Le rire ...
Posté : 13 nov. 2016, 08:43
Le rire, admet-on généralement, est le propre de l'homme ... bien que, m'a-t-il semblé, j'ai observé ce phénomène chez quelques espèces de grands primates.
Tous les auteurs l'admettent : Il est plus aisé de faire pleurer que de faire rire ; je suis parfaitement conscient de ce fait et je me dois de l'admettre. Je suis, dans ce domaine, très mauvais public.
Hier soir, donc, notre abonnement aux spectacles offerts dans la superbe salle des Rohan à Saverne nous ont amené, mon GVT et moi, à rire en spectateur d'un vaudeville : Quand épousez-vous ma femme de Jean Bernard-Luc et Jean-Pierre Conty, je cite titre et auteurs bien que tout ce fatras ait peu de chance de passer à la postérité !
La semaine dernière, c'était une production de l'humoriste Patrick Timsit intitulée "Peut-on (ne pas) rire de tout" et j'avais beaucoup ri. Ce qui tendrait à me conforter dans la certitude qu'il n'est pas impossible de provoquer mon rire.
Ce ne fut pas le cas hier où j'ai bien failli somnoler délibérément (je me demande si je ne l'ai pas fait) ; je sais que les vaudevilles m'exaspèrent et celui-ci, particulièrement long (près de trois heures) a fait que j'ai applaudi la fin, non pas pour le bon moment que m'avait fait passer la pièce, mais pour le bonheur de bénéficier du point final de cette pantalonnade et de la liberté retrouvée de quitter enfin mon siège où, plus de cent fois, j'avais consulté ma montre bracelet !
Ces situations de vaudeville emberlificotées et invraisemblables d'amants et maîtresses outrageusement caricaturées ne me font absolument pas rire ; et je suis étonné de constater qu'elles réjouissent indéniablement une partie de la salle. Pas moi.
Feu Molière, s'il assiste à ces spectacles, doit se retourner dans sa tombe, non pas à cause du rire provoqué, mais de l'ennui généré par ces caricatures ... lui qui a su si bien faire rire de son temps des travers de la société dont on rit encore après des décennies.
VIVE JEAN-BAPTISTE POQUELIN dit MOLIERE !
C'était mon billet d'humeur mauvaise d'un dimanche matin gris !
Tous les auteurs l'admettent : Il est plus aisé de faire pleurer que de faire rire ; je suis parfaitement conscient de ce fait et je me dois de l'admettre. Je suis, dans ce domaine, très mauvais public.
Hier soir, donc, notre abonnement aux spectacles offerts dans la superbe salle des Rohan à Saverne nous ont amené, mon GVT et moi, à rire en spectateur d'un vaudeville : Quand épousez-vous ma femme de Jean Bernard-Luc et Jean-Pierre Conty, je cite titre et auteurs bien que tout ce fatras ait peu de chance de passer à la postérité !
La semaine dernière, c'était une production de l'humoriste Patrick Timsit intitulée "Peut-on (ne pas) rire de tout" et j'avais beaucoup ri. Ce qui tendrait à me conforter dans la certitude qu'il n'est pas impossible de provoquer mon rire.
Ce ne fut pas le cas hier où j'ai bien failli somnoler délibérément (je me demande si je ne l'ai pas fait) ; je sais que les vaudevilles m'exaspèrent et celui-ci, particulièrement long (près de trois heures) a fait que j'ai applaudi la fin, non pas pour le bon moment que m'avait fait passer la pièce, mais pour le bonheur de bénéficier du point final de cette pantalonnade et de la liberté retrouvée de quitter enfin mon siège où, plus de cent fois, j'avais consulté ma montre bracelet !
Ces situations de vaudeville emberlificotées et invraisemblables d'amants et maîtresses outrageusement caricaturées ne me font absolument pas rire ; et je suis étonné de constater qu'elles réjouissent indéniablement une partie de la salle. Pas moi.
Feu Molière, s'il assiste à ces spectacles, doit se retourner dans sa tombe, non pas à cause du rire provoqué, mais de l'ennui généré par ces caricatures ... lui qui a su si bien faire rire de son temps des travers de la société dont on rit encore après des décennies.
VIVE JEAN-BAPTISTE POQUELIN dit MOLIERE !
C'était mon billet d'humeur mauvaise d'un dimanche matin gris !