Les repas de famille ...
Posté : 17 févr. 2020, 09:07
Les repas de famille sont des incontournables chez nous.
Ils sont souvent plénières, la famille est réduite, et se font désormais autour de notre table.
L'honneur de l'invitation nous échoit généralement puisque de la famille nous sommes devenus les doyens. Un honneur que l'inexorable temps qui passe nous a attribué.
Désormais, j'occupe, autour de la grande table familiale, la place présidentielle ; cette position, dévolue traditionnellement au "chef" de famille, en bout de table, je l'ai reçue en héritage, après que mon beau-père ait disparu.
Curieusement, cette place est loin d'être la meilleure ! Excentrée par rapport aux conversations qui se croisent inévitablement, et aussi aux plats de fête servis, elle exclut un peu son titulaire ... Un monarque de pacotille ; il lui manque bien entendu les emblèmes d'une monarchie sans pouvoirs, aucun trône, sceptre ou couronne ne lui sont attribués.
Des propos pour sourire ...
Plus profond est le sentiment que j'éprouve furtivement d'être arrivé au terme d'un cycle vital, infernal, mortel. Autour de la table familiale rode le douloureux "cycle du temps qui passe". Je tiens la place ultime.
Et mes souvenirs de remonter et de repenser à mes parents, mes grands parents, naguère si proches et qui nous ont quittés.
Place à la jeunesse !
Ils sont souvent plénières, la famille est réduite, et se font désormais autour de notre table.
L'honneur de l'invitation nous échoit généralement puisque de la famille nous sommes devenus les doyens. Un honneur que l'inexorable temps qui passe nous a attribué.
Désormais, j'occupe, autour de la grande table familiale, la place présidentielle ; cette position, dévolue traditionnellement au "chef" de famille, en bout de table, je l'ai reçue en héritage, après que mon beau-père ait disparu.
Curieusement, cette place est loin d'être la meilleure ! Excentrée par rapport aux conversations qui se croisent inévitablement, et aussi aux plats de fête servis, elle exclut un peu son titulaire ... Un monarque de pacotille ; il lui manque bien entendu les emblèmes d'une monarchie sans pouvoirs, aucun trône, sceptre ou couronne ne lui sont attribués.

Des propos pour sourire ...
Plus profond est le sentiment que j'éprouve furtivement d'être arrivé au terme d'un cycle vital, infernal, mortel. Autour de la table familiale rode le douloureux "cycle du temps qui passe". Je tiens la place ultime.
Et mes souvenirs de remonter et de repenser à mes parents, mes grands parents, naguère si proches et qui nous ont quittés.
Place à la jeunesse !