Cyberpotes, le forum !

J'ai découvert ce mot barbare dans mon quotidien ; je connaissais la chose pour en avoir souvent parlé ici et ailleurs.
Le mot qui désigne les tenants de cette croyance m'était totalement étranger avant ce dimanche pluvieux de mars.

Pour faire simple, le collapsologue pense que nos sociétés industrialisées courent à leur perte et qu'il convient de penser déjà à ce que sera l'après de cette ère vouée au capitalisme, au profit, à l'argent, au mépris total de l'écologie sacrifiée sur l'autel du business.

Les civilisations humaines se sont créées, ont vécu un temps, sont mortes. Pourquoi en serait-il autrement de la nôtre ?

Oui, je suis persuadé que la course aveugle au profit, à l'irrespect des ressources de la planète, nous conduisent à des bouleversements climatiques majeurs dont nous percevons déjà les premiers effets, n'en déplaise aux climato-sceptiques.
D'aucuns à l'instar de la poule devant le danger qui cache sa tête sous son aile pour ne pas le voir, parlent de l'émigration vers d'autres planètes, d'inventions magiques ou du secours de Dieu et autres fariboles.

Et moi de m'en référer plutôt à ce vieux dicton : "Aide toi, le ciel t'aidera". En l'occurrence essayons de gérer au mieux ce que nous avons et connaissons pour compenser cette évidence : Jamais la planète n'a eu à supporter une population de dix milliards d'habitants (ce qui va arriver incessamment), une population de surcroît de plus en plus consommatrice d'énergie ...

Economisons au mieux ce que nous pouvons économiser ...

Je partage en effet cette réflexion car je pense que l'humanité va droit dans le mur
La question n'est plus de savoir si on y va, c'est plutôt quand
Le plus loin possible j'espère pour nos enfants et petits-enfants

même avis, on va vers la fin du monde

Chez belle-maman hier soir j'ai lu l'article dans l'Est Républicain
Je pense que tu avais le même article

Lolo90 a écrit :Chez belle-maman hier soir j'ai lu l'article dans l'Est Républicain
Je pense que tu avais le même article

Sans doute.
Nous sommes nombreux à faire le même constat sans avoir de solutions ; tout juste peut-on retarder un peu les échéances, petitement, à notre échelle.

Le problème a pour cause fondamentale la surpopulation de la planète ; les mesures à prendre seraient à son échelle. Quand on songe aux difficultés que peut avoir un maire de village à apaiser une communauté de cinq cents âmes, on mesure la difficulté de rendre solidaires dix milliards d'hommes aux intérêts divergents !
L'humanité est embarquée sur un esquif fragile et sans rames. Fluctuat nec mergitur ?