CR DFU 2012
Posté : 02 juil. 2012, 19:15
Voici mon compte rendu de cette fabuleuse épreuve qu'est le Défi des Fondus de l'Ubaye...
Je passe l'arrivée de la veille ou nous avons été bien accueillis au gite Tranquyl, comme d'habitude. Au retrait des dossards ce fut un plaisir de retrouver tous ces volontaires de l'équipe de Claude Veran, toujours souriants, et aux petits soins pour les participants. D'ailleurs, ces efforts paient, puisque la participation est en constante augmentation (un peu plus de 250, tous participants compris).
Passons au départ :
5h30 : La température est un peu plus haute que l'année dernière, je suis moins couvert. Cette montée tranquille permet de bavarder un peu avec les copains qu'on n'a pas vu depuis longtemps. Nous voilà au pied du col de Vars. À Saint Paul sur Ubaye. LA règle, ne pas dépasser les 135 (voir 140) puls dans les montées. Ca va pas vite, mais c'est ce qui me permettra de finir le DFU. Du coup, je peux discuter avec les copains, dont Anne Haycraft, une nana super sympa, habituée de ce genre d'épreuves, et de nombreux Ironman. Nous montons tranquilou avec Philippe, et nous croisons déjà ceux qui descendent, et qui veulent « faire un temps ». Le temps de pointer, et nous voilà lancés dans la descente. Je me régale toujours autant de voir descendre Philippe, mais de drôles de secousses au freinage me font sortir de mon admiration béate... Au fil du temps, à force de freiner les surfaces de freinage se sont gondolé. Heureusement, j'ai une paire de roues de secours, mais il faudra un moment pour pouvoir joindre ma femme et la voir arriver avec le materiel de secours... Heureusement qu'elle était là, ma Joëlle, sinon mon DFU était fini. Après tout ça, les questions fusent : Faut il accélérer pour rattraper le temps perdu ou continuer comme prévu ? Je pars sur la deuxième option, et on verra si je n'arrive pas trop tard à Barcelonnette, pour faire les 7 cols.
Concernant la montée de Sainte Anne, elle se fera tranquillement, sans soucis...
Nous voilà au pied de la Bonnette. Les sensations sont bonnes, j'arrive à m'hydrater comme prévu (une gorgée/10min), et à m'alimenter. La montée est longue, c'est le moins qu'on puisse dire, mais après la Halte 2000 (un bar d'altitude), c'est plus calme, il n'y a plus qu'à laisser passer, en restant dans les clous. Dans cette ascension, Philippe part à son rythme, et je le vois petit à petit s'éloigner vers les hauteurs. Passé les anciennes casernes, le vent est bien présent, et la montée de la Cime n'en est que plus dure. Mais je m'aperçois que quelques kg en moins et un entrainement plus logique, ça fait des merveilles ! Par contre, il n'y a plus les panneaux indicateurs installés à chaque km, c'est bien dommage, ça aide bien...
La descente vers Jausiers est un régal...
La pause prévue au gite fait beaucoup de bien : douche froide, changement de tenue, huile de massage à l'Arnica (qui fait des merveilles!) sur les guiboles, protection solaire, et nous revoilà partis dans la Cayolle. Le vent rafraichit, et on est loin des temperatures caniculaires de l'année dernière. Malgré tout, l'arret à la « fontaine de Fred » fera un bien fou ! La montée sera un régal, et l'accueil en haut du col toujours aussi sympa ! On redescend, direction Allos via Uvernet. Philippe redescend sur le gite. A Uvernet je dois retrouver Serge, mais il me semble le voir partir vers Barcelonnette. Pensant qu'il arretait là, je pars seul dans Allos. Le soleil est passé derrière les montagnes, et l'ambiance est fabuleuse ! Je croise un gros troupeau de brebis qui prend toute la route (1500 têtes!), quelques ânes, et quelques participants qui descendent. Dans la dernière partie du col, Philippe me rejoint. Du coup je me déleste d'un peu de matériel. C'est vraiment chouette d'avoir quelqu'un qui fait l'assistance ! (avec les encouragements en prime). Au sommet, on sent bien qu'on est à plus de 2000m, et le vent souffle. Alors on ne traine pas. Philippe me « fait la route » devant. Je suis un peu attrapé de croiser Serge qui monte Allos... Ce n'était pas lui que j'ai vu partir vers Barcelonnette... (François dis lui que je m'excuse de ne pas l'avoir attendu un peu plus...° Vu l'heure, je me dis (Philippe aussi!) que partir sur 7 cols en arrivant à 21h30 ne serait pas une partie de plaisir. Alors je préfère faire un beau « maitre », qu'un maitre qui abandonne en voulant faire Grand maitre.
Après avoir pointé au PC, Philippe et moi allons nous boire un coup sur la place, et retour au gite pour une soirée à se refaire le DFU avec ceux qui sont rentrés depuis longtemps.
Maintenant les remerciements : Philippe pour son soutien tout au long du DFU, pour m'avoir attendu lors de mon pépin (ainsi que Serge). Ce fut vraiment une belle partie de manivelles ! Merci à Nico pour tous les bons conseils donnés au cours de cette année. Malgré le fait que je n'ai pas fait mes 7 cols, j'ai vu que la forme était là, et que les conseils en diététique pour l'épreuve d'Alexandra ont porté leur fruit. Ce n'est que partie remise. Peut etre pendant cet été, après tout... Avec une voiture qui fait l'assistance ce serait franchement le pied. Des volontaires ?
