Cyberpotes, le forum !

Voilà un combiné sportif relativement récent et dont on parle pas mal ici, d'autant que des "cyberpotes" se sont frottés à cette discipline exigeante.

Je connais le triathlon par deux entrées : Mon studio d'Embrun est à 200 m à pieds du centre névralgique de l'épreuve du 15 août à laquelle j'ai assisté pour encourager des connaissances.
Je connais plusieurs athlètes de la discipline dont l'un a été l'un des meilleurs de sa catégorie à l'épreuve d'Hawaï.

Une introduction pour poser deux questions à nos cyberpotes plus proches des épreuves et des athlètes pratiquants que je ne le suis moi-même :
- Sur la difficulté d'abord ; je ne connais bien que les parcours de l'ironman d'Embrun. Est-il possible de construire une épreuve plus difficile que celle-ci ? En particuliers le vélo qui passe par l'Izoard sans compter les "hors-d'oeuvres" qui précèdent et qui suivent, le tout constituant à lui seul une cyclosportive de montagne de haut niveau.
- Sur les entraînements que la participation à un ironman impose ensuite ; à titre indicatif, les deux triathlètes que je connais ont divorcé, avec des enfants en bas âge et leur pratique sportive est fortement en cause. Peut-on mener de front un entraînement à ce niveau et une vie de famille ?

En effet, avec mon tout petit niveau et le seul vélo, il m'est arrivé d'avoir des scrupules ... et des interrogations, au temps où je pratiquais le vélo plus assidûment qu'aujourd'hui et avais de jeunes enfants. Où se situe la limite du possible et du souhaitable dans le pratique sportive "amateur". Bien entendu, pour le professionnel, le problème se pose différemment et existe dans tous les domaines d'activité.

Robert a écrit :Voilà un combiné sportif relativement récent et dont on parle pas mal ici, d'autant que des "cyberpotes" se sont frottés à cette discipline exigeante.

Je connais le triathlon par deux entrées : Mon studio d'Embrun est à 200 m à pieds du centre névralgique de l'épreuve du 15 août à laquelle j'ai assisté pour encourager des connaissances.
Je connais plusieurs athlètes de la discipline dont l'un a été l'un des meilleurs de sa catégorie à l'épreuve d'Hawaï.

Une introduction pour poser deux questions à nos cyberpotes plus proches des épreuves et des athlètes pratiquants que je ne le suis moi-même :
- Sur la difficulté d'abord ; je ne connais bien que les parcours de l'ironman d'Embrun. Est-il possible de construire une épreuve plus difficile que celle-ci ? En particuliers le vélo qui passe par l'Izoard sans compter les "hors-d'oeuvres" qui précèdent et qui suivent, le tout constituant à lui seul une cyclosportive de montagne de haut niveau.
- Sur les entraînements que la participation à un ironman impose ensuite ; à titre indicatif, les deux triathlètes que je connais ont divorcé, avec des enfants en bas âge et leur pratique sportive est fortement en cause. Peut-on mener de front un entraînement à ce niveau et une vie de famille ?

En effet, avec mon tout petit niveau et le seul vélo, il m'est arrivé d'avoir des scrupules ... et des interrogations, au temps où je pratiquais le vélo plus assidûment qu'aujourd'hui et avais de jeunes enfants. Où se situe la limite du possible et du souhaitable dans le pratique sportive "amateur". Bien entendu, pour le professionnel, le problème se pose différemment et existe dans tous les domaines d'activité.

....le tri, ce sont trois disciplines...quand on sait que le seul vélo peut déjà largement grever un facteur temps quand on s'impose un entraînement digne de ce nom lorsqu'on l'on exerce déjà une activité, il est plus que probable que le tri pose des problèmes de présence familiale...avec les conséquences que tu cites...

Tadkozh

Salut Tad, Robert,

C'est sur que lorsque l'on pratique le triathlon, il faut faire attention à ce qu'il ne dévore pas tout : travail, vie de famille. Je connais effectivement des athlètes qui ont quitté leur travail, divorcé. En fait, tout est une question d'équilibre et d'organisation. Lorsqu'on participe à des tri longues distances la condition préalable est d'avoir l'accord de la famille car il est vrai que les trois mois qui précède la course sont assez prenant point de vue entrainement. Pour ma part, je ne vois pas tout sacrifier au triathlon ce n'est qu'un loisir.

En moyenne sur une année, je tourne à 9-10 h d'entrainement par semaine. Ca peut monter à près de 16h en fin de prépa pour un IM (avec une sortie longue vélo de 8h on y est rapidement). En ce moment, je suis autour de 7-8H le vélo étant un peu mis de côté en ce moment (la semaine passée 40 mn de HT et une sortie de 2h).

