La chasse et les chasseurs ...
Posté : 29 nov. 2015, 17:20
Je ne suis pas chasseur et me sens très éloigné de cette activité, parfois élevée injustement au rang de sport. Je pense au gros plein de soupe, arrivé là avec son 4X4 pour s'éviter trop d'exercice, affalé avec son arme dans un mirador et qui va perpétrer un meurtre complètement gratuit et injustifié sur l'animal qu'une piétaille chasse en battue pour le mettre à portée du fusil du planqué.
Il m'arrive de côtoyer un disciple de Saint-Hubert, un de ces "nemrods" qui, fanatisé, a la chasse pour religion.
L'un d'eux vient de me prêter un petit livre très bien présenté, illustré, où il relate en une vingtaine de courts récits quelques-uns ses exploits cynégétiques.
Toutes ces histoires sont construites sur le même plan : Introduction dans un cadre idyllique, une forêt bruissante, un matin premier du monde ou le coucher somptueux de l'astre du jour, puis la description d'un innocent animal qualifié de "gibier" batifolant joliment, et enfin la fatale conclusion du coup de fusil assassin qui met fin à l'histoire et à l'existence d'un être qui ne demandait rien d'autre que de continuer encore un peu sa vie sauvage et libre.
Pas autant que ma fille aînée qui voue une véritable haine à tous les chasseur et qui les exècre, je n'ai pour autant aucune estime particulière pour l'activité des chasseurs.
Je peux comprendre le paysan qui part avec sa vieille pétoire dans le petit matin avec l'espoir de tirer un lièvre ou un oiseau comestible afin d'enrichir son menu habituel d'un civet de lièvre ou d'un faisan rôti.
J'admets que certaines populations doivent-être limitées ; les sangliers quand ils sont trop nombreux ravagent les cultures, par exemple, ou les cervidés dont la surpopulation menace la forêt ...
Mais ce n'est pas du tout de ça dont il est question dans le livre dont je parle :
Il s'agit du meurtre d'animaux, tués pour le plaisir de tuer ; il s'agit en quelque sorte d'une jouissance au spectacle de la mort. Un spectacle qui me révulse.
Il m'arrive de côtoyer un disciple de Saint-Hubert, un de ces "nemrods" qui, fanatisé, a la chasse pour religion.
L'un d'eux vient de me prêter un petit livre très bien présenté, illustré, où il relate en une vingtaine de courts récits quelques-uns ses exploits cynégétiques.
Toutes ces histoires sont construites sur le même plan : Introduction dans un cadre idyllique, une forêt bruissante, un matin premier du monde ou le coucher somptueux de l'astre du jour, puis la description d'un innocent animal qualifié de "gibier" batifolant joliment, et enfin la fatale conclusion du coup de fusil assassin qui met fin à l'histoire et à l'existence d'un être qui ne demandait rien d'autre que de continuer encore un peu sa vie sauvage et libre.
Pas autant que ma fille aînée qui voue une véritable haine à tous les chasseur et qui les exècre, je n'ai pour autant aucune estime particulière pour l'activité des chasseurs.
Je peux comprendre le paysan qui part avec sa vieille pétoire dans le petit matin avec l'espoir de tirer un lièvre ou un oiseau comestible afin d'enrichir son menu habituel d'un civet de lièvre ou d'un faisan rôti.
J'admets que certaines populations doivent-être limitées ; les sangliers quand ils sont trop nombreux ravagent les cultures, par exemple, ou les cervidés dont la surpopulation menace la forêt ...
Mais ce n'est pas du tout de ça dont il est question dans le livre dont je parle :
Il s'agit du meurtre d'animaux, tués pour le plaisir de tuer ; il s'agit en quelque sorte d'une jouissance au spectacle de la mort. Un spectacle qui me révulse.



