Cyberpotes, le forum !

Non, il ne s'agit pas d'un truc oublié et qu'il faut derechef dénicher on ne sait plus où et dont la recherche va être la cause d'une perte de ce bien précieux qu'est LE TEMPS. "Time is money" disent les anglo-saxons ! ... Non, il s'agit d'une petite affirmation de mon pote, en Italie, alors que je lui suggérais d'associer à notre sortie un copain un peu plus âgé que nous, un peu plus lourd, peut être, ou moins bien équipé en cycle, je ne sais plus ...

Ces quelques mots peu amènes m'avaient tant surpris et étonné qu'ils sont restés dans ma mémoire de vieux cycliste. Ils ont mis en moi un complexe freudien sous la forme d'une interrogation : Ne vais-je pas "retarder" le groupe au sein duquel je me trouve intégré ?

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Si la question de savoir si j'allais retarder mes compagnons de route ne se posait pas encore pour moi il y a une dizaine d'années, je l'avoue bien volontiers, et à juste titre, je m'interroge à chacune de mes sorties en compagnie aujourd'hui. Et ce n'est pas les CR de sortie de Stef, Phiphi ou Denis qui vont me redonner confiance avec leurs trente ou trente-cinq km/h de moyenne. Il faut que je me rende à cette évidence, et m'en satisfaire : Le temps est venu pour moi de rouler seul. Et je dois le dire, à vélo comme en politique, point ne suis grégaire ; rouler seul, au doux frissonnement de mes pneumatiques sur l'asphalte, caressé de brise et bercé de chants d'oiseaux et de murmures de ruisseaux ne me donne pas le moindre ennui.

Ces pensées empruntes de nostalgie au souvenir des pelotons d'antan me viennent alors qu'imprudemment je me suis embarqué dans l'aventure d'une montée du "Corobin" ou de la "Bonnette" avec d'émérites "cyberpotes". Et s'ils me lisent qu'ils se disent bien que je ne serais jamais, au grand jamais, ni vexé ni mortifié de faire ces montées en solitaire !

Robert a écrit :Non, il ne s'agit pas d'un truc oublié et qu'il faut derechef dénicher on ne sait plus où et dont la recherche va être la cause d'une perte de ce bien précieux qu'est LE TEMPS. "Time is money" disent les anglo-saxons ! ... Non, il s'agit d'une petite affirmation de mon pote, en Italie, alors que je lui suggérais d'associer à notre sortie un copain un peu plus âgé que nous, un peu plus lourd, peut être, ou moins bien équipé en cycle, je ne sais plus ...

Ces quelques mots peu amènes m'avaient tant surpris et étonné qu'ils sont restés dans ma mémoire de vieux cycliste. Ils ont mis en moi un complexe freudien sous la forme d'une interrogation : Ne vais-je pas "retarder" le groupe au sein duquel je me trouve intégré ?

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Si la question de savoir si j'allais retarder mes compagnons de route ne se posait pas encore pour moi il y a une dizaine d'années, je l'avoue bien volontiers, et à juste titre, je m'interroge à chacune de mes sorties en compagnie aujourd'hui. Et ce n'est pas les CR de sortie de Stef, Phiphi ou Denis qui vont me redonner confiance avec leurs trente ou trente-cinq km/h de moyenne. Il faut que je me rende à cette évidence, et m'en satisfaire : Le temps est venu pour moi de rouler seul. Et je dois le dire, à vélo comme en politique, point ne suis grégaire ; rouler seul, au doux frissonnement de mes pneumatiques sur l'asphalte, caressé de brise et bercé de chants d'oiseaux et de murmures de ruisseaux ne me donne pas le moindre ennui.

Ces pensées empruntes de nostalgie au souvenir des pelotons d'antan me viennent alors qu'imprudemment je me suis embarqué dans l'aventure d'une montée du "Corobin" ou de la "Bonnette" avec d'émérites "cyberpotes". Et s'ils me lisent qu'ils se disent bien que je ne serais jamais, au grand jamais, ni vexé ni mortifié de faire ces montées en solitaire !

..."qué" dommage que je ne puisse être des vôtres car j'aurais participé avec bonheur et délectation à ta "décomplexation"...

Tadkozh

Robert a écrit :Non, il ne s'agit pas d'un truc oublié et qu'il faut derechef dénicher on ne sait plus où et dont la recherche va être la cause d'une perte de ce bien précieux qu'est LE TEMPS. "Time is money" disent les anglo-saxons ! ... Non, il s'agit d'une petite affirmation de mon pote, en Italie, alors que je lui suggérais d'associer à notre sortie un copain un peu plus âgé que nous, un peu plus lourd, peut être, ou moins bien équipé en cycle, je ne sais plus ...

Ces quelques mots peu amènes m'avaient tant surpris et étonné qu'ils sont restés dans ma mémoire de vieux cycliste. Ils ont mis en moi un complexe freudien sous la forme d'une interrogation : Ne vais-je pas "retarder" le groupe au sein duquel je me trouve intégré ?

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Si la question de savoir si j'allais retarder mes compagnons de route ne se posait pas encore pour moi il y a une dizaine d'années, je l'avoue bien volontiers, et à juste titre, je m'interroge à chacune de mes sorties en compagnie aujourd'hui. Et ce n'est pas les CR de sortie de Stef, Phiphi ou Denis qui vont me redonner confiance avec leurs trente ou trente-cinq km/h de moyenne. Il faut que je me rende à cette évidence, et m'en satisfaire : Le temps est venu pour moi de rouler seul. Et je dois le dire, à vélo comme en politique, point ne suis grégaire ; rouler seul, au doux frissonnement de mes pneumatiques sur l'asphalte, caressé de brise et bercé de chants d'oiseaux et de murmures de ruisseaux ne me donne pas le moindre ennui.

Ces pensées empruntes de nostalgie au souvenir des pelotons d'antan me viennent alors qu'imprudemment je me suis embarqué dans l'aventure d'une montée du "Corobin" ou de la "Bonnette" avec d'émérites "cyberpotes". Et s'ils me lisent qu'ils se disent bien que je ne serais jamais, au grand jamais, ni vexé ni mortifié de faire ces montées en solitaire !

Il m'est bien difficile d'écrire à la suite d'un récit d'une telle qualité ! Cependant, j'ose le faire, mais sans m'épencher outre mesure, juste pour te dire Robert qu'il est hors de question que tu montes le Corobin en solitaire, et sache que tout le plaisir sera pour nous, pouvoir t'accompagner, rouler de concert avec un cyberpote qui nous ravit à chaque fois qu'il prend sa plume sera pour moi un grand bonheur, et merci encore pour tout ce que tu nous enseignes !
A Mercredi Robert, avec impatience j'attends ce jour , l'appareil photo sera en bandouillère !
@cyberpotes+ !

Hé oh! J'ai rarement fait des sorties à 30/35 km/h!!!
Pour le reste, l'essentiel n'est pas la vitesse à laquelle on monte un col, mais la façon. Quand tu parles du bruit des pneus, du chant des oiseaux, ça me parle! La Bonnette je pense qu'on devrait la monter à ton rythme, car après il y en a 4 autres, et pas des moindres! On parlera stratégie mercredi.