Il y a plus dur qu'Embrun en France, c'est l'Altriman dans les Pyrénées : parcours de 200 kms en vélo avec 6 cols, 5000 de d+. Les premiers terminent en 13h pour environ 9h à Embrun.

Pour les exos en course à pied, ce n'est pas pour courir un marathon comme un sprinter, mais pour éviter que la foulée ne s'écrase pendant le marathon, et maintenir une qualité de pied même en foulée rasante. Ca permet d'avoir une foulée "économique" en énergie. Je résume, mais j'ai lu des articles bien détaillées la-dessus. Ca ne se travaille pas non plus pendant la prépa spécifique mais surtout en période hivernale.

Bonne journée

Merci François pour les précisions que tu nous apportes ; il est vrai qu'en la matière, en dehors d'encourager depuis le bord de la route les participants que je connais, je suis peu au fait des réalités du triathlon. Ca me paraît énorme comme effort, avec cette faculté qu'il faut avoir pour passer d'un exercice à l'autre, avec des exercices (natation et vélo) très différents ...

Il est vrai qu'il existe des triathlon plus faciles que les ironmen(?)

Robert a écrit :Merci François pour les précisions que tu nous apportes ; il est vrai qu'en la matière, en dehors d'encourager depuis le bord de la route les participants que je connais, je suis peu au fait des réalités du triathlon. Ca me paraît énorme comme effort, avec cette faculté qu'il faut avoir pour passer d'un exercice à l'autre, avec des exercices (natation et vélo) très différents ...

Il est vrai qu'il existe des triathlon plus faciles que les ironmen(?)

Robert, voici un lien sur lequel tu pourras trouver les différentes distances des triathlons et les records:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Triathlon
@cyberpotes + !

