Chez le coiffeur.
Posté : 02 janv. 2020, 09:37
Ai-je de la chance ? La nature m'a pourvu d'une tignasse raide, indisciplinée et ... pérenne !
L'homme normal, souvent, au fil du temps, se dégarnit et offre ce que par dérision on appelle un "aérodrome à mouches". En clair, les voilà à la fois privés de cheveux et de l'obligation inhérente de passer sous les ciseaux et tondeuses d'un homme détenteur d'un art millénaire, qu'autrefois on appelait barbier et qu'aujourd'hui on appelle coiffeur.
Mes cheveux, puisque j'en ai encore, ont presque toujours été soumis à une taille qui s'appelle "brosse" ; ils le sont encore, et ceci m'oblige à un passage sempiternel au salon de coiffure une fois par mois.
Je n'ai jamais eu ce penchant narcissique qui consiste à se complaire devant un miroir ; je n'aime pas me voir, et quand d'aventure et par accident je passe devant une glace, je tourne la tête pour éviter de me voir. Je le reconnais bien volontiers, il s'agit d'un réflexe voisin de celui de l'autruche qui cache sa tête sous son aile pour ne pas voir le danger.
Alors, je ne vous dis pas ce que me coûte cet instant d'immobilité devant un miroir, Instant que je vais devoir subir tout à l'heure car je viens de prendre un rendez-vous nécessaire.
Les rapports entre l'homme et le miroir me rappellent une anecdote ... J'avais un collègue et ami qui souvent arrivait le visage visiblement coupé par l'agression de son rasoir. Un matin où il était particulièrement ensanglanté je lui ai demandé de m'expliquer la raison de ces rasages visiblement maladroits.
Il m'en a donné alors l'explication : Je me rase, m'a-t-il expliqué, sans me regarder dans la glace ... J'ai horreur de me voir !
Et je me suis alors consolé de mon aversion pour les miroirs : Elle ne va pas jusque ià !
L'homme normal, souvent, au fil du temps, se dégarnit et offre ce que par dérision on appelle un "aérodrome à mouches". En clair, les voilà à la fois privés de cheveux et de l'obligation inhérente de passer sous les ciseaux et tondeuses d'un homme détenteur d'un art millénaire, qu'autrefois on appelait barbier et qu'aujourd'hui on appelle coiffeur.
Mes cheveux, puisque j'en ai encore, ont presque toujours été soumis à une taille qui s'appelle "brosse" ; ils le sont encore, et ceci m'oblige à un passage sempiternel au salon de coiffure une fois par mois.
Je n'ai jamais eu ce penchant narcissique qui consiste à se complaire devant un miroir ; je n'aime pas me voir, et quand d'aventure et par accident je passe devant une glace, je tourne la tête pour éviter de me voir. Je le reconnais bien volontiers, il s'agit d'un réflexe voisin de celui de l'autruche qui cache sa tête sous son aile pour ne pas voir le danger.
Alors, je ne vous dis pas ce que me coûte cet instant d'immobilité devant un miroir, Instant que je vais devoir subir tout à l'heure car je viens de prendre un rendez-vous nécessaire.
Les rapports entre l'homme et le miroir me rappellent une anecdote ... J'avais un collègue et ami qui souvent arrivait le visage visiblement coupé par l'agression de son rasoir. Un matin où il était particulièrement ensanglanté je lui ai demandé de m'expliquer la raison de ces rasages visiblement maladroits.
Il m'en a donné alors l'explication : Je me rase, m'a-t-il expliqué, sans me regarder dans la glace ... J'ai horreur de me voir !
Et je me suis alors consolé de mon aversion pour les miroirs : Elle ne va pas jusque ià !