Faire la fête ...
Posté : 31 mars 2021, 09:22
Locution ancienne, remise à la mode par la covid et la privation de liberté subie par les jeunes.
Certes, notre jeunesse a bien des raisons de se plaindre. Les perspectives sont bouchées, le chômage endémique, la vie sociale bridée ...
La presse pourtant ne fait état, pour expliquer le mal de notre jeunesse, que de la seule absence de perspectives de la fête.
Et l'image que donne la presse pour ce qui recouvre cette locution (faire la fête) me laisse pantois !
Faire la fête, consisterait à se regrouper en tribus compactes de plusieurs centaines d'individus qui font fi des gestes barrières. Ces dits fêtards, collés comme abeilles en essaims, piétinent sur place aux insupportables cacophonies de concerts de casseroles, en agitant, au dessus de leurs têtes des bras implorants dieu seul sait quel dieu. Suprême dessert, on y fume un peu la moquette, histoire de soigner le mal du siècle.
J'ai eu moi aussi vingt ans, il y a longtemps certes, mais je ne pense pas que jamais j'aurais eu envie de ce genre de "fête" !
De tous temps, l'histoire en est témoin, la jeunesse a eu son mal ... surtout dans les périodes de calme relatif ... Les périodes agitées par les guerres en sont exclues ...
Mal du siècle ? Le romantisme n'en a-t-il pas été une manifestation notoire sur fond de tuberculose ? ...
Certes, notre jeunesse a bien des raisons de se plaindre. Les perspectives sont bouchées, le chômage endémique, la vie sociale bridée ...
La presse pourtant ne fait état, pour expliquer le mal de notre jeunesse, que de la seule absence de perspectives de la fête.
Et l'image que donne la presse pour ce qui recouvre cette locution (faire la fête) me laisse pantois !
Faire la fête, consisterait à se regrouper en tribus compactes de plusieurs centaines d'individus qui font fi des gestes barrières. Ces dits fêtards, collés comme abeilles en essaims, piétinent sur place aux insupportables cacophonies de concerts de casseroles, en agitant, au dessus de leurs têtes des bras implorants dieu seul sait quel dieu. Suprême dessert, on y fume un peu la moquette, histoire de soigner le mal du siècle.
J'ai eu moi aussi vingt ans, il y a longtemps certes, mais je ne pense pas que jamais j'aurais eu envie de ce genre de "fête" !
De tous temps, l'histoire en est témoin, la jeunesse a eu son mal ... surtout dans les périodes de calme relatif ... Les périodes agitées par les guerres en sont exclues ...
Mal du siècle ? Le romantisme n'en a-t-il pas été une manifestation notoire sur fond de tuberculose ? ...