Cinéma et littérature ...
Posté : 23 déc. 2015, 14:38
Nous sommes les héritiers d'une longue culture littéraire, à mon sens ciment essentiel de la nation ; si le roi François Ier par l'ordonnance de 1536 dite de Villers-Cotterêts a officialisé la langue française, celle-ci existait bien avant et nous a laissé de bien beaux textes ... Ceux de Villon, Rutebeuf ou de mon maître François Rabelais.
Cependant, j'ai une grande affection pour d'autres auteurs, aujourd'hui je pense à Louis Pergaud. Cet écrivain a tout pour me plaire : En plus de son talent d'écrivain, il a été amoureux de la nature, bien avant les écologistes,"hussard de la république", bien avant moi, à une époque où, le fait d'être un enseignant laïc dans un village où existait aussi une école confessionnelle était un combat véritable. Là s'est confortée l'idée même de laïcité tant galvaudée aujourd'hui !
De l'oeuvre de Louis Pergaud qui n'est pas limitée à ce petit texte, subsiste surtout la fameuse "guerre des boutons" qui narre le conflit des enfants de deux villages voisins. Cette oeuvre a plusieurs fois été saisie par les tenants du septième art pour être mise en image ... Certaine version ancienne m'a séduit ; j'ai été horrifié par la dernière, donnée sur une chaîne publique avant-hier. En effet, je pense que le cinéma ne dispose pas du droit de malmener l'écrit de l'auteur.
Or, dans la présentation du film, d'antenne2 je crois, figurait cette mise en bouche, pour attirer le téléspectateur potentiel :
Dialogue entre l'instituteur et un petit élève ....
- Qui était le père de François Ier ? interroge le maître
- François zéro répond l'élève après réflexion ...
Je veux bien que ce bon mot fasse sourire ... Je ne me souviens pas avoir lu cela dans l'écrit de Louis Pergaud.
Conclusions :
- Je n'ai pas regardé ce film que j'ai jugé infidèle à l'auteur qui l'a inspiré. Cependant, j'ai une bonne envie de relire cet auteur ; je dispose d'une édition des oeuvres de L. Pergaud dans ma bibliothèque.
- Et puis, je me pose cette question délicate : Comment aborder au cinéma une oeuvre littéraire sans en altérer l'esprit ?
Cependant, j'ai une grande affection pour d'autres auteurs, aujourd'hui je pense à Louis Pergaud. Cet écrivain a tout pour me plaire : En plus de son talent d'écrivain, il a été amoureux de la nature, bien avant les écologistes,"hussard de la république", bien avant moi, à une époque où, le fait d'être un enseignant laïc dans un village où existait aussi une école confessionnelle était un combat véritable. Là s'est confortée l'idée même de laïcité tant galvaudée aujourd'hui !
De l'oeuvre de Louis Pergaud qui n'est pas limitée à ce petit texte, subsiste surtout la fameuse "guerre des boutons" qui narre le conflit des enfants de deux villages voisins. Cette oeuvre a plusieurs fois été saisie par les tenants du septième art pour être mise en image ... Certaine version ancienne m'a séduit ; j'ai été horrifié par la dernière, donnée sur une chaîne publique avant-hier. En effet, je pense que le cinéma ne dispose pas du droit de malmener l'écrit de l'auteur.
Or, dans la présentation du film, d'antenne2 je crois, figurait cette mise en bouche, pour attirer le téléspectateur potentiel :
Dialogue entre l'instituteur et un petit élève ....
- Qui était le père de François Ier ? interroge le maître
- François zéro répond l'élève après réflexion ...
Je veux bien que ce bon mot fasse sourire ... Je ne me souviens pas avoir lu cela dans l'écrit de Louis Pergaud.
Conclusions :
- Je n'ai pas regardé ce film que j'ai jugé infidèle à l'auteur qui l'a inspiré. Cependant, j'ai une bonne envie de relire cet auteur ; je dispose d'une édition des oeuvres de L. Pergaud dans ma bibliothèque.
- Et puis, je me pose cette question délicate : Comment aborder au cinéma une oeuvre littéraire sans en altérer l'esprit ?