Rencontre en cyberpotie ...
Posté : 12 mars 2009, 07:56
Bonjour à tous.
Il ne s'agit pas d'un récit épique mais du compte-rendu d'une balade programmée par les hasards qui nous mènent, les uns et les autres, aux quatre coin de notre bel hexagone.
Il y a peu, je faisais le récit de ma première montée 2009 du Donon. Ce récit est tombé sous les yeux de Philippe qui, en villégiature dans mon coin, a eu la légitime envie de faire cette balade. Echanges téléphoniques, et nous convenons des modalités nécessaires à la concrétisation de cette sortie.
Pas aisé de trouver un créneau. Mars dans l'Est est capricieux ; la météo consultée ne nous promet que vent, pluie, neige, températures négatives ... avec une petit créneau moins moche pour le mercredi 11 mars après-midi. Nous sautons dans la brèche ...
Treize heures quarante-cinq, nous avons rendez-vous sur un parc à voitures, à l'entrée de la ville. Je ne connais pas Philippe, il ne me connaît pas ; cependant, je sais qu'il a un "scénic" gris et lui sait que je serai au volant d'une "C4" blanche. Nous nous retrouvons sans aucun problème à l'heure dite et nous pédalons bientôt de concert sur la route du Donon.
Comme par enchantement, les nuages se déchirent, l'azur réapparaît et l'astre tant désiré élève la température.
A midi, j'ai eu un coup de téléphone de mon copain Léo. Il est au courant de cette sortie programmée.
- Robert, tu pense toujours monter le Donon avec ton pote ?
- Oui, il est venu pour ça !
- Hier soir, à la réunion du club, les gars ont dit que le Donon est sous un mètre de neige et que la route de la Sarre Rouge est fermée.
- M.....
- Celle de la Sarre Blanche est dégagée, paraît-il.
- Bon, on verra. Tu nous accompagnes ?
- Je ne pense pas.
Léo n'aime pas la route du Donon, et je me demande pourquoi.
J'ai informé Philippe de ces menus ennuis. Je suis contrarié. Je n'aime pas la montée par la Sarre Blanche, beaucoup moins "vosgienne" que celle que je pensais faire. Et puis, autre aléa, comme cet après-midi est le seul moment de répit ensoleillé depuis longtemps, tout ce qui chevauche bicyclette est dehors ; je connais à peu près tous les cyclistes du coin et bientôt, nous sommes quatre ... Je me demande si, semblable à la reine des abeilles, je ne vais pas me trouver au centre d'un essaim que je n'ai pas sollicité ... A vrai dire, je pensais être en tandem avec Philippe afin de faire plus ample connaissance. Raté, nous sommes un petit groupe, roulons a bonne allure, ce qui limite les échanges. Mais bientôt, nos accompagnateurs mettent la flèche. Philippe et moi montons côte à côte ;car sans y prendre garde, la route s'est un peu cabrée et nous entrons dans le vif du sujet.
Philippe et moi ne jouons pas dans la même catégorie. J'ai pour compagnon de route un sportif affûté et performant, ce que je ne suis pas ; je l'invite, la route étant unique et sans traquenards, à "s'èclater" seul. Il n'en fait rien et monte à mon allure ... sur la plaque, alors que je mouline comme aux plus beaux jours.
Sur le bord de la route, la couche de neige s'épaissit au fur et à mesure que nous prenons de l'altitude. Le ciel s'est complètement rasséréné, un bonheur !
Arrêt photos. On se croirait au col Saint-Jean ou dans le Corobin, en été ... presque ! Excepté l'étincelant tapis de neige dont la couche avoisine un épaisseur d'un mètre.
Sur le chemin du retour, nous accrochons Léo. Il avait l'intention, par saine curiosité, de nous accompagner. Son vélo à plat au moment de partir l'a mis en retard.
Nous amorçons ensemble la descente, par la même route, l'autre étant encore enneigée.
L'allure est rapide sur les nombreux faux-pats descendants. Nous nous relayons sagement, en file indienne.
Souvent, à mon retour, ma femme m'interroge :
- Qu'est-ce qu'il t'a dit Léo ?
- Rien ...
- ....
- Tu sais, on pédale, on ne cause pas !
Et cette descente du Donon est une illustration de ce qui précède : Quand on pédale, on ne cause pas !
Bientôt, nous buvons un café au salon, Philippe, ma femme et moi. Nous aurions des tonnes d'histoires à nous raconter ! J'ai quelques regrets de n'avoir pas emprunté le parcours prévu. Mais la consolation vient vite. Philippe aura l'occasion de revenir en Lorraine, au mois d'août ; l'air sera doux, les balcons fleuris, forêts et prairies verdoyantes et nous remettrons le couvert, pour d'autres balades.
Bilan chiffré :
80 km - dénivelée 800m - moyenne 25 km/h (une misère pour philippe - moi j'ai atteint mon objectif avoué !)
