Partis, programmes et ... interrogations.
Posté : 23 nov. 2011, 08:35
Mon quotidien l'annonce : Le parti au pouvoir va "sortir" son programme pour la campagne présidentielle 2012. Il n'est pas trop tôt : Il devenait lassant de subir les attaques répétées des divers programmes par l'UMP qui elle, n'en avait pas !
En plus de l'annoncer, ce projet "nouveau", la presse nous donne quelques pistes :
- Plus de sécurité
- Une chasse aux abus sociaux
- Quelques impôts nouveaux
- Moins de chômage et la fin des tant décriées 35 heures pour relancer l'économie
- Etc ... etc ...
Et tout ça nous promets de jolies batailles de chiffres et statistiques contradictoires auxquelles quelques citoyens et moi ne comprendront rien.
Plus de sécurité, chasse aux abus sociaux, financement par quelques augmentations d'impôts (il faut bien financer les réformes), moins de chômage ... là, nous sommes unanimes à applaudir des deux mains. Où la musique change, c'est à propos des moyens.
Deux exemples :
- On veillera dans ce programme, à ce que les allocations restent sous le seuil de 75% du produit d'un vrai travail au SMIC. Soit. Mais, dans la foulée, pourquoi ne pas limiter aussi les salaires et revenus qui dépassent le SMIC X 20 ? Quel mutisme généralisé à ce propos !
- L'UMP prône la quasi suppression des 35 heures dans le sens de l'allongement de la durée du travail ; dans le même sens, l'âge du droit à la retraite pleine sera également reculé. Soit. Je comprendrai facilement ces mesures dans le cadre d'une France où le travail serait abondant, les emplois nombreux, où les patrons et entreprises courraient pour s'assurer les services de salariés rares et précieux.
Or nous sommes dans le cas de figure inverse où le travail se fait rare ; comment dans ce cadre, allonger la durée du travail ? Il y a là manière de tirer sur un élastique distendu qui me dépasse !
En plus de l'annoncer, ce projet "nouveau", la presse nous donne quelques pistes :
- Plus de sécurité
- Une chasse aux abus sociaux
- Quelques impôts nouveaux
- Moins de chômage et la fin des tant décriées 35 heures pour relancer l'économie
- Etc ... etc ...
Et tout ça nous promets de jolies batailles de chiffres et statistiques contradictoires auxquelles quelques citoyens et moi ne comprendront rien.
Plus de sécurité, chasse aux abus sociaux, financement par quelques augmentations d'impôts (il faut bien financer les réformes), moins de chômage ... là, nous sommes unanimes à applaudir des deux mains. Où la musique change, c'est à propos des moyens.
Deux exemples :
- On veillera dans ce programme, à ce que les allocations restent sous le seuil de 75% du produit d'un vrai travail au SMIC. Soit. Mais, dans la foulée, pourquoi ne pas limiter aussi les salaires et revenus qui dépassent le SMIC X 20 ? Quel mutisme généralisé à ce propos !
- L'UMP prône la quasi suppression des 35 heures dans le sens de l'allongement de la durée du travail ; dans le même sens, l'âge du droit à la retraite pleine sera également reculé. Soit. Je comprendrai facilement ces mesures dans le cadre d'une France où le travail serait abondant, les emplois nombreux, où les patrons et entreprises courraient pour s'assurer les services de salariés rares et précieux.
Or nous sommes dans le cas de figure inverse où le travail se fait rare ; comment dans ce cadre, allonger la durée du travail ? Il y a là manière de tirer sur un élastique distendu qui me dépasse !