Chronique du temps qui passe ...
Posté : 02 déc. 2011, 07:25
Hier, en petite forme, Léo et moi avons décidé de garder le bureau.
Il s'en suit pour moi que je n'ai rien de bucolique à vous raconter et que, tout au contraire, mon humeur chagrine a repris le dessus. Et j'ai écouté le discours de Toulon.
D'aucuns prétendent que notre président préside pour le bien de ses concitoyens, d'autres qu'il occupe le devant de la scène dans le cadre d'une campagne qui devrait le conduire à sa propre succession. Est-il utile de vous préciser que je penche pour la seconde hypothèse.
Au bout de pléthore de G machin et de sommets trucs, inutiles et coûteux, il semblerait que nous n'ayons pas avancé d'un iota, voilà pour ce qui touche à la politique étrangère.
Pour la politique intérieure, après constat de la misère due à "la crise", le propos/propagande présidentiel débute sempiternellement par la mise en accusation de la retraite à 60 ans et des 35 heures, ces deux mesures qui datent un peu ayant seules mis à mal notre chancelante économie ; je note tout de même au passage qu'au cours de ce quinquennat finissant, ces deux mesures ont été sérieusement vidées de leur substance, qu'elles allaient dans le sens du mieux vivre, que ceux qui en ont bénéficié ne s'en plaignent pas très fort ... que les mesures complaisantes prises en 2007/2008 par le régime à l'égard des nantis, mandants du sarkosisme, sont soigneusement passées sous silence, qu'aucune mesure sérieuse, en dehors de quelques rodomontades tonitruantes n'a été prise contre la dissimulation des profits à l'étranger ou contre les paradis fiscaux ... Les copains d'abord, dirait Brassens.
Je suggère à notre président, dans son bel élan, qu'on oublie toutes les conquêtes sociales, les congés payés, Léon Bum et le front populaire, qu'on renvoie par exemple les enfants dans les champs, les mines ou les usines au lieu d'user leurs fonds de culottes inutilement dans des écoles, honteusement gratuites, par ailleurs. Encore faudrait-il que le travail ne fasse pas défaut ...
Ainsi, nous atteindrions au bonheur suprême : Nos riches seraient les plus riches de la planètes, nous damnerions le pion à nos cousins germains, peut-être même aux chinois, nous aurions le grand bonheur de mourir en travaillant (pour gagner quoi, sinon un beau cercueil ?) et, cerise sur le gâteau, les agences de notation, les nouveaux pères fouettards de l'économie capitaliste,nous gratifieraient de notre cinquième A.
AAAAA Ah, que nous serions heureux !
Il s'en suit pour moi que je n'ai rien de bucolique à vous raconter et que, tout au contraire, mon humeur chagrine a repris le dessus. Et j'ai écouté le discours de Toulon.
D'aucuns prétendent que notre président préside pour le bien de ses concitoyens, d'autres qu'il occupe le devant de la scène dans le cadre d'une campagne qui devrait le conduire à sa propre succession. Est-il utile de vous préciser que je penche pour la seconde hypothèse.
Au bout de pléthore de G machin et de sommets trucs, inutiles et coûteux, il semblerait que nous n'ayons pas avancé d'un iota, voilà pour ce qui touche à la politique étrangère.
Pour la politique intérieure, après constat de la misère due à "la crise", le propos/propagande présidentiel débute sempiternellement par la mise en accusation de la retraite à 60 ans et des 35 heures, ces deux mesures qui datent un peu ayant seules mis à mal notre chancelante économie ; je note tout de même au passage qu'au cours de ce quinquennat finissant, ces deux mesures ont été sérieusement vidées de leur substance, qu'elles allaient dans le sens du mieux vivre, que ceux qui en ont bénéficié ne s'en plaignent pas très fort ... que les mesures complaisantes prises en 2007/2008 par le régime à l'égard des nantis, mandants du sarkosisme, sont soigneusement passées sous silence, qu'aucune mesure sérieuse, en dehors de quelques rodomontades tonitruantes n'a été prise contre la dissimulation des profits à l'étranger ou contre les paradis fiscaux ... Les copains d'abord, dirait Brassens.
Je suggère à notre président, dans son bel élan, qu'on oublie toutes les conquêtes sociales, les congés payés, Léon Bum et le front populaire, qu'on renvoie par exemple les enfants dans les champs, les mines ou les usines au lieu d'user leurs fonds de culottes inutilement dans des écoles, honteusement gratuites, par ailleurs. Encore faudrait-il que le travail ne fasse pas défaut ...
Ainsi, nous atteindrions au bonheur suprême : Nos riches seraient les plus riches de la planètes, nous damnerions le pion à nos cousins germains, peut-être même aux chinois, nous aurions le grand bonheur de mourir en travaillant (pour gagner quoi, sinon un beau cercueil ?) et, cerise sur le gâteau, les agences de notation, les nouveaux pères fouettards de l'économie capitaliste,nous gratifieraient de notre cinquième A.
AAAAA Ah, que nous serions heureux !