffatt. En première partie de BABX, jeune auteur-compositeur-interprète à la maturité précoce, chantait une jeune femme frêle et diaphane.
Son nom est une initiale, l'initiale de son nom : L pour Lannadère.
Cette jeune personne chante comme chantait Barbara. La comparaison est reprise partout, jusqu'au Télérama de cette semaine et pourtant, plus vous écoutez l'album et moins cela semble évident. Mais comme toujours, les journalistes ont dû mal à écrire sans référence et situer une nouvelle chanteuse sans cité à qui elle vous fait penser est une gageure.
L à pris du temps.
Sur scène, le premier titre qu'elle interprète résonne très clairement et n'a cessé de m'accompagner depuis la sortie de ce premier véritable album. " Jalouse " est la description d'une très grande poésie de ce ressente la femme qui vous aime lorsqu'elle vous voit regarder une autre, ou lorsqu'une autre vous regarde... C'est un sujet usé, et très " casse gueule " et pourtant ce sont des frissons qui me parcourent encore lorsque les mots sont si justement chantés.
Un autre titre est passé souvent sur FIP (LA radio), c'est " Petite " l'histoire d'un homme qui décrit la situation d'une prostituée sans papier. Fragile et subversif tout en respect et en douceur, c'est une réussite de dame qui chante un homme qui chante une femme. C'est très beau, très juste et profondément humain. Les descriptions poétiques vont jusqu'à nous faire sentir l'humidité des trottoirs après la pluie, c'est un tour de force.
Partant de ces 2 titres et d'autres (car elle avait sorti un EP, album de 6 titres) l'impatience me gagnait.
Babx son compagnon de scène (à la ville ?) avait sorti un second album d'une grande beauté et d'un lyrisme étonnant pour un disque produit en France ; je me demandais quand enfin on allait entendre cette voix !
C'est au printemps que cet album sort.
Son titre ? INITIALE (comme les premières chansons qu'elle à gardé depuis si longtemps), comme la lettre de son nom.
Et dès l'ouverture de l'album par un " Mes lèvres " sensuel à souhait et délicat, L et Babx (puisqu'il à produit le disque) annonce la couleur d'une nouvelle chanson française qui reviendrait sur les traces d'une poésie profonde, de mots qui ont un sens, d'images audibles et sensibles, de chanson scénarisée, pas seulement dans le texte, mais aussi dans les images qu'elles provoquent.
Il faut du temps pour apprivoiser les plages les unes après les autres, mais chacune d'elle créée une ambiance singulière.
Plusieurs plages me bouleversent, l'une après l'autre, elles m'enlacent et me font tourbillonner.
La sensation est à son comble avec le titre " Pareil ", au texte sur l'absence de l'être aimé et aux arrangements électro-acoustiques des plus impressionnants.
Le titre Initiale qui donne le nom à l'album, est troublant ! Auto portrait d'une grande finesse à vous donner la chair de poule.
Il est sensible cet album, il est opposé à ce qui se fait aujourd'hui tant dans les textes que dans la musique, les arrangements et la production y sont ciselés, précis et sont de petites séquences qui vous emmènent ailleurs.
L s'est fait attendre, L à eu raison, car c'est nous qui avons en écoutant son album des L pour mieux échapper à la pauvre réalité du monde.
Son nom est une initiale, l'initiale de son nom : L pour Lannadère.
Cette jeune personne chante comme chantait Barbara. La comparaison est reprise partout, jusqu'au Télérama de cette semaine et pourtant, plus vous écoutez l'album et moins cela semble évident. Mais comme toujours, les journalistes ont dû mal à écrire sans référence et situer une nouvelle chanteuse sans cité à qui elle vous fait penser est une gageure.
L à pris du temps.
Sur scène, le premier titre qu'elle interprète résonne très clairement et n'a cessé de m'accompagner depuis la sortie de ce premier véritable album. " Jalouse " est la description d'une très grande poésie de ce ressente la femme qui vous aime lorsqu'elle vous voit regarder une autre, ou lorsqu'une autre vous regarde... C'est un sujet usé, et très " casse gueule " et pourtant ce sont des frissons qui me parcourent encore lorsque les mots sont si justement chantés.
Un autre titre est passé souvent sur FIP (LA radio), c'est " Petite " l'histoire d'un homme qui décrit la situation d'une prostituée sans papier. Fragile et subversif tout en respect et en douceur, c'est une réussite de dame qui chante un homme qui chante une femme. C'est très beau, très juste et profondément humain. Les descriptions poétiques vont jusqu'à nous faire sentir l'humidité des trottoirs après la pluie, c'est un tour de force.
Partant de ces 2 titres et d'autres (car elle avait sorti un EP, album de 6 titres) l'impatience me gagnait.
Babx son compagnon de scène (à la ville ?) avait sorti un second album d'une grande beauté et d'un lyrisme étonnant pour un disque produit en France ; je me demandais quand enfin on allait entendre cette voix !
C'est au printemps que cet album sort.
Son titre ? INITIALE (comme les premières chansons qu'elle à gardé depuis si longtemps), comme la lettre de son nom.
Et dès l'ouverture de l'album par un " Mes lèvres " sensuel à souhait et délicat, L et Babx (puisqu'il à produit le disque) annonce la couleur d'une nouvelle chanson française qui reviendrait sur les traces d'une poésie profonde, de mots qui ont un sens, d'images audibles et sensibles, de chanson scénarisée, pas seulement dans le texte, mais aussi dans les images qu'elles provoquent.
Il faut du temps pour apprivoiser les plages les unes après les autres, mais chacune d'elle créée une ambiance singulière.
Plusieurs plages me bouleversent, l'une après l'autre, elles m'enlacent et me font tourbillonner.
La sensation est à son comble avec le titre " Pareil ", au texte sur l'absence de l'être aimé et aux arrangements électro-acoustiques des plus impressionnants.
Le titre Initiale qui donne le nom à l'album, est troublant ! Auto portrait d'une grande finesse à vous donner la chair de poule.
Il est sensible cet album, il est opposé à ce qui se fait aujourd'hui tant dans les textes que dans la musique, les arrangements et la production y sont ciselés, précis et sont de petites séquences qui vous emmènent ailleurs.
L s'est fait attendre, L à eu raison, car c'est nous qui avons en écoutant son album des L pour mieux échapper à la pauvre réalité du monde.
