De la mode ...
Posté : 11 nov. 2018, 09:11
De la mode ? …
J’exècre la mode, ce phénomène assimilable à la phobie des moutons de Panurge, qui fait que par une mystérieuse pulsion, une majorité s’habille de la même manière, utilise un mot devenu vocabulaire prioritaire, définit un soudain critère original du beau, s’intéresse à un fait particulier de société, se dirige dans une même et unique direction, plus gravement, choisit dans un élan mortel un fuhrer, un Duce ou un caudillo …
On appelle ça, avec légèreté, dans un vocabulaire aussi ridicule que la chose, « être tendance » !
Si je devais dénoncer tout le précieux ridicule qui découle des phénomènes de mode il me faudrait des centaines de pages qui ne tiendraient pas dans un bouquin bien plus volumineux que le plus gros des dictionnaires.
………………..
La plus visible des modes tient au vestimentaire qui habille tout le monde, soudainement et de manière incongrue, dans les mêmes tons et mêmes formes, déguisements plus ou moins réussis et changeants, en sorte de favoriser un certain business.
Mais il en existe bien d’autres, liées souvent à un mot qui prend un volume envahissant. Je pourrais multiplier les exemples, dans divers domaines, comme en pédagogie par exemple où j’ai subi cette chose devenue risible avec un peu de recul et qui a parfois occupé des cohortes d’intellectuels de couloirs de ministère pendant quelques semaines, voire quelques mois.
………….
Mais je me borne aujourd’hui à ce mot soudainement exhumé : LE HARCELEMENT avec tous son bagage de dérivés.
Le harcèlement existe depuis des temps immémoriaux mais voilà qu’il prolifère partout :
Harcèlement du mâle soudain mué en satyre à l’endroit de tout jupon qui s’offrirait à ses yeux
Harcèlement du patron qui pousse son employé jusqu’au suicide
Harcèlement de collégiens sur l’un ou l’une de leurs congénères soudainement devenu(e) « tête de turc » …
Et la presse, aujourd’hui, s’est emparée du phénomène qui nous en rebat les oreilles.
Et pour ne pas faillir aux choses de la vie et c’est pour moi le seul côté positif des modes : elles passent et s’effacent comme elles sont venues ; comme les ombres au soleil couché, elles disparaissent et retournent au tombeau dont elles n’auraient jamais dû être extraites !
Et Molière a dénoncé les modes bien mieux que je ne le fais dans « les précieuses ridicules »
J’exècre la mode, ce phénomène assimilable à la phobie des moutons de Panurge, qui fait que par une mystérieuse pulsion, une majorité s’habille de la même manière, utilise un mot devenu vocabulaire prioritaire, définit un soudain critère original du beau, s’intéresse à un fait particulier de société, se dirige dans une même et unique direction, plus gravement, choisit dans un élan mortel un fuhrer, un Duce ou un caudillo …
On appelle ça, avec légèreté, dans un vocabulaire aussi ridicule que la chose, « être tendance » !
Si je devais dénoncer tout le précieux ridicule qui découle des phénomènes de mode il me faudrait des centaines de pages qui ne tiendraient pas dans un bouquin bien plus volumineux que le plus gros des dictionnaires.
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La plus visible des modes tient au vestimentaire qui habille tout le monde, soudainement et de manière incongrue, dans les mêmes tons et mêmes formes, déguisements plus ou moins réussis et changeants, en sorte de favoriser un certain business.
Mais il en existe bien d’autres, liées souvent à un mot qui prend un volume envahissant. Je pourrais multiplier les exemples, dans divers domaines, comme en pédagogie par exemple où j’ai subi cette chose devenue risible avec un peu de recul et qui a parfois occupé des cohortes d’intellectuels de couloirs de ministère pendant quelques semaines, voire quelques mois.
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Mais je me borne aujourd’hui à ce mot soudainement exhumé : LE HARCELEMENT avec tous son bagage de dérivés.
Le harcèlement existe depuis des temps immémoriaux mais voilà qu’il prolifère partout :
Harcèlement du mâle soudain mué en satyre à l’endroit de tout jupon qui s’offrirait à ses yeux
Harcèlement du patron qui pousse son employé jusqu’au suicide
Harcèlement de collégiens sur l’un ou l’une de leurs congénères soudainement devenu(e) « tête de turc » …
Et la presse, aujourd’hui, s’est emparée du phénomène qui nous en rebat les oreilles.
Et pour ne pas faillir aux choses de la vie et c’est pour moi le seul côté positif des modes : elles passent et s’effacent comme elles sont venues ; comme les ombres au soleil couché, elles disparaissent et retournent au tombeau dont elles n’auraient jamais dû être extraites !
Et Molière a dénoncé les modes bien mieux que je ne le fais dans « les précieuses ridicules »