Voir Naples ... et ne pas mourir.
Posté : 16 avr. 2018, 08:13
J'emprunte beaucoup à Du Bellay, pour une introduction poétique :
... Heureux qui comme Ulysse ...
"Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aieux
Que des palais de Naples les fronts audacieux" ...
C'était mon premier voyage aérien entrepris un peu pour être déniaisé, et il était temps !
Ce voyage de dernière minute, je l'ai programmé pour une attirance lointaine : Le site de Pomlpéi m'a, de tous temps attiré. C'est l'image de nos origines, baignés que nous sommes dans notre latinisme.
........................
De tout ce voyage , je vais commencer par son côté le plus négatif.
J'avais loué, depuis mon Sarrebourg résidentiel, une voiture qui aurait pu être un instrument de liberté et mal m'en a pris.
Arrivés à Naples dans des conditions parfaites, la compagnie "LUXAIR" offre des prestations idéales, mes ennuis ont commencé avec la prise en charge de la voiture, à l'aéroport de Naples.
Tout devait se passer sans le moindre problème ; et il m'a fallu près de deux heures pour récupérer ma petite Toyota Aygo.
Attente devant un comptoir encombré ; après une heure de piétinements, je me retrouve devant une réceptionniste qui ne parlait pas un mot de français ; il m'a fallu près d'une heure de tractations, d'incompréhensions diverses, de signatures d'une dizaine de feuillets écrits en italien avec des caractères microscopiques (j'aurais pu signer mon arrêt de mort !) pour enfin récupérer les clés ...
Je ne le savais pas encore, mais mes ennuis ne venaient que de commencer.
Il m'a fallu plus de deux heures trente pour rejoindre mon hôtel à ... 50 km.
Conduire une automobile à Naples, à l'heure de midi, relève de l'exercice de voltige terrestre. Au volant d'une voiture pas encore prise en main, avec pour passagère une épouse complètement stressée, dans un environnement ou semble-t-il n'existe ni code de la route, ni règles quelconques. Passe le plus culotté. Stops, lignes continues, interdictions de stationnement, carabiniers, toutes choses qui ne servent à rien. Seul, l'usage du klaxon est omniprésent.
Une indescriptible pagaille sur des routes de montagne minuscules et sinueuses où se mêlent piétons, voitures, motos, scooters, camions, dans un concert assourdissant de klaxons plus musicaux les uns que les autres.
Passer là-dedans sans accrocher quelque chose relève du pur miracle ! (Fort heureusement, l'Italie du Sud est très pieuse et le miracle doit être courant)
Nous avons survécu certes miraculeusement, et aujourd'hui encore, je me mords les doigts d'avoir loué une voiture ... C'est mon esprit libertaire qui m'a guidé et mis dans cette galère de conduire une automobile alors que les règles que nous connaissons ici pour ce faire n'ont absolument plus cours là-bas !
(suite prochaine ...)
... Heureux qui comme Ulysse ...
"Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aieux
Que des palais de Naples les fronts audacieux" ...
C'était mon premier voyage aérien entrepris un peu pour être déniaisé, et il était temps !
Ce voyage de dernière minute, je l'ai programmé pour une attirance lointaine : Le site de Pomlpéi m'a, de tous temps attiré. C'est l'image de nos origines, baignés que nous sommes dans notre latinisme.
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De tout ce voyage , je vais commencer par son côté le plus négatif.
J'avais loué, depuis mon Sarrebourg résidentiel, une voiture qui aurait pu être un instrument de liberté et mal m'en a pris.
Arrivés à Naples dans des conditions parfaites, la compagnie "LUXAIR" offre des prestations idéales, mes ennuis ont commencé avec la prise en charge de la voiture, à l'aéroport de Naples.
Tout devait se passer sans le moindre problème ; et il m'a fallu près de deux heures pour récupérer ma petite Toyota Aygo.
Attente devant un comptoir encombré ; après une heure de piétinements, je me retrouve devant une réceptionniste qui ne parlait pas un mot de français ; il m'a fallu près d'une heure de tractations, d'incompréhensions diverses, de signatures d'une dizaine de feuillets écrits en italien avec des caractères microscopiques (j'aurais pu signer mon arrêt de mort !) pour enfin récupérer les clés ...
Je ne le savais pas encore, mais mes ennuis ne venaient que de commencer.
Il m'a fallu plus de deux heures trente pour rejoindre mon hôtel à ... 50 km.
Conduire une automobile à Naples, à l'heure de midi, relève de l'exercice de voltige terrestre. Au volant d'une voiture pas encore prise en main, avec pour passagère une épouse complètement stressée, dans un environnement ou semble-t-il n'existe ni code de la route, ni règles quelconques. Passe le plus culotté. Stops, lignes continues, interdictions de stationnement, carabiniers, toutes choses qui ne servent à rien. Seul, l'usage du klaxon est omniprésent.
Une indescriptible pagaille sur des routes de montagne minuscules et sinueuses où se mêlent piétons, voitures, motos, scooters, camions, dans un concert assourdissant de klaxons plus musicaux les uns que les autres.
Passer là-dedans sans accrocher quelque chose relève du pur miracle ! (Fort heureusement, l'Italie du Sud est très pieuse et le miracle doit être courant)
Nous avons survécu certes miraculeusement, et aujourd'hui encore, je me mords les doigts d'avoir loué une voiture ... C'est mon esprit libertaire qui m'a guidé et mis dans cette galère de conduire une automobile alors que les règles que nous connaissons ici pour ce faire n'ont absolument plus cours là-bas !
(suite prochaine ...)