L'enfer au paradis!
Posté : 29 mai 2011, 19:04
Mon dieu que ce fut dur! Des crampes à partir de 60km de course à l'interieur des cuisses assez douloureuses, malgré une bonne hydratation, en haut du col d'Ayen...
Ben on va faire avec! Etirements, éviter de forcer (merci le 34/25!) et attendre que ça passe... Mais dès que ça monte, j'y ai droit. Le début de la route des cretes est assez difficile, mais quel pied de rouler dans de tels paysages! Je croise le Belvédère ou mon papi adoré aimait aller et s'écrier "Macarel qu'un traoucas!" (P....n -ou équivalent!- quel trou!). Ca me fait penser à tous ces bons moments que nous avons pu passer ensemble, en promenant en voiture et en se faisant un bon resto après, "entre hommes". Qu'est ce qu'il me manque...
Bref! La descente de la route des cretes est splendide, mais dangereuse, et les coups d'oeil pour contempler le "traoucas" ne seront que fugaces!
Maintenant il faut remonter sur la Palud... et "zou maï" les crampes... c'est comme ça.
La redescente vers Moustiers se fera en moulinant, en prenant soin de se sustenter et de boire, en attendant la pause au ravito, ou ma bonté m'a perdu: Un gars arrive en roue libre avec sa chaine à la main... Il demande si quelqu'un a un dérive chaine, je lui prete mon multi outil, il n'y arrive pas, donc je lui remets sa chaine en place, me pourris les mains, perd du temps (quoi que je ne suis plus à ça près...). Le gars essaye son vélo, et part, sans un mot, et surtout sans dire merci...
Mince! Ca coute cher une parole sympa? Les bénévoles étaient outrés... C'est comme ça...
Je suis un piètre mécanicien, la suite va vous le prouver: Dans la "montée des 16%", ça va, et je croise mon gars reconnaissant à l'arret, sa chaine à la main. Il ose me demander mon dérive-chaine, et comme je suis très bete quand je suis vexé, je lui conseille de savoir dire merci, la prochaine fois, et le gars derrière moi en remet une couche. Non mais!
Retour à la cyclo! Jusque Allemagne en Provence, ça va puisse que ça descend... Après je prendrai mon mal en patience pour ralier Valensole par la dernière difficulté (deux cotes, entre 6 et 7%), mais c'est pas la joie. Enfin Valensole!!! Plus que du faux plat pour rejoindre l'arrivée. Les moindres bosses font mal, c'est ralant car je ne suis pas hyper fatigué, juste planté par les crampes.
A l'arrivée, je croise les habitués (Magda, 11eme au scratch!, Bruno, qui m'offrira sa coupe, Hervé, Michel, Philippe) et rencontrerai (enfin!) Martine Faure qui sera venue en voisine de St Raphael ou elle est en vacances. Une nana fort sympa, et qui finira sur le podium de sa catégorie.
En tout cas, la qualité était au rendez vous de cette cyclo, sans doute du fait du changement de l'équipe oraganisatrice qui a mis les petits plats dans les grands: panneaux indicateurs de qualité, avertissement des dangers, repas chaud, bénévoles nombreux, attentifs aux besoins des cyclistes. L'année prochaine j'y retourne!
Ben on va faire avec! Etirements, éviter de forcer (merci le 34/25!) et attendre que ça passe... Mais dès que ça monte, j'y ai droit. Le début de la route des cretes est assez difficile, mais quel pied de rouler dans de tels paysages! Je croise le Belvédère ou mon papi adoré aimait aller et s'écrier "Macarel qu'un traoucas!" (P....n -ou équivalent!- quel trou!). Ca me fait penser à tous ces bons moments que nous avons pu passer ensemble, en promenant en voiture et en se faisant un bon resto après, "entre hommes". Qu'est ce qu'il me manque...
Bref! La descente de la route des cretes est splendide, mais dangereuse, et les coups d'oeil pour contempler le "traoucas" ne seront que fugaces!
Maintenant il faut remonter sur la Palud... et "zou maï" les crampes... c'est comme ça.
La redescente vers Moustiers se fera en moulinant, en prenant soin de se sustenter et de boire, en attendant la pause au ravito, ou ma bonté m'a perdu: Un gars arrive en roue libre avec sa chaine à la main... Il demande si quelqu'un a un dérive chaine, je lui prete mon multi outil, il n'y arrive pas, donc je lui remets sa chaine en place, me pourris les mains, perd du temps (quoi que je ne suis plus à ça près...). Le gars essaye son vélo, et part, sans un mot, et surtout sans dire merci...

Je suis un piètre mécanicien, la suite va vous le prouver: Dans la "montée des 16%", ça va, et je croise mon gars reconnaissant à l'arret, sa chaine à la main. Il ose me demander mon dérive-chaine, et comme je suis très bete quand je suis vexé, je lui conseille de savoir dire merci, la prochaine fois, et le gars derrière moi en remet une couche. Non mais!
Retour à la cyclo! Jusque Allemagne en Provence, ça va puisse que ça descend... Après je prendrai mon mal en patience pour ralier Valensole par la dernière difficulté (deux cotes, entre 6 et 7%), mais c'est pas la joie. Enfin Valensole!!! Plus que du faux plat pour rejoindre l'arrivée. Les moindres bosses font mal, c'est ralant car je ne suis pas hyper fatigué, juste planté par les crampes.
A l'arrivée, je croise les habitués (Magda, 11eme au scratch!, Bruno, qui m'offrira sa coupe, Hervé, Michel, Philippe) et rencontrerai (enfin!) Martine Faure qui sera venue en voisine de St Raphael ou elle est en vacances. Une nana fort sympa, et qui finira sur le podium de sa catégorie.
En tout cas, la qualité était au rendez vous de cette cyclo, sans doute du fait du changement de l'équipe oraganisatrice qui a mis les petits plats dans les grands: panneaux indicateurs de qualité, avertissement des dangers, repas chaud, bénévoles nombreux, attentifs aux besoins des cyclistes. L'année prochaine j'y retourne!