A propos d'éducation ...
Posté : 11 oct. 2015, 10:54
Le dernier numéro de "Marianne" traite du sujet ... Bien que retiré du système j'y porte encore intérêt et vous livre quelques possibilités de réflexion ...
1 ) La laïcité.
Ce concept de laïcité est né avec l'école moderne et son initiateur, Jules Ferry.
L'école a été gratuite (l'est-elle encore ? L'école dite libre s'est éloignée de cette obligation) - laïque (pour se défaire de l'emprise religieuse - catholique surtout) et obligatoire (l'absentéisme scolaire dans certains quartiers est inquiétante - une obligation à conquérir).
Je pense profondément qu'à l'origine la laïcité de l'école s'est mise en place avec une opposition organisée et totale de l'église catholique. Cependant, le vent de l'histoire aidant, la laïcité a perdu son aspect militant et l'école est devenue neutre.
Les synonymes parfaits n'existent ni dans les faits ni dans les mots ; laïc = neutre ? Je ne le pense pas vraiment et notre laïcité républicaine doit encore mener un combat contre les religions missionnaires (elles le sont toujours), surtout l'Islam qui a bien du mal à émerger de son moyen-âge. L'état républicain laïc est proprement à l'opposé de toute république islamique !
2) La notation.
Depuis des lustres, le pédagogisme dominant au ministère, prône la suppression de la notation chiffrée considérée comme traumatisante pour les élèves ... Et comme le ridicule ne tue pas, si les élèves ne sauraient être notés, l'administration s'arroge la liberté de noter les enseignants de 0 à 20 !
Par ailleurs, et pour ne pas laisser de vide, a été instituée l'évaluation par lettres A,B,C,D,E ; comme ces cinq niveaux se sont révélés par trop abrupts, ont été adjoints les signes + et - aux dites lettres, en les doublant parfois ++ et -- ! J'en pleure plutôt que d'en rire.
Plus près de nous, l'école élémentaire utilise un système d'évaluation qui me semble sombrer dans le ridicule le plus absolu. Une "compétence" est - acquise - en cours d'acquisition ou non acquise. Voilà la culture du "flou artistique" car, à mon sens, une compétence traitée à l'école ne peut pas n'avoir laissé aucune trace, donc ne peut être "non acquise", ni à contrario être totalement maîtrisée. Elle est donc TOUJOURS en cours d'acquisition ce qui limite l'évaluation à une seule et universelle notation : "EN COURS D'ACQUISITION".
Celui qui, avec cette grille parvient à se situer est un génie ! Et les parents et les enfants se perdront à coup sûr dans cette manière de "noyer le poisson" qui, à mon sens, n'est pas très motivant.
Mon opinion est largement partagée puisque le sondage opéré à propos de ce sujet révèle que toutes opinions politiques, âges et sexes confondus, 85% des français sont pour un retour à une notation chiffrée. Reste à convaincre quelques rats de ministère.
3) Les redoublements.
Depuis longtemps, l'administration scolaire a voulu aller dans le sens d'une limitation des redoublements ; je crois louable en général la volonté de l'éviter, et sans penser que le redoublement doit être fréquent, je persiste à dire que le supprimer totalement est une erreur ; une équipe pédagogique peut le penser salutaire en certains cas ; d'expérience, je sais des enfants pour lesquels, au franchissement d'un pallier scolaire, celui-ci a été salvateur d'une scolarité.
Madame la ministre veut supprimer totalement toute possibilité de redoublement ; cependant, l'enquête révèle que 80% des usagers de l'école sont d'une opinion contraire.
Si quelques postes sont à supprimer pour leur malfaisance ou leur inutilité, c'est au sein même du ministère qu'il conviendrait de mener les recherches.
1 ) La laïcité.
Ce concept de laïcité est né avec l'école moderne et son initiateur, Jules Ferry.
L'école a été gratuite (l'est-elle encore ? L'école dite libre s'est éloignée de cette obligation) - laïque (pour se défaire de l'emprise religieuse - catholique surtout) et obligatoire (l'absentéisme scolaire dans certains quartiers est inquiétante - une obligation à conquérir).
Je pense profondément qu'à l'origine la laïcité de l'école s'est mise en place avec une opposition organisée et totale de l'église catholique. Cependant, le vent de l'histoire aidant, la laïcité a perdu son aspect militant et l'école est devenue neutre.
Les synonymes parfaits n'existent ni dans les faits ni dans les mots ; laïc = neutre ? Je ne le pense pas vraiment et notre laïcité républicaine doit encore mener un combat contre les religions missionnaires (elles le sont toujours), surtout l'Islam qui a bien du mal à émerger de son moyen-âge. L'état républicain laïc est proprement à l'opposé de toute république islamique !
2) La notation.
Depuis des lustres, le pédagogisme dominant au ministère, prône la suppression de la notation chiffrée considérée comme traumatisante pour les élèves ... Et comme le ridicule ne tue pas, si les élèves ne sauraient être notés, l'administration s'arroge la liberté de noter les enseignants de 0 à 20 !
Par ailleurs, et pour ne pas laisser de vide, a été instituée l'évaluation par lettres A,B,C,D,E ; comme ces cinq niveaux se sont révélés par trop abrupts, ont été adjoints les signes + et - aux dites lettres, en les doublant parfois ++ et -- ! J'en pleure plutôt que d'en rire.
Plus près de nous, l'école élémentaire utilise un système d'évaluation qui me semble sombrer dans le ridicule le plus absolu. Une "compétence" est - acquise - en cours d'acquisition ou non acquise. Voilà la culture du "flou artistique" car, à mon sens, une compétence traitée à l'école ne peut pas n'avoir laissé aucune trace, donc ne peut être "non acquise", ni à contrario être totalement maîtrisée. Elle est donc TOUJOURS en cours d'acquisition ce qui limite l'évaluation à une seule et universelle notation : "EN COURS D'ACQUISITION".
Celui qui, avec cette grille parvient à se situer est un génie ! Et les parents et les enfants se perdront à coup sûr dans cette manière de "noyer le poisson" qui, à mon sens, n'est pas très motivant.
Mon opinion est largement partagée puisque le sondage opéré à propos de ce sujet révèle que toutes opinions politiques, âges et sexes confondus, 85% des français sont pour un retour à une notation chiffrée. Reste à convaincre quelques rats de ministère.
3) Les redoublements.
Depuis longtemps, l'administration scolaire a voulu aller dans le sens d'une limitation des redoublements ; je crois louable en général la volonté de l'éviter, et sans penser que le redoublement doit être fréquent, je persiste à dire que le supprimer totalement est une erreur ; une équipe pédagogique peut le penser salutaire en certains cas ; d'expérience, je sais des enfants pour lesquels, au franchissement d'un pallier scolaire, celui-ci a été salvateur d'une scolarité.
Madame la ministre veut supprimer totalement toute possibilité de redoublement ; cependant, l'enquête révèle que 80% des usagers de l'école sont d'une opinion contraire.
Si quelques postes sont à supprimer pour leur malfaisance ou leur inutilité, c'est au sein même du ministère qu'il conviendrait de mener les recherches.