Hautes-Alpes à la mi-septembre ....
Posté : 28 sept. 2016, 07:45
De retour après une semaine dans l'embrunais, je me suis enrichi de cinq sorties (trois à vélo et deux pédestres) ... en voici quelques images commentées.
1) Balade dans la vallée de la Clarée.
Voilà une sortie refaite ; j'avais expérimenté ce parcours en plein été, j'y ai entraîné mon pote Phiphi, tant ce parcours m'avait séduit. Malgré une météo mitigée, je persiste à penser que la vallée de la Clarée, toute proche de Briançon est bien l'un des plus beaux site que je connaisse.
Partis tôt avec la voiture de Philippe (la mienne est trop juste pour deux vélos) nous sommes arrivés à pied d'oeuvre vers dix heures. Le fond de l'air est bien frais et le soleil joue son rôle par intermittence ainsi qu'un acteur sans emploi ; en conséquence nous partons un peu couverts, malgré une route sensiblement montante. Un bon échauffement. Avec Phiphi, nous brocardons un peu notre ami Tad qui a qualifié le parcours de "plat" et nous nous réjouissons à l'avance de lui faire déguster les "platitudes" alpestres !
Passé le village de Névache, la route se cabre avec une insoupçonnable brutalité et nous ne ressentons plus les effets du froid. Passé ce secteur dont la pente moyenne avoisine les 10%, nous faisons une pose photo. La Clarée y joue à saute-mouton sur un dédale de rochers désordonnés. Comme j'ai oublié à Embrun mon traditionnel pied photographique, je pose mon appareil photo sur une pierre et ça donne ce cliché.

Nous suivons le cours de la rivière jolie qui chante aux prés fleuris ou gronde en cascades. Elle est bien montante notre route qui perd son goudronnage ici. C'est le refuge Laval, bien connu des randonneurs. Phiphi et moi y dégusterons une fameuse assiettes de charcuteries de montagne avec une "mousse" artisanale de grande qualité.


Pendant que nous nous restaurions et refaisions gaiement le monde avec Phiphi, le patron du refuge nous met en garde : Ca se gâte ! "Ca", c'est le temps ! Effectivement, par la large baie vitrée, nous observons l'arrivée du gris, et les sommets s'ornent de chapeaux brumeux ...
La descente à peine amorcée, la pluie nous assaille à grosses gouttes. En quelques kilomètres nous sommes trempés et Phiphi me glisse:
"S'il pleut, nous n'irons plus au col de l'échelle mais rentrons tout de suite" ...
Phiphi est un fieffé menteur ! Au carrefour de la route qui monte au col de l'échelle je reste à une dizaine de mètres derrière lui, pour voir ... et bien qu'il pleuve des cordes, Phiphi prend la direction qu'il avait prévu d'éviter.
Trois kilomètres plus loin, nous nous photographions mutuellement sous un vrai déluge !
Une bien belle sortie qui a enrichi mon album "vélo" déjà bien riche. Merci, Phiphi ... Sans toi, je n'aurai pas entrepris ce beau périple !

(suite pour plus tard, le devoir m'appelle ...)
1) Balade dans la vallée de la Clarée.
Voilà une sortie refaite ; j'avais expérimenté ce parcours en plein été, j'y ai entraîné mon pote Phiphi, tant ce parcours m'avait séduit. Malgré une météo mitigée, je persiste à penser que la vallée de la Clarée, toute proche de Briançon est bien l'un des plus beaux site que je connaisse.
Partis tôt avec la voiture de Philippe (la mienne est trop juste pour deux vélos) nous sommes arrivés à pied d'oeuvre vers dix heures. Le fond de l'air est bien frais et le soleil joue son rôle par intermittence ainsi qu'un acteur sans emploi ; en conséquence nous partons un peu couverts, malgré une route sensiblement montante. Un bon échauffement. Avec Phiphi, nous brocardons un peu notre ami Tad qui a qualifié le parcours de "plat" et nous nous réjouissons à l'avance de lui faire déguster les "platitudes" alpestres !
Passé le village de Névache, la route se cabre avec une insoupçonnable brutalité et nous ne ressentons plus les effets du froid. Passé ce secteur dont la pente moyenne avoisine les 10%, nous faisons une pose photo. La Clarée y joue à saute-mouton sur un dédale de rochers désordonnés. Comme j'ai oublié à Embrun mon traditionnel pied photographique, je pose mon appareil photo sur une pierre et ça donne ce cliché.

Nous suivons le cours de la rivière jolie qui chante aux prés fleuris ou gronde en cascades. Elle est bien montante notre route qui perd son goudronnage ici. C'est le refuge Laval, bien connu des randonneurs. Phiphi et moi y dégusterons une fameuse assiettes de charcuteries de montagne avec une "mousse" artisanale de grande qualité.


Pendant que nous nous restaurions et refaisions gaiement le monde avec Phiphi, le patron du refuge nous met en garde : Ca se gâte ! "Ca", c'est le temps ! Effectivement, par la large baie vitrée, nous observons l'arrivée du gris, et les sommets s'ornent de chapeaux brumeux ...
La descente à peine amorcée, la pluie nous assaille à grosses gouttes. En quelques kilomètres nous sommes trempés et Phiphi me glisse:
"S'il pleut, nous n'irons plus au col de l'échelle mais rentrons tout de suite" ...
Phiphi est un fieffé menteur ! Au carrefour de la route qui monte au col de l'échelle je reste à une dizaine de mètres derrière lui, pour voir ... et bien qu'il pleuve des cordes, Phiphi prend la direction qu'il avait prévu d'éviter.
Trois kilomètres plus loin, nous nous photographions mutuellement sous un vrai déluge !
Une bien belle sortie qui a enrichi mon album "vélo" déjà bien riche. Merci, Phiphi ... Sans toi, je n'aurai pas entrepris ce beau périple !

(suite pour plus tard, le devoir m'appelle ...)