Cyberpotes, le forum !

Il y a deux jours, je m'étais indigné à propos d'un fait divers qui fait grand bruit : Le passage à tabac dans le 15 ème arrondissement de Paris d'un jeune homme prénommé Yuriy par une bande de malfrats en culottes courtes venus de banlieue. Une agression présentée comme sauvage (elle l'est) mais aussi celle d'une innocente victime.
Visage angélique de la prétendue victime innocente, interview de sa mère, sainte femme éplorée, tout y est pour verser quelques larmes ... et susciter l'indignation.

Aujourd'hui, la même presse indignée hier nous apprend :
- Que l'innocente victime, par ailleurs "connue des services de police" se baladait avec un tournevis dans la poche aux fins d'en découdre.
- Que la petite maman éplorée est une esclavagiste qui fait venir des jeunes-filles d'Ukraine aux fins de les exploiter honteusement , à des taches ménagères et à son profit, en dehors de toutes règles ...

Ainsi ne s'agissait-il que d'une banale altercation entre bandes rivales de petits voyous de la banlieue parisienne, les victimes étant sortie du même tonneau que les agresseurs. Sans doute est-il normal de s'indigner de la bestialité de l'agression ; encore eut-il été sain de la replacer dans son contexte et de nous éviter une sortie de mouchoirs aux fins d'essuyer des larmes ... de crocodile.

Oui j'ai appris ça également
Ce qui me chagrine c'est qu'à chaque fois ils veulent se faire passer pour la pauvre victime alors qu'ils sont autant coupables que leurs agresseurs

Lolo90 a écrit : ↑27 janv. 2021, 08:40 Oui j'ai appris ça également
Ce qui me chagrine c'est qu'à chaque fois ils veulent se faire passer pour la pauvre victime alors qu'ils sont autant coupables que leurs agresseurs

Ce qui me révolte, c'est l'attitude de la presse dans ce genre d'affaire, affaire montée en épingle et qui ne mérite rien qu'un entrefilet au bas de la page faits-divers d'un journal local.
Et de me poser la question de savoir qui est coupable de ces enfumages.
En réalité, je ne vois là d'autre motivation que de dire quelque chose quand on a rien à dire ou ... quand on a quelque chose à cacher.

Robert a écrit : ↑27 janv. 2021, 08:51

Lolo90 a écrit : ↑27 janv. 2021, 08:40 Oui j'ai appris ça également
Ce qui me chagrine c'est qu'à chaque fois ils veulent se faire passer pour la pauvre victime alors qu'ils sont autant coupables que leurs agresseurs

Ce qui me révolte, c'est l'attitude de la presse dans ce genre d'affaire, affaire montée en épingle et qui ne mérite rien qu'un entrefilet au bas de la page faits-divers d'un journal local.
Et de me poser la question de savoir qui est coupable de ces enfumages.
En réalité, je ne vois là d'autre motivation que de dire quelque chose quand on a rien à dire ou ... quand on a quelque chose à cacher.

Je pencherais pour la première solution. Quoi mettre dans la rubrique des "chiens écrasés "
Car il faut parler d'autres choses que le Covid
Alors arrive ce fait divers et on fait le reportage sur la victime sans avoir le recul et l'analyse nécessaire

Lolo90 a écrit : ↑27 janv. 2021, 09:04

Robert a écrit : ↑27 janv. 2021, 08:51

Lolo90 a écrit : ↑27 janv. 2021, 08:40 Oui j'ai appris ça également
Ce qui me chagrine c'est qu'à chaque fois ils veulent se faire passer pour la pauvre victime alors qu'ils sont autant coupables que leurs agresseurs

Ce qui me révolte, c'est l'attitude de la presse dans ce genre d'affaire, affaire montée en épingle et qui ne mérite rien qu'un entrefilet au bas de la page faits-divers d'un journal local.
Et de me poser la question de savoir qui est coupable de ces enfumages.
En réalité, je ne vois là d'autre motivation que de dire quelque chose quand on a rien à dire ou ... quand on a quelque chose à cacher.

Je pencherais pour la première solution. Quoi mettre dans la rubrique des "chiens écrasés "
Car il faut parler d'autres choses que le Covid
Alors arrive ce fait divers et on fait le reportage sur la victime sans avoir le recul et l'analyse nécessaire

Dans le temps jadis, la revue Paris-Match utilisait une pub quelque peu alléchante, voir provoquante pour leurs lecteurs, c'était : Le poids des mots, le choc des photos.
Pour moi, rien n'a changé dans les médias, qu'elle soit écrite ou, peut être encore plus en parlé, aux journaux télévisés. Tous les journalistes, et maintenant, il y en a des dizaines, tous spécialisés dans leur différente rubrique, et remarquer bien, ils sont tous à la recherche des mots chocs pour donner le maximum d'importance à leurs commentaires.
Ma définition du journalisme, via le journaliste, c'est que cette personne est là pour nous rapporter des faits que nous ne saurions connaitre sans eux. Point barre. Pas de commentaires superflus, mais ça, c'est plus fort qu'eux, il faut toujours qu'ils en rajoutent !
Mais voilà, écoutez bien lorsqu'ils commentent un fait divers, leur 1er commentaire est l'annonce de celui-ci, et aussitôt, ils ne sont plus journalistes, mais subitement, Inspecteurs de Police, ils mènent l'enquête ! Toujours à la recherche de la phrase qui fera " tilt " dans l'esprit des gens. Cela m'est particulièrement désagréable, je n'aime pas ça du tout, qu'ils fassent leur boulot, c'est tout ce qu'ont leur demande.
Dans l'affaire du jeune Yuriy, ils se sont empressés, à tord, la suite le démontrera, de commenter en essayant d'apporter moulte précision qu'ils ne connaissaient même pas, et tout cela pour faire de l'audimat, c'est énervant !
Effectivement, comme le souligne Robert, le petit jeune " bien sous tous rapports ", n'a pas été tabassé violemment par hasard, même si c'est une honte que dans notre société actuelle, de tel moyens soient utilisés, mais n'est-ce pas justement le reflet de cet société dans laquelle nous vivons et l'abandon de l'éducation parentale , car le nommé Yuriy n'était en fait pas un saint, se baladait avec un tournevis dans la poche, et faisait partie d'une bande rivale, et a été en fait, victime d'un règlement de compte, ayant probablement une moralité plus que douteuse avec le bel exemple de sa mère qui pratiquait sans vergogne, l'esclavagiste de pauvres filles venue d'Ukraine. Tout cela, au moment des faits, les médias l'ignoraient, donc, ils devaient nous rapporter les faits et surtout, ne point y adjoindre leurs commentaires non fondés, comme 'est souvent le cas.
J'espère que nous aurons la possibilité de revoir le 1er interview de la maman, questionné par la presse sur l'état de santé de son fils. Son attitude m'a paru bien bizarre, toute gênée, toute timide dans sa réponse, maintenant au vu de ce qu'elle faisait, rien d'étonnant !
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