En espérant ne pas vous avoir trop "soûlé").
Amicalement,
RD
Il ne s'agit pas d'un récit épique mais du compte-rendu d'une balade programmée par les hasards qui nous mènent, les uns et les autres, aux quatre coin de notre bel hexagone.
Il y a peu, je faisais le récit de ma première montée 2009 du Donon. Ce récit est tombé sous les yeux de Philippe qui, en villégiature dans mon coin, a eu la légitime envie de faire cette balade. Echanges téléphoniques, et nous convenons des modalités nécessaires à la concrétisation de cette sortie.
Pas aisé de trouver un créneau. Mars dans l'Est est capricieux ; la météo consultée ne nous promet que vent, pluie, neige, températures négatives ... avec une petit créneau moins moche pour le mercredi 11 mars après-midi. Nous sautons dans la brèche ...
Treize heures quarante-cinq, nous avons rendez-vous sur un parc à voitures, à l'entrée de la ville. Je ne connais pas Philippe, il ne me connaît pas ; cependant, je sais qu'il a un "scénic" gris et lui sait que je serai au volant d'une "C4" blanche. Nous nous retrouvons sans aucun problème à l'heure dite et nous pédalons bientôt de concert sur la route du Donon.
Comme par enchantement, les nuages se déchirent, l'azur réapparaît et l'astre tant désiré élève la température.
A midi, j'ai eu un coup de téléphone de mon copain Léo. Il est au courant de cette sortie programmée.
- Robert, tu pense toujours monter le Donon avec ton pote ?
- Oui, il est venu pour ça !
- Hier soir, à la réunion du club, les gars ont dit que le Donon est sous un mètre de neige et que la route de la Sarre Rouge est fermée.
- M.....
- Celle de la Sarre Blanche est dégagée, paraît-il.
- Bon, on verra. Tu nous accompagnes ?
- Je ne pense pas.
Léo n'aime pas la route du Donon, et je me demande pourquoi.
J'ai informé Philippe de ces menus ennuis. Je suis contrarié. Je n'aime pas la montée par la Sarre Blanche, beaucoup moins "vosgienne" que celle que je pensais faire. Et puis, autre aléa, comme cet après-midi est le seul moment de répit ensoleillé depuis longtemps, tout ce qui chevauche bicyclette est dehors ; je connais à peu près tous les cyclistes du coin et bientôt, nous sommes quatre ... Je me demande si, semblable à la reine des abeilles, je ne vais pas me trouver au centre d'un essaim que je n'ai pas sollicité ... A vrai dire, je pensais être en tandem avec Philippe afin de faire plus ample connaissance. Raté, nous sommes un petit groupe, roulons a bonne allure, ce qui limite les échanges. Mais bientôt, nos accompagnateurs mettent la flèche. Philippe et moi montons côte à côte ;car sans y prendre garde, la route s'est un peu cabrée et nous entrons dans le vif du sujet.
Philippe et moi ne jouons pas dans la même catégorie. J'ai pour compagnon de route un sportif affûté et performant, ce que je ne suis pas ; je l'invite, la route étant unique et sans traquenards, à "s'èclater" seul. Il n'en fait rien et monte à mon allure ... sur la plaque, alors que je mouline comme aux plus beaux jours.
Sur le bord de la route, la couche de neige s'épaissit au fur et à mesure que nous prenons de l'altitude. Le ciel s'est complètement rasséréné, un bonheur !
Arrêt photos. On se croirait au col Saint-Jean ou dans le Corobin, en été ... presque ! Excepté l'étincelant tapis de neige dont la couche avoisine un épaisseur d'un mètre.
Sur le chemin du retour, nous accrochons Léo. Il avait l'intention, par saine curiosité, de nous accompagner. Son vélo à plat au moment de partir l'a mis en retard.
Nous amorçons ensemble la descente, par la même route, l'autre étant encore enneigée.
L'allure est rapide sur les nombreux faux-pats descendants. Nous nous relayons sagement, en file indienne.
Souvent, à mon retour, ma femme m'interroge :
- Qu'est-ce qu'il t'a dit Léo ?
- Rien ...
- ....
- Tu sais, on pédale, on ne cause pas !
Et cette descente du Donon est une illustration de ce qui précède : Quand on pédale, on ne cause pas !
Bientôt, nous buvons un café au salon, Philippe, ma femme et moi. Nous aurions des tonnes d'histoires à nous raconter ! J'ai quelques regrets de n'avoir pas emprunté le parcours prévu. Mais la consolation vient vite. Philippe aura l'occasion de revenir en Lorraine, au mois d'août ; l'air sera doux, les balcons fleuris, forêts et prairies verdoyantes et nous remettrons le couvert, pour d'autres balades.
Bilan chiffré :
80 km - dénivelée 800m - moyenne 25 km/h (une misère pour philippe - moi j'ai atteint mon objectif avoué !)
En espérant ne pas vous avoir trop "soûlé").
Amicalement,
RD