François a tout dit; Tad, les excercices à l'entrainement comme tu le sais, sont fait afin de progresser, mais ne sont pas forcément appliqués en compétition, effectivement, tu ne peux pas courir un marathon en " sautant comme un cabri ! " Suivant la distance en course à pieds, le style et donc l'éfficacité est différent, sur un 10 km, tu te dois d'être hyper tonique avec des foulées bondissantes, sur un marathon, à fortiori sur un 100km, tu as raison, plus la foulée est " rase ", mieux cela vaut, encore que les bons marathoniens ont une foulée proche des coureurs de 10km. Perso, au temps de mon " éphémère splendeur ", je courrais les marathons à 16km/h moyen, et bien je peux te dire qu'il faut bien " tricoté des gambettes " pour arriver à 2h40; le triathlète qui gagne à Barcelone est sortie je crois 6/7 du parc à vélo, et bien, lorsque je l'ai vu courir, j'étais quasi sur qu'il allait gagner: il a courru du début jusqu'a la fin des 42km, comme un coureur de 10 bornes ! Peu importe qu'il ai disputer cette épreuve à l'eau claire ou pas, j'ai simplement admirer son style impeccable de coureur à pieds, ce qui me conforte lorsque je dis à mon filleul qu'il doit absolument améliorer son style pour améliorer sa performance, l'un ne va pas sans l'autre, de plus, comme il sait qu'il court mal, il est crispé comme pas possible ce qui a comme conséquense première de nuire à sa perf.
Concernant la vie de famille, c'est vrai qu'il faut faire très attention et de ne pas délaisser sa compagne, il ne faut en aucun cas être égoïste et ne penser qu'à sa petite personne; lorsque je catonnais à la course à pieds, je m'entrainais 6 jours sur 7, parfois 2 fois par jour, 25km le matin, 25km le soir et cela bien souvent à des heures indues, mais je n'ai jamais " oublié " Christine, jamais oublié d'aller au spectacle, au resto, ou en simple ballade, et je n'oublierais jamais que certain soir, lorsque je rentrais tard du boulot, c'est elle qui me disait: aller, motive toi, va courir, tu as un objectif, une compéte qui arrive et hop, je partais courir ! Tout cela doit être vécu à 2, y compris les lointains déplacements que j'avais pour habitude d'accoler à 1 ou 2 semaines de vacances, en parfaite concertation et envie; Je viens tout récemment, pour appuyer vos propos, de dire à mon filleul: attention mon gars, tu as une compagne, tu passes beaucoup de temps pour tes entrainements, parfois au détriment d'autres choses, il va falloir bientôt y réfléchir sérieusement, chaque chose à son temps, chaque temps à sa chose
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phiphi76 a écrit :François a tout dit; Tad, les excercices à l'entrainement comme tu le sais, sont fait afin de progresser, mais ne sont pas forcément appliqués en compétition, effectivement, tu ne peux pas courir un marathon en " sautant comme un cabri ! " Suivant la distance en course à pieds, le style et donc l'éfficacité est différent, sur un 10 km, tu te dois d'être hyper tonique avec des foulées bondissantes, sur un marathon, à fortiori sur un 100km, tu as raison, plus la foulée est " rase ", mieux cela vaut, encore que les bons marathoniens ont une foulée proche des coureurs de 10km. Perso, au temps de mon " éphémère splendeur ", je courrais les marathons à 16km/h moyen, et bien je peux te dire qu'il faut bien " tricoté des gambettes " pour arriver à 2h40; le triathlète qui gagne à Barcelone est sortie je crois 6/7 du parc à vélo, et bien, lorsque je l'ai vu courir, j'étais quasi sur qu'il allait gagner: il a courru du début jusqu'a la fin des 42km, comme un coureur de 10 bornes ! Peu importe qu'il ai disputer cette épreuve à l'eau claire ou pas, j'ai simplement admirer son style impeccable de coureur à pieds, ce qui me conforte lorsque je dis à mon filleul qu'il doit absolument améliorer son style pour améliorer sa performance, l'un ne va pas sans l'autre, de plus, comme il sait qu'il court mal, il est crispé comme pas possible ce qui a comme conséquense première de nuire à sa perf.
Concernant la vie de famille, c'est vrai qu'il faut faire très attention et de ne pas délaisser sa compagne, il ne faut en aucun cas être égoïste et ne penser qu'à sa petite personne; lorsque je catonnais à la course à pieds, je m'entrainais 6 jours sur 7, parfois 2 fois par jour, 25km le matin, 25km le soir et cela bien souvent à des heures indues, mais je n'ai jamais " oublié " Christine, jamais oublié d'aller au spectacle, au resto, ou en simple ballade, et je n'oublierais jamais que certain soir, lorsque je rentrais tard du boulot, c'est elle qui me disait: aller, motive toi, va courir, tu as un objectif, une compéte qui arrive et hop, je partais courir ! Tout cela doit être vécu à 2, y compris les lointains déplacements que j'avais pour habitude d'accoler à 1 ou 2 semaines de vacances, en parfaite concertation et envie; Je viens tout récemment, pour appuyer vos propos, de dire à mon filleul: attention mon gars, tu as une compagne, tu passes beaucoup de temps pour tes entrainements, parfois au détriment d'autres choses, il va falloir bientôt y réfléchir sérieusement, chaque chose à son temps, chaque temps à sa chose
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....bien sur mon Phiphi...! mais il n'y a pas que les sorties, le resto, les spectacles, il y a la "présence" à la maison...!! Un gros entraînement c'est en corollaire une absence plus ou moins longue et répétée du foyer...et c'est incontournable..!! le conjoint doit le subir et y palier, notamment lorsqu'il y a des enfants..!! C'est donc un "contrat" passé dans le couple mais dont on ne jauge pas toujours la "lourdeur" et qui peut "peser" sur l'équilibre de ce couple surtout au niveau amateur, lorsqu'un travail quotidien est nécessaire..!! le pro, lui, son travail c'est l'entraînement. Partir bosser 8 ou 9h ou s'entraîner le même temps : kif kif..!! le reste du temps il est à la maison.

Tadkozh

Robert a écrit :Merci François pour les précisions que tu nous apportes ; il est vrai qu'en la matière, en dehors d'encourager depuis le bord de la route les participants que je connais, je suis peu au fait des réalités du triathlon. Ca me paraît énorme comme effort, avec cette faculté qu'il faut avoir pour passer d'un exercice à l'autre, avec des exercices (natation et vélo) très différents ...

Il est vrai qu'il existe des triathlon plus faciles que les ironmen(?)

Oui, il y a toutes les distances comme tu peux le voir sur le lien de phiphi. En fait, l'effort est moins énorme qu'il n'y paraît. L'avantage c'est qu'il n'y a pas de lassitude à l'entrainement.

Un lien pour Barcelone: http://www.challenge-barcelona.es/fr/news/14/454 taper le n° 751 et vous y découvrirer mon filleul
@ cyberpotes + !

phiphi76 a écrit :Un lien pour Barcelone: http://www.challenge-barcelona.es/fr/news/14/454 taper le n° 751 et vous y découvrirer mon filleul
@ cyberpotes + !

...et tu le tapes où...??

Tadkozh