Généalogie.
Posté : 15 janv. 2017, 10:22
Une sollicitation récente d'une petite cousine qui fait des recherches généalogiques sur notre famille m'a incité à me pencher sur la question, bien que, je l'avoue, je n'ai aucun goût pour la chose.
Dans mes modestes démarches, j'ai mis la main sur un carnet, tenu et écrit par mon grand père né en 1877.
Sur la première page de ce carnet mon aïeul fait un état de sa famille. Ils étaient quatorze enfants (dont treize ont survécu), tous de la même maman, Camille Commesse épouse Develotte, ma bisaïeule ; J'ose à peine imaginer la vie de ces gens des Vosges profondes, la pauvreté, les épreuves. En sachant que ma bisaïeule a été veuve à l'âge de 42 ans, cela fait qu'elle a accouché 14 fois en probablement une vingtaine d'années ... enceinte pratiquement en permanence dans sa vie de femme !
Ce carnet comprend copie des lettres écrites dans les année 1900 par mon grand père. Illettré au départ, bien entendu, il s'était fait tout seul, car sans être jamais allé à l'école, il écrivait bien, une belle écriture comme on n'en voit plus, une prose savoureuse.
Pour appuyer ce propos, je vous livre, pour le sourire, cette lettre. Pour éclairer le propos, il faut savoir qu'il était palefrenier des haras nationaux.
Voilà la rapport adressé par lui au directeur du haras de Blanzy :
"J'ai l'honneur de rendre compte à Monsieur le Directeur, que l'étalon Coquelicot, par suite du grand nombre de juments présentées pour lui à la monte - se trouve un peu épuisé, ce qui provient du manque de nourriture.
Je demande à Monsieur le Directeur, si toutefois il le juge convenable, une augmentation de la ration journalière de cet étalon "
J'espère que d'où il se trouve, mon grand-père me pardonnera de reproduire sa prose, avec le sourire qui va avec, 110 ans après ...
Note : Le texte manuscrit et intégral que je reproduis ci-dessus ne comporte aucune faute d'orthographe.
Dans mes modestes démarches, j'ai mis la main sur un carnet, tenu et écrit par mon grand père né en 1877.
Sur la première page de ce carnet mon aïeul fait un état de sa famille. Ils étaient quatorze enfants (dont treize ont survécu), tous de la même maman, Camille Commesse épouse Develotte, ma bisaïeule ; J'ose à peine imaginer la vie de ces gens des Vosges profondes, la pauvreté, les épreuves. En sachant que ma bisaïeule a été veuve à l'âge de 42 ans, cela fait qu'elle a accouché 14 fois en probablement une vingtaine d'années ... enceinte pratiquement en permanence dans sa vie de femme !
Ce carnet comprend copie des lettres écrites dans les année 1900 par mon grand père. Illettré au départ, bien entendu, il s'était fait tout seul, car sans être jamais allé à l'école, il écrivait bien, une belle écriture comme on n'en voit plus, une prose savoureuse.
Pour appuyer ce propos, je vous livre, pour le sourire, cette lettre. Pour éclairer le propos, il faut savoir qu'il était palefrenier des haras nationaux.
Voilà la rapport adressé par lui au directeur du haras de Blanzy :
"J'ai l'honneur de rendre compte à Monsieur le Directeur, que l'étalon Coquelicot, par suite du grand nombre de juments présentées pour lui à la monte - se trouve un peu épuisé, ce qui provient du manque de nourriture.
Je demande à Monsieur le Directeur, si toutefois il le juge convenable, une augmentation de la ration journalière de cet étalon "
J'espère que d'où il se trouve, mon grand-père me pardonnera de reproduire sa prose, avec le sourire qui va avec, 110 ans après ...
Note : Le texte manuscrit et intégral que je reproduis ci-dessus ne comporte aucune faute d'orthographe.