Que mangeons nous ?
Posté : 21 févr. 2017, 07:43
Manger est une contingence imposée aux êtres vivants et l'homme n'y échappe pas.
D'obligation nous avons fait un plaisir, dans nos pays d'abondance s'entend ; oubliées chez nous les famines d'autrefois, famines encore présentes aux quatre coins du vaste monde. Cependant s'est manifestée cette obligation : Produire, produire vite, produire beaucoup ! La démographie galopante l'impose.
Douloureux cahier des charges qui a généré l'agriculture intensive, fille d'abondance et qui nous a imposé, insidieusement ce fait nouveau couvert par cet affreux vocable : La "malbouffe".
Le décès récent du président de la plus puissante organisation syndicale paysanne, nous ramène à un concept né des temps modernes : Le BIO, première syllabe du mot biologique.
Car un syndicalisme agricole unique ne peut recouvrir ces deux conceptions de la production: L'intensive d'une part et la petite polyculture d'autre part ...
L'agriculture des pays dits développés se trouve confrontée à ces deux impératifs inconciliable : Produire à la mesure des besoins ou produire sainement sans engrais chimiques ni pesticides.
Manger BIO est un luxe de pays riche et jamais le bio ne couvrira les besoins en nourriture de dix milliards d'humains. Alors ?
Alors s'impose cette vérité : Une agriculture biologique généralisée nous ramènerait inexorablement aux grandes famines du moyen-âge !
Encore l'un de ces défis posés à l'aube de ce 21 ème siècle et dont je ne vois pas l'issue.
D'obligation nous avons fait un plaisir, dans nos pays d'abondance s'entend ; oubliées chez nous les famines d'autrefois, famines encore présentes aux quatre coins du vaste monde. Cependant s'est manifestée cette obligation : Produire, produire vite, produire beaucoup ! La démographie galopante l'impose.
Douloureux cahier des charges qui a généré l'agriculture intensive, fille d'abondance et qui nous a imposé, insidieusement ce fait nouveau couvert par cet affreux vocable : La "malbouffe".
Le décès récent du président de la plus puissante organisation syndicale paysanne, nous ramène à un concept né des temps modernes : Le BIO, première syllabe du mot biologique.
Car un syndicalisme agricole unique ne peut recouvrir ces deux conceptions de la production: L'intensive d'une part et la petite polyculture d'autre part ...
L'agriculture des pays dits développés se trouve confrontée à ces deux impératifs inconciliable : Produire à la mesure des besoins ou produire sainement sans engrais chimiques ni pesticides.
Manger BIO est un luxe de pays riche et jamais le bio ne couvrira les besoins en nourriture de dix milliards d'humains. Alors ?
Alors s'impose cette vérité : Une agriculture biologique généralisée nous ramènerait inexorablement aux grandes famines du moyen-âge !
Encore l'un de ces défis posés à l'aube de ce 21 ème siècle et dont je ne vois pas l'issue.