Les albums du mois d'avril
Posté : 08 avr. 2009, 22:45
Voici le post sur l'album du mois, que nous compterons jusqu'à deux pour une fois...
Un seul artiste au nom de BABX (prononcé Babix), à la voix d'un Léo Ferré qui aurait croisé la plume d'un tout autant regretté Bashung ; la fougue et la jeunesse en prime, le bougre !
Car en effet cet artiste d'une vingtaine d'année résonne de référence musicale Gainsbourienne et " Férréïque ".
Trois ans après "Silicone Baby", l'album de 2006 que je vous conseille, et qui fait parti donc de ces albums du mois d'avril, l'artiste sort ce mois-ci son nouvel opus dont le titre éveil une nostalgie sensuelle et curieuse... "Cristal Ballroom" sort des sentiers courant parcourus par les artistes de variété française.
Ce "song writer" cisèle ses chansons, ses mélodies, ses ambiances et sa production jusqu'au dernier son des notes et des mots.
Pas de hasard, mais du travail, de l'inspiration et un sens inouï du texte et de l'évocation ; une imagerie, un sens cinématographique de l'écriture qui nous laisse curieux et souvent avec l'impression d'un doux plaisir comme après avoir été caressé.
De ce premier album "Silicone Baby", il faut écouter "Sous le piano de ma mère" qui peut facilement faire monter les larmes aux yeux tout en dessinant un sourire béat sur les lèvres; même chose pour "Quand tu m'embrasses" qui ne vous lâchera pas d'un baiser, surtout lorsque vous embrasserez votre amour.
Quant au cynisme travaillé de "Kamikaze" et de "Crack Maniac", Babx souligne à quel point il peut être mordant et terrifiant dans une poésie Rimbaldienne et moderne.
Sur scène l'homme nous montre tout ses talents de musiciens, complet et facile, sa voix est tour à tour brillante et profonde, sans jamais faillir même accompagné d'un piano ou d'un orgue à soufflet.
Passons à l'album sorti le 6 avril que vous pouvez télécharger sur iTunes avec en prime un clip magnifique qui illustre " Electrochoc Ladyland ".
Son inspiration féminine (la fameuse artiste "L" ; pour qui il compose et qui prêta sa silhouette pour la pochette du premier album) prend ici la place d'un concept comme en son temps savait le faire Serge Gainsbourg avec sa Mélodie Nelson ou sa Samantha.
Un piano présent, un son fête foraine parfois troublant et entêtant, mais toujours un pied d'estal pour les mots et les vers d'une rare profondeur.
Un titre éclaire cet album d'un amour sans faille pour sa "Lady L" accompagné d'une guitare reverb sorti tout droit d'un film américain qu'aurait oublier de tourner David Lynch.
La musique est plus présente que dans le premier album, le texte y respire, reprend son souffle, libère des mélodies dignent des meilleures bandes originales.
L'album se termine par un titre en live au Bouffes du Nord, "L'orage" qui fait parti de ses titres où le texte joue le premier rôle, l'ambiance musicale esquissant des arabesques qui ravissent l'âme et finit par vous prendre par la main pour ne jamais vous lâcher.
Babx, prend des risques avec un album très différent du premier, moins chanson et plus textuel, travaillé comme un horloger des mots, au tic-tac qui trotte pour que le temps fasse son travail au fil des morceaux.
Babx enchante, surprend, et délit les noeuds des fils du tapis dans lesquels de nombreux artistes se sont pris les pieds avant lui...
Et en profite pour s'envoler avec sans jamais nous oublier !
Babx, Silicone Baby, 9,99 € Babx, Electrochoc Ladyland, 9, 99 € iTunes
Un seul artiste au nom de BABX (prononcé Babix), à la voix d'un Léo Ferré qui aurait croisé la plume d'un tout autant regretté Bashung ; la fougue et la jeunesse en prime, le bougre !
Car en effet cet artiste d'une vingtaine d'année résonne de référence musicale Gainsbourienne et " Férréïque ".
Trois ans après "Silicone Baby", l'album de 2006 que je vous conseille, et qui fait parti donc de ces albums du mois d'avril, l'artiste sort ce mois-ci son nouvel opus dont le titre éveil une nostalgie sensuelle et curieuse... "Cristal Ballroom" sort des sentiers courant parcourus par les artistes de variété française.
Ce "song writer" cisèle ses chansons, ses mélodies, ses ambiances et sa production jusqu'au dernier son des notes et des mots.
Pas de hasard, mais du travail, de l'inspiration et un sens inouï du texte et de l'évocation ; une imagerie, un sens cinématographique de l'écriture qui nous laisse curieux et souvent avec l'impression d'un doux plaisir comme après avoir été caressé.
De ce premier album "Silicone Baby", il faut écouter "Sous le piano de ma mère" qui peut facilement faire monter les larmes aux yeux tout en dessinant un sourire béat sur les lèvres; même chose pour "Quand tu m'embrasses" qui ne vous lâchera pas d'un baiser, surtout lorsque vous embrasserez votre amour.
Quant au cynisme travaillé de "Kamikaze" et de "Crack Maniac", Babx souligne à quel point il peut être mordant et terrifiant dans une poésie Rimbaldienne et moderne.
Sur scène l'homme nous montre tout ses talents de musiciens, complet et facile, sa voix est tour à tour brillante et profonde, sans jamais faillir même accompagné d'un piano ou d'un orgue à soufflet.
Passons à l'album sorti le 6 avril que vous pouvez télécharger sur iTunes avec en prime un clip magnifique qui illustre " Electrochoc Ladyland ".
Son inspiration féminine (la fameuse artiste "L" ; pour qui il compose et qui prêta sa silhouette pour la pochette du premier album) prend ici la place d'un concept comme en son temps savait le faire Serge Gainsbourg avec sa Mélodie Nelson ou sa Samantha.
Un piano présent, un son fête foraine parfois troublant et entêtant, mais toujours un pied d'estal pour les mots et les vers d'une rare profondeur.
Un titre éclaire cet album d'un amour sans faille pour sa "Lady L" accompagné d'une guitare reverb sorti tout droit d'un film américain qu'aurait oublier de tourner David Lynch.
La musique est plus présente que dans le premier album, le texte y respire, reprend son souffle, libère des mélodies dignent des meilleures bandes originales.
L'album se termine par un titre en live au Bouffes du Nord, "L'orage" qui fait parti de ses titres où le texte joue le premier rôle, l'ambiance musicale esquissant des arabesques qui ravissent l'âme et finit par vous prendre par la main pour ne jamais vous lâcher.
Babx, prend des risques avec un album très différent du premier, moins chanson et plus textuel, travaillé comme un horloger des mots, au tic-tac qui trotte pour que le temps fasse son travail au fil des morceaux.
Babx enchante, surprend, et délit les noeuds des fils du tapis dans lesquels de nombreux artistes se sont pris les pieds avant lui...
Et en profite pour s'envoler avec sans jamais nous oublier !
Babx, Silicone Baby, 9,99 € Babx, Electrochoc Ladyland, 9, 99 € iTunes