Lettre aux soignants de l’hôpital de jour
Posté : 24 mars 2024, 07:57
Sarrebourg le 25 mars 2024
À mes soignants de l’hôpital de jour de Niderviller.
Mes mardis et jeudis à l’hôpital de jour de Niderviller vont prendre fin ce 28 mars. j’ai eu le privilège de bénéficier de deux sessions consécutives dans la structure « hôpital de jour» de Niderviller.
J’ai bien écrit le mot privilège, car c’en est un de fréquenter ce service. Il m’a permis des progrès dont je suis redevable aux personnels de l’hôpital de jour.
Et me revient en boucle une ronde de prénoms qui ont pour moi une présence et des visages :
Julie.–Laetitia–Corinne–Amélie–Audrey– Sarah.–Adrien– Nadia… Et sans doute des infirmières et des soignants venus pour des remplacements, et dont ma mémoire infidèle a oublié les prénoms. Envers chacun de mes bienfaiteurs je dois un petit mot en forme de remerciement.
Julie : c’est la reine de ce petit monde. Elle porte parfois son nom sur le dos de sa tenue blanche. Elle procède aux inscriptions des nouveaux patients et apporte partout son aide et son sourire. Son règne s’exerce depuis un aquarium, bien vitré, dont elle est le diligent poisson rouge.
Laetitia : elle est notre infirmière qui veille avec soin sur nos santés. Tension, pulsations, température, rien ne lui échappe. C’est elle aussi qui veille afin que les patients bénéficient pleinement de leur séjour. Merci, Laetitia.
Corinne : Corinne est aux petits soins pour chacun des patients qui, chaque matin, arrive pour la journée à l’hôpital de jour et lui sont confiés. Corinne, de tout s’occupe, du café, des tisanes, des repas, de la vaisselle, des activités destinées aux progrès de l’habileté manuelle et intellectuelle des patients. Je lui dois aussi le bonheur de m’être peint les doigts ; Corinne m’a tenu compagnie patiemment, alors que mes ambulanciers avaient du retard ! Merci, Corinne.
Audrey : dehors, le ciel peut être gris, son arrivée est toujours un rayon de soleil. Audrey, chante, siffle, virevolte, nous fait des démonstrations de déplacement sur tabouret à roulettes. Merci, Audrey, pour ta joie de vivre, du moins pour celle que tu nous montres et que tu communiques.
Sarah : un sourire, une queue de cheval et de beaux yeux bleus, une douceur, jamais démentie assortie de beaucoup d’efficacité, une belle recherche du bon mouvement à effectuer au bon moment pour le patient. Merci Sarah
Adrien : notre seul intervenant du genre masculin, un costaud ! Je te dois beaucoup Adrien. En particulier ma première montée d’escaliers. Il fallait oser. Et je n’ai fait d’exercice avec toi sans que nous n’ayons des échanges à propos des évènements sportifs du moment. Que de discussions à propos des championnats du monde de rugby ou des championnats d’Europe de handball. Merci Adrien.
Nadia : Nadia a le privilège d’être la seule ergothérapeute du service. Elle offre à ses patients le plaisir de retrouver la motricité fine de leurs mains. Elle le fait bien Nadia. Et son rire égaie complètement l’espace réservé à la kinésithérapie… et à l’ergothérapie.
Oui, pour moi, la fréquentation de l’hôpital de jour de Niderviller a bien été un moment privilégié.
Est venu le temps de céder la place à d’autres patients en attente de ce bonheur qui vient soulager souvent ces misères infligées par la vieillesse et le temps.
Encore un grand merci à vous les soignants qui consacrez votre vie professionnelle à vos patients avec tant de douceur et de compétences.
Robert Develotte
À mes soignants de l’hôpital de jour de Niderviller.
Mes mardis et jeudis à l’hôpital de jour de Niderviller vont prendre fin ce 28 mars. j’ai eu le privilège de bénéficier de deux sessions consécutives dans la structure « hôpital de jour» de Niderviller.
J’ai bien écrit le mot privilège, car c’en est un de fréquenter ce service. Il m’a permis des progrès dont je suis redevable aux personnels de l’hôpital de jour.
Et me revient en boucle une ronde de prénoms qui ont pour moi une présence et des visages :
Julie.–Laetitia–Corinne–Amélie–Audrey– Sarah.–Adrien– Nadia… Et sans doute des infirmières et des soignants venus pour des remplacements, et dont ma mémoire infidèle a oublié les prénoms. Envers chacun de mes bienfaiteurs je dois un petit mot en forme de remerciement.
Julie : c’est la reine de ce petit monde. Elle porte parfois son nom sur le dos de sa tenue blanche. Elle procède aux inscriptions des nouveaux patients et apporte partout son aide et son sourire. Son règne s’exerce depuis un aquarium, bien vitré, dont elle est le diligent poisson rouge.
Laetitia : elle est notre infirmière qui veille avec soin sur nos santés. Tension, pulsations, température, rien ne lui échappe. C’est elle aussi qui veille afin que les patients bénéficient pleinement de leur séjour. Merci, Laetitia.
Corinne : Corinne est aux petits soins pour chacun des patients qui, chaque matin, arrive pour la journée à l’hôpital de jour et lui sont confiés. Corinne, de tout s’occupe, du café, des tisanes, des repas, de la vaisselle, des activités destinées aux progrès de l’habileté manuelle et intellectuelle des patients. Je lui dois aussi le bonheur de m’être peint les doigts ; Corinne m’a tenu compagnie patiemment, alors que mes ambulanciers avaient du retard ! Merci, Corinne.
Audrey : dehors, le ciel peut être gris, son arrivée est toujours un rayon de soleil. Audrey, chante, siffle, virevolte, nous fait des démonstrations de déplacement sur tabouret à roulettes. Merci, Audrey, pour ta joie de vivre, du moins pour celle que tu nous montres et que tu communiques.
Sarah : un sourire, une queue de cheval et de beaux yeux bleus, une douceur, jamais démentie assortie de beaucoup d’efficacité, une belle recherche du bon mouvement à effectuer au bon moment pour le patient. Merci Sarah
Adrien : notre seul intervenant du genre masculin, un costaud ! Je te dois beaucoup Adrien. En particulier ma première montée d’escaliers. Il fallait oser. Et je n’ai fait d’exercice avec toi sans que nous n’ayons des échanges à propos des évènements sportifs du moment. Que de discussions à propos des championnats du monde de rugby ou des championnats d’Europe de handball. Merci Adrien.
Nadia : Nadia a le privilège d’être la seule ergothérapeute du service. Elle offre à ses patients le plaisir de retrouver la motricité fine de leurs mains. Elle le fait bien Nadia. Et son rire égaie complètement l’espace réservé à la kinésithérapie… et à l’ergothérapie.
Oui, pour moi, la fréquentation de l’hôpital de jour de Niderviller a bien été un moment privilégié.
Est venu le temps de céder la place à d’autres patients en attente de ce bonheur qui vient soulager souvent ces misères infligées par la vieillesse et le temps.
Encore un grand merci à vous les soignants qui consacrez votre vie professionnelle à vos patients avec tant de douceur et de compétences.
Robert Develotte