La forme ...
Posté : 21 mai 2016, 17:17
"Condition physique ou intellectuelle de quelqu'un, d'un sportif" ...
Bien entendu, dans le choix étendu des définitions du mot "forme" que donnent nos dictionnaires, c'est bien de celle ci-dessus définie dont je voudrais parler.
Je le note d'ailleurs, l'on ne pense à sa propre forme que dès lors qu'elle semble nous échapper.
On se lève fatigué, on erre plutôt qu'on ne se déplace, on espère secrètement que le nécessaire effort sera accompli par un autre, on hésite à entreprendre quoi que ce soit, l'exercice eût-il été agréable il y a peu de temps ... Nous y voilà ... Il en va ainsi pour nos chères escapades à bicyclette. Et il suffit de peu pour penser que l'on est soi-même atteint de la maladie de langueur, de muscles de bois, de souffle court, dès qu'un ami nous montre sa roue arrière et que nous avons mille peines à "rester dans celle-ci". Et de serrer un peu les dents pour tenir cette fameuse roue, ne pas se laisser "décrocher" au prix du souffle court qui survient derechef !
Le forme est inconstante : Tel qui me disait hier "tu as la pêche Robert" me dira demain "allez, pépé, tu te traînes".
La forme est un état mystérieux et inconstant ; elle monte ou baisse pour des raisons infinies en nombre et souvent infimes en intensité. Trop manger - ou son contraire, avoir un bon sommeil ou une nuit agitée, prendre tel médicament ou tel autre ou n'en prendre aucun, subir tel type de temps ou tel type de parcours, traîner un sac trop chargé, chevaucher un vélo obsolète, avoir les pneus mal gonflés, être trop habillé ou pas assez sont autant de prétextes à expliquer une méforme.
Tout ça pour vous dire qu'après un début d'année en fanfare je connais un mai calamiteux ... et dans ma petite sortie du jour qui ne mérite pas le moindre compte-rendu, je me suis senti à côté de mes roues.
Bien sûr, la météo locale n'a pas favorisé les sorties ... cependant, je cherche une raison plus réaliste et n'en trouve aucune, ce qui m'inquiète un peu. Et j'ai imaginé ... Affronter le moindre col aujourd'hui aurait été une gageure hors de ma portée. Et pourtant il faisait un temps superbe !
Je sens mon pote Léo supputer de la joie qu'il aura à traîner un Robert hors de forme sur son porte-bagages virtuel, lors de notre prochaine escapade ! Et moi d'espérer un retour à ma forme du mois de mars.
Bien entendu, dans le choix étendu des définitions du mot "forme" que donnent nos dictionnaires, c'est bien de celle ci-dessus définie dont je voudrais parler.
Je le note d'ailleurs, l'on ne pense à sa propre forme que dès lors qu'elle semble nous échapper.
On se lève fatigué, on erre plutôt qu'on ne se déplace, on espère secrètement que le nécessaire effort sera accompli par un autre, on hésite à entreprendre quoi que ce soit, l'exercice eût-il été agréable il y a peu de temps ... Nous y voilà ... Il en va ainsi pour nos chères escapades à bicyclette. Et il suffit de peu pour penser que l'on est soi-même atteint de la maladie de langueur, de muscles de bois, de souffle court, dès qu'un ami nous montre sa roue arrière et que nous avons mille peines à "rester dans celle-ci". Et de serrer un peu les dents pour tenir cette fameuse roue, ne pas se laisser "décrocher" au prix du souffle court qui survient derechef !
Le forme est inconstante : Tel qui me disait hier "tu as la pêche Robert" me dira demain "allez, pépé, tu te traînes".
La forme est un état mystérieux et inconstant ; elle monte ou baisse pour des raisons infinies en nombre et souvent infimes en intensité. Trop manger - ou son contraire, avoir un bon sommeil ou une nuit agitée, prendre tel médicament ou tel autre ou n'en prendre aucun, subir tel type de temps ou tel type de parcours, traîner un sac trop chargé, chevaucher un vélo obsolète, avoir les pneus mal gonflés, être trop habillé ou pas assez sont autant de prétextes à expliquer une méforme.
Tout ça pour vous dire qu'après un début d'année en fanfare je connais un mai calamiteux ... et dans ma petite sortie du jour qui ne mérite pas le moindre compte-rendu, je me suis senti à côté de mes roues.
Bien sûr, la météo locale n'a pas favorisé les sorties ... cependant, je cherche une raison plus réaliste et n'en trouve aucune, ce qui m'inquiète un peu. Et j'ai imaginé ... Affronter le moindre col aujourd'hui aurait été une gageure hors de ma portée. Et pourtant il faisait un temps superbe !
Je sens mon pote Léo supputer de la joie qu'il aura à traîner un Robert hors de forme sur son porte-bagages virtuel, lors de notre prochaine escapade ! Et moi d'espérer un retour à ma forme du mois de mars.