Philosophie ...
Posté : 04 juin 2020, 08:08
La lecture de 200 mène à tout, même à la philosophie, du moins à l'un des multiples visages de ce que recouvre ce mot générique de philosophie.
C'est un article qui clôt le numéro 24 de la revue "200" et qui s'intitule "Pédaler vers la mort". Tout un programme.
Et c'est la pandémie causée par le covid 19 qui a inspiré l'auteur de cet article d'essence assez peu roborative !
Nous partirons donc de cette constatation crue évidente : Toute naissance porte en elle-même une fin ; la fleur fanera, la belle jeune femme deviendra une vieille ratatinée avant que de quitter l'existence, et moi, pauvre de moi, qui tant ai couru, je finirai cloué au pilori de l'immobilité, complètement gâteux, avant l'adieu définitif au monde qui fera semblant d'être éternel pour continuer.
Voilà qui est la réalité cruelle. Et si l'on devait s'arrêter à ce triste constat et ne penser qu'à lui, mieux vaudrait immédiatement arrêter la marche funèbre qui est nôtre.
Non. Foin de Dieux, d'ascèses diverses, de mortification dans l'espoir d'un au-delà problématique et bardé incertitudes, vivons, MERDE !
Oublieux des maladies, des guerres, des misères, des souffrances à venir, des malheurs, des pertes, des deuils, VIVONS pleinement l'instant présent quand s'en offre à nous la possibilité. Respirons à pleins poumons, oublieux des sorts qui nous ont été jetés le jour où nous sommes nés. Ne conservons en mémoire que les bons moments que la vie nous a offerts généreusement dans le passé, oublions les plus difficiles.
Soyons assez autruches pour être, un moment, heureux !
Au diable les pisse-vinaigre, cagots, et autres messagers de catastrophes.
Créature d’un jour qui t’agites une heure,
De quoi viens-tu te plaindre et qui te fait gémir ?
Ton âme t’inquiète, et tu crois qu’elle pleure :
Ton âme est immortelle, et tes pleurs vont tarir.
A de Musset.
C'est un article qui clôt le numéro 24 de la revue "200" et qui s'intitule "Pédaler vers la mort". Tout un programme.
Et c'est la pandémie causée par le covid 19 qui a inspiré l'auteur de cet article d'essence assez peu roborative !
Nous partirons donc de cette constatation crue évidente : Toute naissance porte en elle-même une fin ; la fleur fanera, la belle jeune femme deviendra une vieille ratatinée avant que de quitter l'existence, et moi, pauvre de moi, qui tant ai couru, je finirai cloué au pilori de l'immobilité, complètement gâteux, avant l'adieu définitif au monde qui fera semblant d'être éternel pour continuer.
Voilà qui est la réalité cruelle. Et si l'on devait s'arrêter à ce triste constat et ne penser qu'à lui, mieux vaudrait immédiatement arrêter la marche funèbre qui est nôtre.
Non. Foin de Dieux, d'ascèses diverses, de mortification dans l'espoir d'un au-delà problématique et bardé incertitudes, vivons, MERDE !
Oublieux des maladies, des guerres, des misères, des souffrances à venir, des malheurs, des pertes, des deuils, VIVONS pleinement l'instant présent quand s'en offre à nous la possibilité. Respirons à pleins poumons, oublieux des sorts qui nous ont été jetés le jour où nous sommes nés. Ne conservons en mémoire que les bons moments que la vie nous a offerts généreusement dans le passé, oublions les plus difficiles.
Soyons assez autruches pour être, un moment, heureux !
Au diable les pisse-vinaigre, cagots, et autres messagers de catastrophes.
Créature d’un jour qui t’agites une heure,
De quoi viens-tu te plaindre et qui te fait gémir ?
Ton âme t’inquiète, et tu crois qu’elle pleure :
Ton âme est immortelle, et tes pleurs vont tarir.
A de Musset.