À propos d’automobile …
Posté : 11 sept. 2023, 15:34

Histoire d’ automobiles ……
Et je me souviens d’un livre de lectures que j’utilisais pour mes élèves de cours moyen. L’un des premiers titres de cet ouvrage était : « les animaux et l’automobile ».
S’en suivait une description du comportement des animaux de la ferme, lorsqu’ils étaient surpris par le passage d’une automobile. Cette situation qui a pratiquement disparu était alors courante.
La poule donnait l’image de l’attitude absurde : paralysée au milieu de la route, ridicule, le volatile avance de deux pas pour reculer aussitôt de deux pas restant ainsi au bon endroit pour se faire écraser ! Et dire que le coq est l’image symbolique de notre pays, grand bonheur fait à ce monarque qui ne règne que sur un carré de fumier….
Je suis né dans le siècle de la reine automobile.
Quand j’étais petit garçon, et même adolescent, l’automobile était rare.
Je le relate dans une autre rubrique : le passage d’une automobile dans le village de mon oncle était un évènement !
Depuis les choses ont bien changé et on peut le regretter car la prolifération des engins à moteurs a des effets éminemment néfaste.
La vitesse était libre et l’automobile était la cause de 12 000 morts par an en 1960 !
Et je ne parle pas de la pollution atmosphérique qui, de nos jours, est devenue un énorme problème.
On ne peut pas revenir sur les pas dont on a marqué le sol ni sur les inventions dont l’humanité s’honore ! Cugnot a inventé son fardier, et depuis son invention n’a fait qu’embellir, croître, se multiplier.
Je vais donc essayer au mieux de vous raconter mes relations avec l’automobile.
Lorsque j’étais encore étudiant à l’école normale du département de la Moselle, il était complètement hors de question pour moi de disposer d’une voiture parfois appelée dans les années 50 « conduite intérieure» ; ce vocable sous-entendait un grand prestige pour le propriétaire d’un tel engin. Engin qui avait mis fin aux automobiles que l’on conduisait cheveux au vent et avec d"énormes lunettes, afin de protéger les yeux du pilote.
À ma sortie de l’école normale lors de ma prise de fonction, mon père m’avait prêté son antique Mobylette, laquelle s’arrêtait souvent aux fonctions de vélocipède. En effet, le moteur très fatigué du vieux vélomoteur me laissait une fois sur deux le privilège d’être un cycliste !
À mon retour du service militaire, muni de mon permis de conduire passé au volant d’un camion, dans une cour de caserne, il n’était plus question de me passer d’une voiture. C’était l’époque où régnait sur le marché la voiture construite par Citroën sous le vocable,« deux chevaux». Péché d’orgueil un peu ridicule, j’avais trouvé qu’un tel véhicule était indigne de moi. Je fis donc l’acquisition avec l’aide financière de mes parents d’une « Vespa 400. » d’occasion. À l’usage, ce choix allait s’avérer désastreux !