Cyberpotes, le forum !

La poésie du jour, je l'extrais d'une lettre de Musset à Lamartine.
Quand le romantisme nous délivre un message d'espoir, écoutons-le ! ...

En cette période bien compliquée à vivre, Musset nous donne une clé.

Créature d’un jour qui t’agites une heure,
De quoi viens-tu te plaindre et qui te fait gémir ?
Ton âme t’inquiète, et tu crois qu’elle pleure :
Ton âme est immortelle, et tes pleurs vont tarir.

Tu te sens le cœur pris d’un caprice de femme,
Et tu dis qu’il se brise à force de souffrir.
Tu demandes à Dieu de soulager ton âme :
Ton âme est immortelle, et ton cœur va guérir.

Robert a écrit : ↑04 janv. 2021, 08:36 La poésie du jour, je l'extrais d'une lettre de Musset à Lamartine.
Quand le romantisme nous délivre un message d'espoir, écoutons-le ! ...

En cette période bien compliquée à vivre, Musset nous donne une clé.

Créature d’un jour qui t’agites une heure,
De quoi viens-tu te plaindre et qui te fait gémir ?
Ton âme t’inquiète, et tu crois qu’elle pleure :
Ton âme est immortelle, et tes pleurs vont tarir.

Tu te sens le cœur pris d’un caprice de femme,
Et tu dis qu’il se brise à force de souffrir.
Tu demandes à Dieu de soulager ton âme :
Ton âme est immortelle, et ton cœur va guérir.

Ben si la clé est parterre je ne peux pas la ramasser

En fait, j'ai pas trop compris son message à part qu'il ne faut pas que l'on se plaigne

Lolo90 a écrit : ↑04 janv. 2021, 10:16

Robert a écrit : ↑04 janv. 2021, 08:36 La poésie du jour, je l'extrais d'une lettre de Musset à Lamartine.
Quand le romantisme nous délivre un message d'espoir, écoutons-le ! ...

En cette période bien compliquée à vivre, Musset nous donne une clé.

Créature d’un jour qui t’agites une heure,
De quoi viens-tu te plaindre et qui te fait gémir ?
Ton âme t’inquiète, et tu crois qu’elle pleure :
Ton âme est immortelle, et tes pleurs vont tarir.

Tu te sens le cœur pris d’un caprice de femme,
Et tu dis qu’il se brise à force de souffrir.
Tu demandes à Dieu de soulager ton âme :
Ton âme est immortelle, et ton cœur va guérir.

Ben si la clé est parterre je ne peux pas la ramasser

En fait, j'ai pas trop compris son message à part qu'il ne faut pas que l'on se plaigne

Lolo, la clé serait plutôt en l'air ! Un peu comme le pompon des manèges d'antan ... Attraper le pompon donnait droit à un tour de manège supplémentaire !
J'essaie d'éviter l'affreux spleen hivernal : plongé tous les matins dans la chronique nécrologique de mon journal, j'observe l'âge des défunts et de me dire que mon tour de manège s'achève ... Et le pompon des manèges de mon enfance est bien loin de mes mains !
"Créature d'un jour qui t'agites une heure" ...

Robert a écrit : ↑05 janv. 2021, 08:06

Lolo90 a écrit : ↑04 janv. 2021, 10:16

Robert a écrit : ↑04 janv. 2021, 08:36 La poésie du jour, je l'extrais d'une lettre de Musset à Lamartine.
Quand le romantisme nous délivre un message d'espoir, écoutons-le ! ...

En cette période bien compliquée à vivre, Musset nous donne une clé.

Créature d’un jour qui t’agites une heure,
De quoi viens-tu te plaindre et qui te fait gémir ?
Ton âme t’inquiète, et tu crois qu’elle pleure :
Ton âme est immortelle, et tes pleurs vont tarir.

Tu te sens le cœur pris d’un caprice de femme,
Et tu dis qu’il se brise à force de souffrir.
Tu demandes à Dieu de soulager ton âme :
Ton âme est immortelle, et ton cœur va guérir.

Ben si la clé est parterre je ne peux pas la ramasser

En fait, j'ai pas trop compris son message à part qu'il ne faut pas que l'on se plaigne

Lolo, la clé serait plutôt en l'air ! Un peu comme le pompon des manèges d'antan ... Attraper le pompon donnait droit à un tour de manège supplémentaire !
J'essaie d'éviter l'affreux spleen hivernal : plongé tous les matins dans la chronique nécrologique de mon journal, j'observe l'âge des défunts et de me dire que mon tour de manège s'achève ... Et le pompon des manèges de mon enfance est bien loin de mes mains !
"Créature d'un jour qui t'agites une heure" ...

Oui la clé serait en l'air si tu crois en Dieu

un caprice de femme ?

Au fait ? Samedi dernier dans notre maison familiale j'ai dégoté un vieux livre de La Fontaine, j'ai pensé à Robert



Le 1er lecteur a signé en 1945



Je vais essayer de lire une fable par jour

Voilà une belle relique ... à lire et conserver pieusement.

Robert a écrit : ↑24 févr. 2021, 20:47 Voilà une belle relique ... à lire et conserver pieusement.

En effet !

Alors qu’au petit matin la radio diffusait une série de scies anglo-américaines incompréhensibles et qui me cassaient les oreilles, j’ai eu le souvenir qu’il existe des chansons et poèmes bien français … et oubliés.

Quand j’étais potache, à l’école normale d’instituteurs nous avions un professeur de lettre qui s’était efforcé de nous sensibiliser à la poésie de Jacques Prévert . Il nous avait incité à lire le recueil de jolis textes intitulé « Paroles ».
Et j’en ai gardé en mémoire quelques bribes poétiques de Prévert que je vous fais partager :

La rencontre amoureuse :

………
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour là
Et tu marchais souriante
Epanouie, ravie ruisselante
Sous la pluie
Rappelle-toi Barbara
………

La nostalgie des amours mortes :

Oh, je voudrais tant que tu te souviennes
Des jours heureux où nous étions amis
En ce temps-là, la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu’aujourd’hui.


…………
Mais la vie sépare ceux qui s’aiment
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis
………………

Le cancre à l’école

………
Il dit non avec la tête
Mais il dit oui avec le coeur
Il dit oui à ce qu’il aime
Il dit non au professeur
……………

Quelques pensées philosophiques :

Notre père qui êtes aux cieux
Restez-y
Et nous resterons sur la terre
Qui est parfois jolie

…………..

Il faudrait essayer d’être heureux, ne serait-ce que pour donner l’exemple.

…………….

Merci, monsieur mon professeur, d’avoir tenté d’enrichir ma tête ingrate de tant de mots mis en musiques.


Note: j’ai retrouvé ce texte dans mes archives. Je l’ai sans doute déjà publié. L’avant-dernière phrase m’interpelle !

De très beaux poèmes
J'en ai reconnu un qui avait été chanté par Y. Montand