Je passe l'arrivée de la veille ou nous avons été bien accueillis au gite Tranquyl, comme d'habitude. Au retrait des dossards ce fut un plaisir de retrouver tous ces volontaires de l'équipe de Claude Veran, toujours souriants, et aux petits soins pour les participants. D'ailleurs, ces efforts paient, puisque la participation est en constante augmentation (un peu plus de 250, tous participants compris).
Passons au départ :
5h30 : La température est un peu plus haute que l'année dernière, je suis moins couvert. Cette montée tranquille permet de bavarder un peu avec les copains qu'on n'a pas vu depuis longtemps. Nous voilà au pied du col de Vars. À Saint Paul sur Ubaye. LA règle, ne pas dépasser les 135 (voir 140) puls dans les montées. Ca va pas vite, mais c'est ce qui me permettra de finir le DFU. Du coup, je peux discuter avec les copains, dont Anne Haycraft, une nana super sympa, habituée de ce genre d'épreuves, et de nombreux Ironman. Nous montons tranquilou avec Philippe, et nous croisons déjà ceux qui descendent, et qui veulent « faire un temps ». Le temps de pointer, et nous voilà lancés dans la descente. Je me régale toujours autant de voir descendre Philippe, mais de drôles de secousses au freinage me font sortir de mon admiration béate... Au fil du temps, à force de freiner les surfaces de freinage se sont gondolé. Heureusement, j'ai une paire de roues de secours, mais il faudra un moment pour pouvoir joindre ma femme et la voir arriver avec le materiel de secours... Heureusement qu'elle était là, ma Joëlle, sinon mon DFU était fini. Après tout ça, les questions fusent : Faut il accélérer pour rattraper le temps perdu ou continuer comme prévu ? Je pars sur la deuxième option, et on verra si je n'arrive pas trop tard à Barcelonnette, pour faire les 7 cols.
Concernant la montée de Sainte Anne, elle se fera tranquillement, sans soucis...
Nous voilà au pied de la Bonnette. Les sensations sont bonnes, j'arrive à m'hydrater comme prévu (une gorgée/10min), et à m'alimenter. La montée est longue, c'est le moins qu'on puisse dire, mais après la Halte 2000 (un bar d'altitude), c'est plus calme, il n'y a plus qu'à laisser passer, en restant dans les clous. Dans cette ascension, Philippe part à son rythme, et je le vois petit à petit s'éloigner vers les hauteurs. Passé les anciennes casernes, le vent est bien présent, et la montée de la Cime n'en est que plus dure. Mais je m'aperçois que quelques kg en moins et un entrainement plus logique, ça fait des merveilles ! Par contre, il n'y a plus les panneaux indicateurs installés à chaque km, c'est bien dommage, ça aide bien...
La descente vers Jausiers est un régal...
La pause prévue au gite fait beaucoup de bien : douche froide, changement de tenue, huile de massage à l'Arnica (qui fait des merveilles!) sur les guiboles, protection solaire, et nous revoilà partis dans la Cayolle. Le vent rafraichit, et on est loin des temperatures caniculaires de l'année dernière. Malgré tout, l'arret à la « fontaine de Fred » fera un bien fou ! La montée sera un régal, et l'accueil en haut du col toujours aussi sympa ! On redescend, direction Allos via Uvernet. Philippe redescend sur le gite. A Uvernet je dois retrouver Serge, mais il me semble le voir partir vers Barcelonnette. Pensant qu'il arretait là, je pars seul dans Allos. Le soleil est passé derrière les montagnes, et l'ambiance est fabuleuse ! Je croise un gros troupeau de brebis qui prend toute la route (1500 têtes!), quelques ânes, et quelques participants qui descendent. Dans la dernière partie du col, Philippe me rejoint. Du coup je me déleste d'un peu de matériel. C'est vraiment chouette d'avoir quelqu'un qui fait l'assistance ! (avec les encouragements en prime). Au sommet, on sent bien qu'on est à plus de 2000m, et le vent souffle. Alors on ne traine pas. Philippe me « fait la route » devant. Je suis un peu attrapé de croiser Serge qui monte Allos... Ce n'était pas lui que j'ai vu partir vers Barcelonnette... (François dis lui que je m'excuse de ne pas l'avoir attendu un peu plus...° Vu l'heure, je me dis (Philippe aussi!) que partir sur 7 cols en arrivant à 21h30 ne serait pas une partie de plaisir. Alors je préfère faire un beau « maitre », qu'un maitre qui abandonne en voulant faire Grand maitre.
Après avoir pointé au PC, Philippe et moi allons nous boire un coup sur la place, et retour au gite pour une soirée à se refaire le DFU avec ceux qui sont rentrés depuis longtemps.
Maintenant les remerciements : Philippe pour son soutien tout au long du DFU, pour m'avoir attendu lors de mon pépin (ainsi que Serge). Ce fut vraiment une belle partie de manivelles ! Merci à Nico pour tous les bons conseils donnés au cours de cette année. Malgré le fait que je n'ai pas fait mes 7 cols, j'ai vu que la forme était là, et que les conseils en diététique pour l'épreuve d'Alexandra ont porté leur fruit. Ce n'est que partie remise. Peut etre pendant cet été, après tout... Avec une voiture qui fait l'assistance ce serait franchement le pied. Des volontaires ?