Grand prix cycliste ...
Posté : 10 juin 2011, 07:03
Mon club organise depuis des décennies un "tourniquet" citadin appelé "grand prix cycliste de la ville de Sarrebourg".
Si je n'ai pas une attirance forte pour ce genre d'exercice cycliste, il faut reconnaître son impact certain de spectacle sportif populaire et aussi l'attrait qu'il exerce auprès de l'élite régionale de notre sport, attirée, il faut le dire, par une distribution non négligeable de primes en euros ...
C'était donc hier que mon club mobilisait ses forces pour cette organisation. J'avais fait un trait sur l'édition 2010 pour des raisons de santé, j'ai "participé " plus que modestement à celle de 2011 : C'est avec une grande nostalgie que j'ai regardé mes potes trimballer les barrières de sécurité, les tables et chaises de brasserie, déployer la "rubalise" ... tous exercices que je pratiquais il y a peu encore et que mon médecin m'interdit aujourd'hui.
Pour spectaculaire qu'elle soit, ce n'est pas la course en elle même qui me passionne mais les rencontres qu'elle permet dans notre microcosme cycliste, souvenirs échangés avec les amis et discussions à bâtons rompus avec des gloires anciennes.
Hier, dans ce registre, j'ai discuté un temps avec André Wilhelm que je connais bien, et avec Alain Vigneron, ancienne gloire du cyclisme national, équipier de Bernard Hinault au temps où le cyclisme hexagonal tenait le haut du pavé international ; il est venu en proche voisin (il réside en Alsace, juste sur l'autre versant du Donon) pour soutenir ses coureurs alsaciens puisqu'il occupe les fonctions de CTR .
Avec ses sept tours de France, sa longue carrière pro, A. Vigneron pourrait sans aucun doute écrire un passionnant bouquin, d'autant qu'il a la plume facile et le récit alerte. J'ai écouté hier, après l'avoir lancé sur le sujet, le récit de ses confrontations et amitiés. Le cyclisme pro est un monde brutal, sans concession, et Alain nous a conté ses démêlés avec le coureur italien F. Moser, un mec qu'il ne pouvait pas voir en peinture lequel le lui rendait bien. Et de nous dire quelques vacheries échangées dans les pelotons de l'époque et qui illustrent, s'il en était besoin, que le monde sportif de haut niveau ne baigne guère dans "le sirop de sucre" !
Sans conteste, à cet univers impitoyable, je préfère les ambiances d'amitiés solidaires entre "cyberpotes" !
Si je n'ai pas une attirance forte pour ce genre d'exercice cycliste, il faut reconnaître son impact certain de spectacle sportif populaire et aussi l'attrait qu'il exerce auprès de l'élite régionale de notre sport, attirée, il faut le dire, par une distribution non négligeable de primes en euros ...
C'était donc hier que mon club mobilisait ses forces pour cette organisation. J'avais fait un trait sur l'édition 2010 pour des raisons de santé, j'ai "participé " plus que modestement à celle de 2011 : C'est avec une grande nostalgie que j'ai regardé mes potes trimballer les barrières de sécurité, les tables et chaises de brasserie, déployer la "rubalise" ... tous exercices que je pratiquais il y a peu encore et que mon médecin m'interdit aujourd'hui.
Pour spectaculaire qu'elle soit, ce n'est pas la course en elle même qui me passionne mais les rencontres qu'elle permet dans notre microcosme cycliste, souvenirs échangés avec les amis et discussions à bâtons rompus avec des gloires anciennes.
Hier, dans ce registre, j'ai discuté un temps avec André Wilhelm que je connais bien, et avec Alain Vigneron, ancienne gloire du cyclisme national, équipier de Bernard Hinault au temps où le cyclisme hexagonal tenait le haut du pavé international ; il est venu en proche voisin (il réside en Alsace, juste sur l'autre versant du Donon) pour soutenir ses coureurs alsaciens puisqu'il occupe les fonctions de CTR .
Avec ses sept tours de France, sa longue carrière pro, A. Vigneron pourrait sans aucun doute écrire un passionnant bouquin, d'autant qu'il a la plume facile et le récit alerte. J'ai écouté hier, après l'avoir lancé sur le sujet, le récit de ses confrontations et amitiés. Le cyclisme pro est un monde brutal, sans concession, et Alain nous a conté ses démêlés avec le coureur italien F. Moser, un mec qu'il ne pouvait pas voir en peinture lequel le lui rendait bien. Et de nous dire quelques vacheries échangées dans les pelotons de l'époque et qui illustrent, s'il en était besoin, que le monde sportif de haut niveau ne baigne guère dans "le sirop de sucre" !
Sans conteste, à cet univers impitoyable, je préfère les ambiances d'amitiés solidaires entre "cyberpotes" !