Onéreuses inventions ...
Posté : 12 nov. 2019, 07:41
Depuis la machine du baron Von Drais, ancêtre du vélocipède moderne, nos machines ont été l'objet de grandes inventions, du grand bi, des pédales de frères Michaud, des transmissions par dérailleurs etc ... il n'est d'année que des inventeurs enrichissent la panoplie de dispositifs nouveaux.
De mon point de vue, la dernière invention vraiment significative est la pédale automatique ; en effet, cette ajout qui a supprimé le système dangereux de cales et courroies de cale-pieds a a révolutionné le pédalage.
Depuis cette invention significative on nous a multiplié les pignons ; nous sommes passé des cinq pignons de mes débuts à six, sept, huit, neuf, dix, onze et douze. Je pense que les derniers (11 et 12) n'ont aucun intérêt sinon commerciaux.
On en est venu au carbone partout, cadre et fourche, mais aussi roues, dérailleurs, poignées, pédaliers etc, de faible intérêt pour le commun.
Plus récemment sont apparues les transmissions électriques (bonnes sources de pannes) ou freinage hydraulique à disque, invention plus intéressantes pour les marchands que pour l'usager moyen.
Et pour mon compte, je resterai définitivement attaché aux roues à jantes alu, aux transitions manuelles à dix vitesses, au freinage mécanique sur jantes.
Le seul problème est qu'en restant en retrait du modernisme, on se coupe totalement du haut de gamme, lequel fera bientôt du cyclisme un sport de riches. Bécanes à 10 000 euros ou plus, obligation de passages onéreux chez le vélociste pour la raison que tout est devenu fragile et nécessite d'incessants changements, avec un outillage sophistiqué.
Les transmissions de mes débuts faisaient 15 000 km au minimum. Celles d'aujourd'hui 3 000 au mieux. Pour 500 euros tu avais une roue alu de très bonne facture. Il faudrait multiplier ce prix par 5 pour avoir une roue en carbone de moyenne gamme !
En conclusion je pense que le vélo équipé dernier cri que chevauche un coureur professionnel n'a que bien peu d'intérêt pour le citoyen qui fait du vélo pour aller au boulot ou celui qui, comme moi, chevauche une bécane pour entretenir un physique au moins mal du possible !
De mon point de vue, la dernière invention vraiment significative est la pédale automatique ; en effet, cette ajout qui a supprimé le système dangereux de cales et courroies de cale-pieds a a révolutionné le pédalage.
Depuis cette invention significative on nous a multiplié les pignons ; nous sommes passé des cinq pignons de mes débuts à six, sept, huit, neuf, dix, onze et douze. Je pense que les derniers (11 et 12) n'ont aucun intérêt sinon commerciaux.
On en est venu au carbone partout, cadre et fourche, mais aussi roues, dérailleurs, poignées, pédaliers etc, de faible intérêt pour le commun.
Plus récemment sont apparues les transmissions électriques (bonnes sources de pannes) ou freinage hydraulique à disque, invention plus intéressantes pour les marchands que pour l'usager moyen.
Et pour mon compte, je resterai définitivement attaché aux roues à jantes alu, aux transitions manuelles à dix vitesses, au freinage mécanique sur jantes.
Le seul problème est qu'en restant en retrait du modernisme, on se coupe totalement du haut de gamme, lequel fera bientôt du cyclisme un sport de riches. Bécanes à 10 000 euros ou plus, obligation de passages onéreux chez le vélociste pour la raison que tout est devenu fragile et nécessite d'incessants changements, avec un outillage sophistiqué.
Les transmissions de mes débuts faisaient 15 000 km au minimum. Celles d'aujourd'hui 3 000 au mieux. Pour 500 euros tu avais une roue alu de très bonne facture. Il faudrait multiplier ce prix par 5 pour avoir une roue en carbone de moyenne gamme !
En conclusion je pense que le vélo équipé dernier cri que chevauche un coureur professionnel n'a que bien peu d'intérêt pour le citoyen qui fait du vélo pour aller au boulot ou celui qui, comme moi, chevauche une bécane pour entretenir un physique au moins mal du possible !