Chroniques inutiles ... (à ne lire qu'à la rigueur !)
Posté : 21 nov. 2018, 07:05
Je viens subitement de me trouver une ennemie sournoise : La lettre "S" ...
Voilà une dame née pour créer des ennuis à tous ceux qu'une obligation contraint à écrire.
Je pense aux écoliers d'abord. Cette lettre maligne, maligne au sens que l'on donne à ce mot pour qualifier une maladie, est cause de nombreux soucis. Ajoutée ou oubliée, elle force le maître ou la maîtresse à faire usage de son stylo qui crache le fatidique trait rouge. Elle créé la faute et abat la note qui évalue le devoir.
Je ne suis pas loin de penser que cette lettre est une pure invention du malin ; d'ailleurs, sa forme l'atteste, forme qui imite la reptation de l'animal honni qu'est le serpent, déjà désigné comme l'ennemi du bien dans la bible.
La traîtrise, la fourberie de cette lettre, son inconstance, sont soulignées par le son qu'elle produit, tantôt un "SS" qui nous siffle aux oreilles, tantôt un "Z" de mouche qui vole, tantôt muette selon la position qu'elle occupe dans le mot.
.......................
Souvent, me relisant par hasard, je m'avise de son manque et ce détail me gâche le plaisir d'avoir écrit.
Certes, l'orthographe a été qualifiée de "science des ânes" par ceux et celles que son omnipotence chagrine.
Et de nombreux pédagogues se sont penchés sur un sort à faire à cette cause de tourment, sans jamais aboutir à la solution qui ferait l'unanimité.
Me vient une solution : Supprimer l'usage du "s" muet comme lettre finale du mot dès lors qu'il ne participe pas à la compréhension d'un texte ...
Mais là se révolte mon conservatisme latent : Non, il convient de ne rien toucher à notre langue, sous peine de la dévoyer !
D'où l'évidente inutilité de ma chronique du jour !
Voilà une dame née pour créer des ennuis à tous ceux qu'une obligation contraint à écrire.
Je pense aux écoliers d'abord. Cette lettre maligne, maligne au sens que l'on donne à ce mot pour qualifier une maladie, est cause de nombreux soucis. Ajoutée ou oubliée, elle force le maître ou la maîtresse à faire usage de son stylo qui crache le fatidique trait rouge. Elle créé la faute et abat la note qui évalue le devoir.
Je ne suis pas loin de penser que cette lettre est une pure invention du malin ; d'ailleurs, sa forme l'atteste, forme qui imite la reptation de l'animal honni qu'est le serpent, déjà désigné comme l'ennemi du bien dans la bible.
La traîtrise, la fourberie de cette lettre, son inconstance, sont soulignées par le son qu'elle produit, tantôt un "SS" qui nous siffle aux oreilles, tantôt un "Z" de mouche qui vole, tantôt muette selon la position qu'elle occupe dans le mot.
.......................
Souvent, me relisant par hasard, je m'avise de son manque et ce détail me gâche le plaisir d'avoir écrit.
Certes, l'orthographe a été qualifiée de "science des ânes" par ceux et celles que son omnipotence chagrine.
Et de nombreux pédagogues se sont penchés sur un sort à faire à cette cause de tourment, sans jamais aboutir à la solution qui ferait l'unanimité.
Me vient une solution : Supprimer l'usage du "s" muet comme lettre finale du mot dès lors qu'il ne participe pas à la compréhension d'un texte ...
Mais là se révolte mon conservatisme latent : Non, il convient de ne rien toucher à notre langue, sous peine de la dévoyer !
D'où l'évidente inutilité de ma chronique du jour !